Ce 24 janvier à 7 h 40 minutes, un incendie s’est abattu sur la galerie Mandela situé sur le boulevard de l’Uprona, c’est au centre-ville de Bujumbura. Choqués, ses locataires disent n’avoir pas tout perdu. La Protection civile appelle la population à faire assurer leurs produits commerciaux.
A 8 heures du matin, des agents de la Protection civile s’activaient pour maîtriser les flammes de cet incendie. 3 camions anti-incendie étaient présents.
Dépités, les locataires de la galerie Mandela peinaient à se retenir. Des pleurs, du désespoir dans leurs visages, ils témoignent n’avoir pas pu sauver leurs marchandises.
« Je suis arrivé alors qu’il y avait déjà trop de flammes et de fumée. J’ai essayé de sauver certains produits en vain », regrette avec amertume Epipode Niyonkuru, propriétaire d’une pharmacie de médecine traditionnelle dans la galerie Mandela.
Il confie qu’il a enregistré de pertes énormes : « Il y avait ces produits médicinaux, des ordinateurs, des livres, des étagères, etc. C’est une perte insupportable ».
Selon un autre propriétaire d’un magasin dans cette galerie, le court-circuit serait à l’origine de cet incendie : « Il y a eu de étincèles et le feu a jailli alors que je venais d’arriver. Je me suis dépêché pour couper les fusibles, mais en vain. J’ai ouvert le magasin alors qu’il y avait déjà beaucoup de flammes, je ne pouvais pas sauver aucune chose ». Et de regretter que la Protection civile ait intervenu tardivement.
Néanmoins, les propriétaires des magasins avoisinants remercient la Protection civile d’avoir rapidement intervenu : « N’eût été l’intervention rapide de la police, tous ces magasins, la boîte de nuit, Le Crystal et les bâtiments abritant le ministère de l’Education auraient pris feu ».
Le propriétaire de la galerie Mandela Lin Ndayishimiye a fait savoir que cet incendie aurait été provoqué par un court-circuit : « Tous les locataires ont chacun son cash power. Un propriétaire d’un atelier de couture a allumé l’électricité et il y a eu une sorte d’explosion par après, d’où l’origine de cet incendie ».
Il confie que des produits, des marchandises et matériels de grande valeur ont été réduits en cendre : « Les pertes sont vraiment énormes. Il y avait une poissonnerie avec des frigos pleins de poissons, des magasins vestimentaires, des bureaux, des salons de coiffure, etc. » Et de tranquilliser que le bâtiment abritant cette galerie est assuré.
Le directeur général de la Protection civile et de la gestion des catastrophes, Anicet Nibaruta demande les propriétaires des galeries et centres commerciaux à toujours réserver un passage pour les camions extincteurs : « Nous sommes intervenus immédiatement, mais vous constaterez que le camion n’a pas pu entrer parce qu’il n’y a pas de passage.
Heureusement qu’on a de longues cordes. Donc, laisser le passage est obligatoire ».
Il rappelle tous ceux qui exercent des activités commerciales à s’engager auprès des maisons d’assurance pour assurer leurs produits commerciaux.
Anicet Nibaruta nie les accusations comme quoi la protection civile a intervenu tardivement. Il appelle la population à toujours laisser le passage aux camions extincteurs pour intervenir le plus rapidement possible. Selon la Protection civile, aucune perte humaine n’a été enregistrée.
Quelques personnes d’origine burundaise se sont spécialisées dans les conceptions et réalisations des bâtiments en tenant compte de la sécurité incendie. Elles peuvent apporter leur expérience en répondant aux réalités surtout qu’il y en a qui ont travaillé au pays. Iwacu peut servir d’intermédiaire en donnant peut-être les coordonnées du responsable de la protection civile pour échanger avec lui. Merci.
Bonjours cher lecteurs Iwacu. Après avoir lu ce sujet sur l’incendie je n’ai pas encore vu aucune solution, raison pour laquelle je voudrais proposé quelques solutions pour éviter que ça ce passer à court et à long terme:
1) pour la protection civil: organiser des séances pour la formation anti incendie dans les lieux comme les marches. C’est à dire les propriétaires des stands doivent participer aux séances anti incendie.
2) pour l’état: obliger les propriétaires des stands ou galeries à acheter des extincteurs. Faire respecter les normes et lés devoirs.
3) En cas d’incendie faire payer les personnes qui ne respectent pas les lois.
» En cas d’incendie faire payer les personnes qui ne respectent pas les lois. »
Les personnes qui ne respectent pas les lois mais qui ont tout perdu dans la catastrophe. Comment ces personnes vont-elles payer alors qu’il ne leur ne leur reste rien (cela arrive souvent)? Là il s’agit de la théorie (probablement lue dans des bouquins). Cela revient à aller chercher du lait dans les cuisses d’un criquet (kurondera amata mu matako y’igihori)!