C’est la demande des associations des professionnels de la santé au gouvernement. C’est dans leur communiqué sorti ce 24 mai sur la l’attaque de l’hôpital après la tentative du coup d’Etat échoué.
Selon le communiqué, les témoignages recueillis sur les lieux prouvent que l’attaque est intervenue lorsque les forces de l’ordre se sont introduites dans l’hôpital Bumerec à la poursuite des blessés au cours des affrontements armés qui venaient de se produire aux alentours de la Radio-Télévision Nationale du Burundi « RTNB ». Ces associations rappellent que les structures de soins sont des lieux sacrés qui doivent être respectés par tout le monde. « Il est strictement interdit que ces lieux soient transformés en terrain de combat. » Pour cela, poursuivent-elles, les milieux de soins, les malades et leurs gardes ainsi que des professionnels de santé doivent être respectés et protégés.
Ainsi demandent-elles au gouvernement notamment d’identifier les personnes ou groupes de personnes auteurs du crime, établir leurs responsabilités et les traduire en Justice. Il doit indemniser l’hôpital Bumerec ainsi que les familles des victimes des affrontements qui ont eu lieu dans cette structure de soins, interdire aux forces de défense et de sécurité d’introduire toute sorte d’arme dans les milieux de soins. Aux manifestants, les associations demandent de respecter les professionnels de santé et leur laisser le passage ainsi que les véhicules de secours comme les ambulances, les véhicules de la Croix rouge et/ou des autres organisations qui œuvrent dans le domaine humanitaire.
Signalons que les associations signataires sont Anib, Abusafe, Snts, Aniab, Synapa, Amim.
M. Minani,
Tu peux te taire? Je crois qu’on t’a déjà entendu tes patrons. Parler des victimes collatérales alors qu’ils se sont introduits à l’hôpital?
Un eu de respect pour ces victimes et institutions de soins. Si j’étais ton patron, je te ferais ministre des relations extérieures.
Mbega umusavyi!!!!
Je pense qu’il faut indemniser tous ceux qui ont perdu les leurs en premier lieu puis les biens détruits . Les biens matériels avant l humain ?
Ce ne sont pas des forces de l’ordre qui se sont introduits dans les enceintes de l’hôpital Bumerec pour achever les blessés,….ce sont des assaillants.
Ce genre de personnes sans lois ni ethiques mais qui savent utiliser les armes achetées par l’argent du contibuable Burundais.
NB: Muti, il faut qu’ils soient traduits en justice?
Quelle justice?
Celle qui légitime le 3è mandat illégal?
Muridigadiga mugaseka.
Il paraît qu’on appelle cela dégât collatéral!!!! Murabaza ingene abanyamerika (les forces spéciales de la CIA) bagize ibitaro vyarimwo Général Mohamed Farrah Aidid muri Somalia en 1996!!!!!!! C’est regrettable, mais c’est ça la limite du Droit International Humanitaire. Il est fondé beaucoup plus sur la moralité de chacun. Il suffit de s’informer sur ce que font les militaires israéliens en Palestine, les Américains en Afghanistan, etc… Bien sûr que rien ne justifie pas l’acte commis. Le coup d’état ayant déjà échoué, rien n’empêchait ces militaires d’attendre la reddition des putschistes qui y étaient retranchés. Il y avait plusieurs mécanismes pour ça.
Tout ca montre que les manifestants sont en train de perdre du temps, Peter n’écoute plus le langage de paix ou de démocratie, passons à autre chose.