Après que la Regideso ait sorti une liste de stations-service approvisionnées en essence ce 12 septembre, de longues files d’attente s’observent devant ces stations. Des conducteurs se disent insatisfaits alors que certains pompistes limitent la quantité de carburant par client.
« Ils ne donnent que 25 litres par client. C’est insuffisant pour nous qui faisons le transport des marchandises vers l’intérieur du pays. Cette quantité est pour les taxis voitures qui circulent dans la ville », explique un conducteur faisant le transport vers l’intérieur du pays, rencontré sur la station-service Oilex située dans la zone urbaine de Nyakabiga. Et de demander aux pompistes à servir chaque client selon ses besoins.
A 10 heures ce 13 septembre, de longues files d’attente s’observent devant la station Oilex à Nyakabiga. La station-service a reçu 37 mille litres d’essence. Les pompistes peinent à satisfaire tous les clients. La police assure la sécurité pour éviter toute désordre devant les pompes. « Dans quelques minutes, ils vont nous dire que le carburant est fini. Comment vais-je rentrer ? », s’inquiète un propriétaire de voiture.
Pour approvisionner un grand nombre de clients, les gérants de cette station-service ont décidé de ne pas dépasser 25 litres par client. Une solution injuste pour certains conducteurs.
« Il fallait au moins récompenser le temps passé en attente et nous donner la quantité sollicitée. Je suis arrivé sur cette station-service depuis dimanche 16 heures. On a épuisé le stock avant que je sois approvisionné », se lamente un conducteur de bus de transport en commun. Pour lui, la Regideso devrait alimenter toutes les stations-service pour diminuer les files observées sur certaines stations-service couramment approvisionnées.
Pour un autre conducteur, 25 litres de carburant ne sont presque rien après des jours de pénurie : « Cette quantité va m’aider à arriver à la maison et conserver le véhicule. Je ne peux pas travailler avec une telle quantité », déplore un chauffeur exerçant le transport en commun entre la capitale économique et Gitega, au centre du pays. Il exhorte les gérants des stations-services à approvisionner les clients en quantité suffisante.
« Qu’on limite la quantité pour servir plus de clients »
Des longues files d’attente s’observent aussi sur les stations-services Lybajas et Sodica situées à Kigobe dans la zone urbaine de Gihosha au nord de la ville de Bujumbura. Elles ont reçu chacune 42 mille litres d’essence de la part de Regideso.
La seule différence est que ces deux stations-services servent les clients selon leurs besoins. Néanmoins, cela aussi cause de problèmes chez les conducteurs. Suite à la quantité limitée de carburant, ils s’inquiètent que peu de véhicules soient approvisionnés.
« Il faut limiter la quantité du carburant par client. Sinon, seuls les premiers seront servis. On n’est pas même sûr que ces stations-service soient approvisionnées demain ». Pour sortir de cette pénurie « chronique », des conducteurs rencontrés à la station-service Sodica suggèrent aussi l’alimentation de plusieurs stations-services dans la ville de Bujumbura.
D’autres stations-service, surtout celles gérées par la société Interpetrol, sont désertes. Pas de mazout ni d’essence.
Ce 12 septembre, la direction de la Régie de production et de distribution d’eau et d’électricité (Regideso) a sorti une liste de 12 stations-service qui venaient d’ être approvisionnées en essence. Elles ont reçu chacune une quantité variante entre 36 mille et 42 mille litres.
Le Président aurait dû nous dire que nous aurons du carburant mais pas en quantité suffisante. Juste pour nous préparer à accepter des petites quantités à la pompe. Maintenant les gens se lamentent parce qu’ils s’attendaient à un approvisionnement normal.
Cette crise fait trembler ibihugu vyifashe. Iwacu ni ukuza turacumbagiza ariko ntivyoroshe.
Reka basi ndabacisheko :
https://www.lepoint.fr/afrique/kenya-ces-chantiers-qui-attendent-le-nouveau-president-13-09-2022-2489833_3826.php
@Kamina
Oya abo utweretse iwabo biragendeka; urwaruka rwacu niyo rwahereye kuraba ko hari ico rworonka kirutunga. Urumva ko ibintu birutana.
Urakoze. Nashaka musome ko naho bicumbagira ko hari ibihugu bitwegereye bitera intambwe mu matora atoroshe arivyo tuvyizere bizodushikira kuko guhiganwa bibereye birateza imbere ubutunzi. Niko niyumvira.
Interpol en disgrâce ?