L’ambassade des Etats d’Amérique au Burundi a sorti un communiqué de presse, ce jeudi 25 juin 2015, suite à l’incident qui s’y est produit lorsque la police voulait disperser les étudiants qui ont élu domicile près de l’enceinte de l’ambassade depuis fin avril.
« Quatre étudiants ont été légèrement blessés », lit-on dans ce communiqué. Il était aux environs de 13h15 lorsque des éléments de la police nationale burundaise se sont introduits dans un bâtiment adjacent à leur ambassade occupé par des étudiants. Ceux-ci se sont dispersés de manière ordonnée et certains d’entre sont parvenus à rentrer dans les enceintes de l’ambassade, au niveau du parking.
Une centaine d’entre eux sont ainsi paisiblement assis dans le parking de l’ambassade. Le même communiqué indique qu’il n’ya pas eu de confrontation physique entre les étudiants et la police. « Les officiers de la police n’ont pas usé de violence. Des coups de feu n’ont pas non plus été tirés ainsi que des gaz lacrymogènes », signale ce communiqué. Tout le personnel de l’Ambassade est sain et sauf.
Enfin conclut le communiqué, l’ambassade des Etats-Unis a contacté le gouvernement du Burundi et l’a enjoint à trouver une solution pacifique à cette situation.
Rappelons que le commissaire Godefroid Bizimana, directeur adjoint de la police, avait donné un ultimatum de 24 heures à ces étudiants de quitter les lieux, ce 24 juin. Ces étudiants y ont trouvé refuge dès le début des violences survenues fin avril 2015 en mairie de Bujumbura ainsi que la fermeture de l’Université nationale du Burundi qui avait suivi dans la foulée.
Abo banyeshule bishakira kuja kuba muri USA. Erega boba bogoroye. Kandi boryumako ntihobura abagirirwa ubuntu. Poilissimes courage, on ne sait jamais.
MAIS souvenez-vous d’une chose, depuis le 11 sept 2011, les étrangers ne sont plus les bienvenus dans le pays de l’oncle Sam. Et les afro-américains ne s’y la coulent pas douce ces derniers jours. Charleton ne vous dit rien, hein? Nta si idahamba.
Ahasigaye nimutekereze mwubake icabavyaye,
« Celui qui veut réaliser son rêve se réveille et se met au travail, mais celui qui veut rêver continue de dormir ».
Les étudiants demandent asile à l’ambassade des Etats-Unis après avoir passé plusieurs mois devant ses locaux. Comment vivaient-ils? Que faisaient-ils? Qu’attendent-ils? Et leurs parents, comment vivent-ils? Ces mois que les étudiants viennent de passer à tendre les mains aux blancs qui s’en foutent, est-ce qu’ils ne les auraient pas rendus plus utiles au service de leurs familles en attendant l’amélioration du climat à l’UB? Si nous attendons les blancs pour nous aider, nous devons nous attendre à des blessures encore plus graves sous leurs portails.
Godefroid Bizimana DG Adjoint de la police peut encore donner des leçons de morale à qui? Cet homme qu’on a refusé d’aller travailler au Darfour ou Mali pour cause d’actes criminels comment il peut se permettre encore ces forfaits?!
En politique, il y a justement des actes qui produisent exactement les effets contraires à ceux escomptés. Si le Commissaire Godefroid était parti au Darfour ou au Mali, ça aurait donné du répit aux Burundais. Maintenant qu’il reste là, les gens pensent l’avoir puni, or, ils ont puni les Burundais qu’il continu à réprimer. Et si demain il devient DG de la police, du SNR ou Ministre de la sécurité publique pour le récompenser de sa loyauté envers le pouvoir, il pourrait même étendre sa répression contre certains ténors de la société civile ou de l’opposition pour se venger. (Le cas Manirumva! Paix à son âme!!).
En 2015, leta ihungwa n’abanyeshule ba Universite du Burundi kumvo z’umutekano. Il y a 20 ans, en 1995, abanyeshule barahunze kaminuza ya Leta kumvo z’umutekano. Abarundi twirinde gusubira gukora iryo kosha. Nukuri dusabe ba General Godefroid Bizimana, bagarukane urukundo muburyo batorera inyishu izo ngorane z’urwo rwaruka, hanyuma abo bana basubire kw’ishule: ahiwanje ngira nti si ikibazo cotererwa inyishu n’igipolisi, ahubwo n’abarezi bocicarira (recteur, professeurs, etc.). Twangaje abo bana, bakaja muri America, abarundi tuzoba twikoze munda kurya vyabaye muri 1995.
@claude nahayo,
En 1995, abanyeshure babahutu bahunze ubwicanyi bwabandi banyeshure b’abatutsi bashigikiwe na leta ifise ubwoko bumwe bu nzego zose z’umutekano.
en 2015, abanyeshure bamwe bamwe bo mubwoko bwose, bagiye mu myiyamamazo itabaye Pacifique, bakonona ibintu bakica n’abantu, baherekejwe n’umu galvanisateur Audifax Ndabitoreye, yabahenze, nawe akaba yarigiriye kubera afise akabira ko muri Pays Bas, akabasiga bonyene, nyabanyeshure batinye gusubira muri kaminuza kwiga. Il faut pas comparer ibidasa.
Ivyo uvuze nivyo,kandi ni vyiza cane.
Ariko ngirango wibagiye ko uriko ubwira intumva.
Bizimana Godefroid niyo ntumva igira nka kane muri ka kagwi gafukamye munda uburundi.
None wumva uriko ubwira nde ga yamwe ?
Abo banyeshure barateje urubwa igihugu c’uburundi hamwe na Afrika kuko bifuza kuja USA bibaza ngo ni mw’ijuru ariko abamaze kujayo barababaza. Jewe nibaza ko mubesha atari abanyeshure ba UB kuko vyoba biteye isoni nimba abo aribo bazoba abayobozi mu Myaka iza igihugu ntakazoza gifise kuko nsanze ubwenge bwabo atari ikirenga. Merci
Urasoma neza ivyo wanditse hanyuma uzogende umenye igtuma bahaje harya uzoca ubona yuko hateye isoni wewe wiyitako wize
@ MICOMBERO Jean
Wewe ubivuga uri hehe???? Canke wakoze iki bikosorwe. uwuhunga grenade lacrymogène aba ateje urubwa uburundi ndeste niyo africa uriko uravuga???
Humm uravye usanga nibagera gutwara ubwenge buzoba buri musi y’ubwabahari ubu? Mama shahuuu
Tu es sûr ko uwoguha visa yo kuja USA utogenda nimba ataco wiyagiriza? Qui serait heureux d’être dans un pays où on ne reconnaît plus qui est agent de l’ordre et qui est milicien? Un pays où il ne passe aucune nuit sans grenade ou coup de canon??? Un pays où personne ne voit où nous allons? Au bord de la faillite… bien plus que la Grèce… Où le génie, le tout puissant, l’homme à tout savoir est l’auto proclamé porte parole du président (puisque jusqu’à la preuve du contraire, il n’est pas porte parole mais conseillé en communication) …se nomme Willy Nyamitwe (Homme de tous les dossiers: on le retrouve dans les nominations des ministres, déblocages des fonds géré en Belgique, justification des fuites de Rufyikiri et Pie,….)… Un pays où on refuse à quelqu’un qui veut fuir sa liberté de mouvement (alors qu’il n’est pas sous mandat d’arrêt ou tout autre interdiction formelle, un pays où on ne veut pas protéger la population des policiers ou miliciens (puisque ce ne sont pas tous les policiers) qui les attaquent la nuit et on empêche cette même population de se protéger…)… Même en temps de paix, peu de jeunes refuseraient un visa pour les USA ou l’occident (tout au moins pour le bien être, le travail, les études,….
Les relations entre les États, quelque soit la disproportionnalité des puissances, sont souvent ambiguës. L’Ambassadeur des États-Unis connaît plus que quiconque la vraie réalité de la situation sécuritaire du pays. Il était d’ailleurs au courant de l’opération qui n’était pas un secret. Le fait que l’Ambassadeur se soit contenté de regarder la situation à travers les jumelles et qu’il ne daigne pas ouvrir la porte à ces étudiants (je ne suis pas sûr que les filles y soient parvenues); sans même protester (il en a les prérogatives); cela a un sens. Il serait bon pour ces étudiants de commencer à réfléchir à une alternative. Ce n’est pas évident qu’ils restent là-bas après les élections.
Tout va très bien au Burundi Madame La Marquise, dixit Nkurunziza Peter. Pourtant c’est le chaos partout !