Le secrétaire général du parti Frolina a mis en place ce dimanche 10 juillet à Rumonge de nouveaux dirigeants des comités provinciaux de ce parti dans les provinces de Bujumbura dit rural, Bururi, Makamba et Rumonge. Mais le tombeur du leader historique de ce parti, Joseph Karumba, ne reconnaît pas cette réunion. Adrien Ndayiragije, l’actuel président du Frolina qualifie de frondeurs ceux qui l’ont tenue.
Mais ce n’est pas l’avis de Vianney Nikonarusanze, secrétaire général du Frolina (Front pour la libération nationale) qui a proclamé publiquement la composition de ces nouveaux organes du parti dans ces quatre provinces.
Il a souligné que ces réunions vont déboucher sur la tenue d’un congrès national. Au cours de ces assises, il sera procédé à l’élection des organes dirigeants du parti conformément à l’acte d’engagement signé par les membres du bureau politique et approuvé par le ministre de l’Intérieur et de la Formation patriotique en date du 26 février de cette année.
Le secrétaire général du Frolina a tenue à clarifier qu’il reconnaît jusqu’aujourd’hui Adrien Ndayiragije comme président du parti même si il n’était pas présent à la réunion.
Vianney Nikonarusanze a indiqué que le parti Frolina n’est ni dans les partis de la mouvance présidentielle encore moins de l’opposition mais que ce parti est à cheval.
Le secrétaire général du Frolina a indiqué que Joseph Karumba, le président fondateur de ce parti reste président d’honneur.
Selon lui, cette réunion s’inscrit dans l’optique de redynamiser les organes du parti.
Contacté, Adrien Ndayiragije, président du parti Frolina a qualifié ceux qui ont organisé cette réunion de frondeurs. D’après lui, la présidence du parti n’a pas été consultée. «Ce sont des frondeurs et les décisions prises sont nulles et de nul effet», a-t-il martelé.
Le président du Frolina indique que le parti se porte bien. «Pour preuves, nous avons été invités aux prochaines négociations inter burundaises qui vont débuter ce mardi à Arusha».
Signalons que le président fondateur de ce parti Joseph Karumba a été éjecté de ce parti, il y a plus de 3 ans. Il vit aujourd’hui en exil.
Signalons que ce parti a vu le jour en Tanzanie, il avait une branche armée, les FAP(Forces armées populaires). La plupart de ses combattants ont été intégrés dans la police et dans l’armée burundaise.
La NYAKURISATION continue mais je ne sais pas si elle servira les causes du CNDD-FDD car apparemment c’est la débandade totale dans ce parti qui a fait du Burundi le pays le plus pauvre du monde mais aussi un des plus corrompus et des plus affamés! Un bilan qui parle de lui-même et qui est plutôt désastreux… !