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Incendie du marché : 68 blessés selon la police, aucun mort confirmé

05/05/2013 Commentaires fermés sur Incendie du marché : 68 blessés selon la police, aucun mort confirmé

Dimanche 27 janvier 2013, un gigantesque incendie emporte le marché central de Bujumbura. Iwacu vous propose l’essentiel de l’actualité sur le sujet.

18h45 {: Quel bilan humain ?}
– Selon le porte-parole de la police, Elie Bizindavyi, 30 blessés auraient été transportés à l’hôpital Prince Régent Charles, deux à la Clinique Prince Louis Rwagasore et 36 personnes auraient été soignées sur place.
– Les hôpitaux, la Croix Rouge et la police n’ont pas confirmé qu’il y a eu des morts. Des sources à la Sogemac évoquent deux personnes qui auraient péri dans cet incendie, dont un enfant et un commerçant de nationalité sénégalaise qui se serait jeté dans le brasier pour sauver ses articles. Information non encore confirmée par les pompiers qui fouillent depuis ce matin les ruines du marché.
Rappelons que les blessés légers ou graves ne débourseront pas de frais de santé, information confirmée par le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba.

17h10
La photo qui fait du buzz en ce moment sur Facebook, avec une seule question : "Mais où étaient-ils hier ?" Le porte-parole de la Police nationale du Burundi, Elie Bizindavyi répond : "Sur les cinq camions pompiers destinés à la protection de la ville de Bujumbura, un seul est en bon état."
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14h50
– Y’a-t-il eu des policiers accusés ou pris en flagrant délit de pillage alors que certains commerçants tentaient hier de sauver leurs articles ? "Oui", répond anonymement un officier du poste de police rattaché à la Sogemac : "Cinq policiers sont aux arrêts à cet effet ", précise-t-il. Par ailleurs, tous les résidents du cachot du marché central ont été évacués à temps, et sont actuellement "dans des lieux sûrs."

14h15
– Les mesures du Conseil national de sécurité pour faire face au vide économique créé par l’incendie du marché central de Bujumbura devraient être annoncées demain mardi 29 janvier après une réunion extraordinaire du Conseil des ministres autour du président de la République.
– A l’intérieur des ruines du marché, le feu couve toujours. Des sapeurs-pompiers s’affairent pour éteindre les derniers foyers de l’incendie, alors que de petites explosions se font toujours entendre (bouteilles de liqueurs, bonbonnes de parfums, etc). Une épaisse fumée monte du marché alors que la présence des militaires autour a été renforcée.
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12h20
– Une déblayeuse s’apprête à entrer dans le marché côté ouest, alors que deux camions-citernes sont stationnés un peu plus loin
– "Tout autour du marché c’est sale, une odeur nauséabonde emplit l’air alors que le sol est jonché des débris les plus divers et d’une eau sale", nous rapporte notre correspondant. La sécurité du site est assurée par les militaires, qui maintiennent la population à une centaine de mètres de la place, derrière un cordon de protection de police
– L’activité économique autour de marché est éteinte : les banques ne tournent presque pas. Les agences BCB, Ecobank, Interbank et DTB dont fermées. Seuls deux guichets de retrait sont fonctionnels à la Mutec, aucun client sur les guichets de versement. A la BBCI, trois clients retirent de l’argent, six à la Bancobu (reportage autour de 11h passées de quelques minutes).
De même, les kiosques, les cybers, les petits restaurants, de la rue de la Mission à la Chaussée Prince Louis Rwagasore en passant, derrière, par les avenues du Marché et de l’Enseignement, tout est fermé.

11h30
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9h15
– De cet incendie, on ne sait toujours ni le bilan humain ou matériel (on parle de plusieurs milliards de Fbu), ni sa cause. Hier, les députés et sénateurs élus dans la circonscription de Bujumbura appelaient déjà les commerçants des autres marchés de la capitale (Buyenzi, Kibenga, Jabe, Kamenge, etc.) à ne pas hausser les prix des denrées alimentaires.
Car c’est là le premier risque que court l’économie burundaise et les familles de Bujumbura, dans un contexte déjà difficile (inflation, prix des produits de première nécessité élevés soumis à de fortes tendances de spéculation, …)
– Pour ce qui est mesures d’urgence, voici notamment le commentaire de Thierry, un internaute burundais qui, comme [des milliers de ses compatriotes de la diaspora->http://www.facebook.com/iwacuburundi], a suivi le drame en ligne : « La priorité du gouvernement est de maintenir la stabilité des prix. Même sans spéculations, la simple loi de l’offre et de la demande dicte que les prix vont monter. Pour stabiliser les prix, il faut trouver d’autres moyens d’approvisionner la ville et maintenir l’offre au niveau d’avant l’incendie. Ceci inclue même trouver rapidement un autre emplacement temporaire pour le marché.»
Quant à la normalisation de la vie économique du pays, « le gouvernement doit travailler avec les banques privées et mettre en place des garanties pour des crédits que les commerçants avaient déjà contractés et ceux qu’ils aimeraient contracter pour relancer les affaires. Les garanties du gouvernement (en forme de risques partagés) mobiliseront les fonds nationaux pour la reconstruction. »

9h05
On attend d’un moment à l’autre les mesures d’urgences prises par le Conseil national de sécurité, qui s’est réuni hier soir autour du président de la République

9h00
[Le marché central de Bujumbura en feu : le résumé de la journée ->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4688]
– Pour ceux qui veulent plus de détails, [cliquez ici->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4684]

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