Vendredi 22 novembre 2024

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Incendie à Mpimba : la direction réclame des extincteurs

Bruno Niyonzima, directeur général de la prison de Mpimba ©Iwacu
Bruno Niyonzima, directeur général de la prison de Mpimba ©Iwacu

Deux détenues enceintes évacuées à l’hôpital des suites de suffocation, 4 machines à coudre et 7 matelas calcinés : bilan de l’incendie causé par un court-circuit survenu vers 2 heures du matin, ce mercredi 20 novembre.
Le feu s’est déclaré dans un atelier qui jouxte le quartier des femmes. Bruno Niyonzima, directeur de la prison, demande que la maison pénitentiaire soit dorénavant dotée d’extincteurs. En ce cas, la police de protection civile ne viendrait qu’en appui des premières opérations menées par les prisonniers ou la police pénitentiaire. « Pendant au moins 35 minutes, ce sont les prisonniers qui se sont battus contre le feu avant l’arrivée de la police de protection civile », reconnaît le directeur.

En outre, le directeur demande le renouvellement des installations électriques. Le réseau actuel est vétuste car datant des 1958. Il réclame enfin un coup de peinture sur les murs de tout le quartier « femme » noircis par la fumée et le renouvellement de la toiture.

Bâtie pour accueillir 800 détenus, la prison centrale de Mpimba en héberge actuellement 2253.

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. Bizoza

    Umugambi wa Nyakwigendera SE Ndadaye wo guhindura ama prisons amashure mwarataye. Iyo prison yuzuyemwo abakene kuko batagira ikibaburanira n’abazira ivyiyumviro vyabo ni yugarwe, haje ishure na mwaburya hakenye infrastructures universitaires.

  2. kibwa

    Ces femmes enceintes elles l’ont été en détention ou avant d’y entrer? Peut-on raisonnablement emprisonner une femme enceinte??? Ca me laisse parplexe!!! Ngira ba Giswaswa basize babakoreye inteba, ubona ko akaze muri ivyo bintu!!! No muri Toxique yari kw’isumba!!!.Aujourd’ui il fait la messe matin et soir chez les Dominicains avce sa femme qu’il laisait à la maison pour Toxique et d’autres maisons de passe.J’ose espérer qu’il n’a pas ramassé le sida pour le transmetter à la pauvre dame!!. Imana ni nkuru cane
    Kibwa

  3. Mahoro

    Muntu we Backary, birababaje ko uwasomoye igitoke canke akiba imbata ariko uwatembeje ishirahamwe ryose, uwasahuye amahera y umugambi wose bidegenvya, ariko twipfuze ko bizohinduka. Abari mu munyororo benshi ntibari babikwiye. Birababaje!!!

  4. JB

    Uwo mugabo asaba ivyo ku mpimba ngira s´umurundi! Urazi ko mu mashule, mu bitalo, ahantu hose hakorera abantu benshi hategerezwa kuba hariho ivyo kuzimya en attendant ko haza les camions citernes? Banza usabe de simple kizimya moto. Imbere yo gusaba ibikamyo nukuraba fréquence y´imicanwa aho mu mpiba. Mukabanza gutunganya les installations électriques zihari.

    Hanyuma, Leta yo kwiyumvira gushiraho les normes de Constructions et de protections des immeubles et autres infrastructures publiques et privés. I Burundi uribaza aba ingénieurs iyo bari. Gerageza murabe ibiba mu bindi bihugu.

  5. Backary

    Serait-il possible d’instaurer des peines de condamnation aux travaux d’intérêt général pour les petits délits, afin de désengorger cette bagne? Car mettre au frigo pour plusieurs années quelqu’un qui a volé quelques maïs, ou un régime de banane ne respecte pas le principe de proportionnalité du Droit!
    Ce n’était qu’une question!

    • sahiba

      « Le réseau actuel date de 1958 »!!!!Avec tous les anciens dignitaires qui y ont séjournaient et qui y sont encore!!!!!ça devrait servir de leçon à tous ceux qui éventuellement y feront un tour!!!!

    • Burundi

      Backary ce que tu dis est vrai.Il est incompréhensible de mettre une personne qui a volé une chèvre ou une banane en prison pour 5 ans.il va coûter plus à l’Etat et en plus il n y recoit aucune rééducation au contraire il devient plus dangereux pour la société .Les travaux d’intérêt général peuvent bien jouer l’affaire.L’Etat va économiser en peu de moyens et la perssone en question sera bien rééduquéecar elle sera humiliée devant tout le monde et la fois prochaine elle va penser plusieurs fois avant de commetre un délit.

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