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Incendie au marché central : le transport est perturbé à Bujumbura

05/05/2013 Commentaires fermés sur Incendie au marché central : le transport est perturbé à Bujumbura

Suite à la mesure de fermeture des parkings situés autour du marché central de Bujumbura, le transport urbain a été réaménagé pour parer à l’urgence. Conséquence : le chaos règne sur la route.

<doc6948|left>Pour ceux des communes urbaines comme Cibitoke, Ngagara, Kinama, Mutakura, Kamenge, Buterere, Bwiza et Nyakabiga, le point de convergence choisi par la mairie de Bujumbura est situé tout près de l’église Saint Michel. « Il faut marcher pour être au centre ville, la situation devient compliquée avec ce soleil de plomb », se lamente une dame toute en sueur, elle affirme qu’elle travaille à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Un cas parmi tant d’autres.

Pour les habitants de Musaga et Kanyosha, le nouveau parking est situé tout près de la Cathédrale Regina Mundi, une petite marche s’impose pour ne pas être en retard au bureau. Pour les usagers des bus en provenance de Buyenzi et Gatumba, le dernier arrêt de bus est tout près du entre culturel islamique. Lundi matin, on se pressait d’ailleurs dans ce parking : « La plupart des gens qui viennent en ville en provenance de Buyenzi ou Gatumba avaient des affaires au marché central ou tout autour, maintenant qu’il n’est plus, il faut aller brouter ailleurs », lance amèrement un commerçant, apparemment désemparé.

La tâche n’est pas non plus facile pour les usagers des bus en provenance de Gasenyi, Gihosha, Kiriri et Mutanga, ils sont obligés d’aller chercher ces derniers tout près du Jardin public. Il leur faut une marche d’un quart d’heure ou plus pour être au centre ville. C’est le même scénario pour les habitants de Kinindo et Kibenga, leur nouveau parking est en face de la RTNB, tout près du Service Clientèle de l’Onatel : « Ce n’est qu’aux heures de pointe où l’on voit quelques bus s’affairer, sinon les rabatteurs s’ennuient et trouvent des passagers très difficilement. Ce marché, c’était le cœur de la capitale, maintenant le pouls est à tâter ailleurs», se lamentent un passager pour Kinindo. Il venait de passer plus de 20 minutes à attendre que tous les sièges du bus soient occupés.

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