L’office burundais des recettes a collecté plus de 6.706 millions de francs burundais d’impôt locatif au premier trimestre de 2020. Joseph Ndayizeye, chef du service Gestion de l’impôt sur les revenus locatifs l’a déclaré ce vendredi 3 avril à l’issue d’une conférence de presse.
Selon lui, depuis le mois de janvier jusqu’au 30 mars, l’OBR a enregistré 6.039 déclarations de revenus locatifs. « Comparativement à l’année précédente, où on avait enregistré pour le premier trimestre, un montant de 5.773.262.589 BIF, on constate qu’on a réalisé pour ce 1er trimestre de l’an 2020 une évolution d’un écart de 933.337.090 de francs burundais, soit 14%».
D’après lui, ces résultats s’expliquent par une vaste campagne de sensibilisation des contribuables sur le délai limite de déclaration ainsi que le paiement de l’impôt lancé à partir du 2 mars.
A cet effet, cinq sites ont été créés en dehors des bureaux de l’OBR notamment l’école d’excellence de Ngagara, chef-lieu de la zone Kinama, Cercle Saint Michel, au Petit Séminaire de Kanyosha et le chef-lieu de la zone Rohero. Il a ajouté que les sports publicitaires et animation de plusieurs panels d’information ont été d’une importance capitale.
Le chef du service Gestion de l’impôt sur les revenus locatifs fait savoir néanmoins que le nombre des déclarants est difficile à préciser. En matière d’impôt locatif, on a des données qui changent chaque année. Il se peut qu’une maison qui était louée l’année passée peut ne pas l’être cette l’année suivante ou vice-versa. D’autres maisons peuvent être vendues. Seulement, durant les trois dernières années, les déclarations variaient entre 9.000 et 10.000 ».
Il a tenu à préciser que les déclarations d’impôts communiqués sont celles faites dans les délais conformément à l’article 6 de loi portant réforme de la fiscalité communale.
Cette dernière oblige à tout redevable d’impôt sur le revenu locatif de souscrire une déclaration annuelle avant le 31 mars de l’année suivant celle de l’encaissement des loyers.
Ce cadre de l’OBR a mis en garde que tout retard de déclaration est paiement est passible des pénalités. Et au jour d’aujourd’hui, les sanctions ont déjà commencé pour les retardataires.