A travers la pétition en ligne, de nombreux citoyens continuent à réagir suite à l’incarcération d’Agnès, Christine, Térence, Egide et Adolphe.
Tous expriment leur fervent attachement à Iwacu et ses journalistes. Florilège.
«On a le droit à une info équilibrée», ce sont les mots lancés par Fabienne*, sur la pétition en ligne demandant la libération des journalistes détenus d’Iwacu et leur chauffeur et qui fait le tour de la toile depuis la nuit de ce samedi 27 octobre 2019. Fabienne* est loin d’être la seule à avoir exprimé son point de vue.
James*s’est inscrit dans cette démarche de soutien «parce qu’il est urgent que soient relâchés ces journalistes qui exerçaient leur noble mission de collecte de l’information». A sa suite, Aboubakar* fait l’éloge de la liberté d’expression qui est «un droit inhérent à tout être humain sur terre».
Justine* avance l’injustice dont seraient victimes les journalistes d’Iwacu et leur chauffeur: «Il ne faut jamais céder à l’injustice d’où qu’elle vienne. Sur ce, je demande la libération de ces innocents journalistes».
Quant à Paula:«La liberté d’information est un droit fondamental garanti par la Constitution burundaise et d’autres instruments juridiques ratifiés par la République du Burundi». Et d’ajouter: «Aller à la quête de l’information n’est pas un crime».
De son côté, Hector* défend la transparence de l’information qui est «bénéfique à tout le monde: le gouvernement, l’opposition et l’ensemble des citoyens». Pour Pierrick*, la liberté de la presse est essentielle à toute démocratie.
Last but not least, Dukundane* en appelle à l’altruisme: «Aimons-nous les uns les autres».
* : Nom d’emprunt