En l’espace d’un mois, cinq magasins de la capitale ont été braqués par un groupe de trois personnes armées et non encore identifiées. La police affirme que des enquêtes sérieuses sont en cours pour le démanteler.
« Ils nous ont menacés, ils ont emporté tout l’argent de la caisse principale qui regroupait nos entrés du 1er au 3 août », se plaint un des employés du magasin Heliodore sise dans la commune de Rohero, le long de l’avenue JRR. C’était ce 3 août vers 22h40.
Par la suite, poursuit-il, ils se sont précipités vers une autre caisse pour prendre l’argent provenant de la vente des cartes de recharge, ont pris tous les fromages importés et 30 bouteilles de vins. « C’est la 2ème fois en moins d’un mois que ces malfrats viennent nous importuner. Ils étaient ici le 8 juillet, presque à la même heure, et il y a toujours une voiture qui les attend dehors pour repartir en toute sécurité. »
Il affirme qu’il peut facilement reconnaître la personne qui portait une tenue militaire. Le coup a duré une vingtaine de minutes et derrière ce magasin se trouve l’Etat-major de la FDN.
Il fait une description de ces bandits : ils sont toujours à trois à visage découvert, l’un est habillé en tenue militaire avec une AK47, les autres, en civil, ont des pistolets, des grenades et des poignards. Cet employé se lamente du départ, il y a huit mois, des policiers qui assuraient leur sécurité : « Pourtant, ils étaient là parce que nous avions fait une demande officielle au niveau de l’administration. »
Le 2 août, c’était le tour du magasin « Kwa mwarabu »situé dans la commune de Kinindo. L’un des vendeurs décrit le même groupe, la même tactique et accoutrements, sauf que l’un portait un costume. « Ils ont pris tout l’argent de la caisse et les clients ont été dépouillés de leur argent, portables et objets de valeurs tout en étant couchés par terre. Le braquage a duré moins de 5 minutes. » Les autres magasins cambriolés sont Dodino (12 juillet) situé le long de l’avenue du large, Belladone (5 juillet) situé sur la Chaussée du prince Louis Rwagasore, Heliodore (8 juillet) et Escale du Bien (1 juillet).
Le porte-parole de la police, Opc1 Hélménégilde Harimenshi, indique qu’« une enquête est en cours en collaboration avec les victimes pour les appréhender. »
Je conseillerais aux propriétaires de ces magasins d’installer les caméras de surveillance et je pense que c’est pas trop chers compte tenu du bénéfice tiré du commerce. Nous devons apprendre à renforcer notre propre sécurité sinon la police ne saura pas être partout. A bon entendeur salut!!!
Installer des cameras n’empêche pas les voleurs de cambrioler. Ils sont juste filmés. Cela facilite qu’ils soient facilement retrouvés.
D’un autre côté cela peut augmenter la violence des individus . Ils peuvent exiger la destruction du matériel d’enregistrement.
Tout est relatif
Je proposerais aux responsables des magasins de veiller eux-mêmes à leurs propres sécurités. Ne croyez pas que nos institutions de sécurité, sont de nos jours, sécurisants : gangrénées par la corruption, le mauvais leadership, le désordre, « mpemuke ndamuke, le disfonctionnement de la justice……….enfin, on ne reçoit que ce qu’on mérite : le leadership dd! « twabatora tubona, utora nabi ugatwagwa nabi ». NI MWIRARIRE NDABASAVYE. aha twimirije habi, ntaco turabona!!!
Naho bofatwa bakavuga abo bakorana ntimwobura ibindi mwumva du genre: Bazohanwa ku gatwe kabo. Ako gatwe gasigaye gatwengeje ndababwire.
Hahahaha
Tu m’as fait rire mais c’est pourtant la vérité
Monsieur Harimeshi, ça c’est quand même un mensonge. Quel genre d’enquête vous allez mener avec les victimes? Ils vous ont déjà livré les faits.
Première piste: Pourquoi vous avez retiré les policiers qui montaient la garde? Qui a donné l’ordre? Nous voyons plein de policiers qui passent à longueur de la journée à jouer aux cartes ( cf. Audit des postes de la PNB), des policiers qui déambulent derrière des gens dits » administratifs », soit disant assurer leur sécurité, tout ce monde est payé par les impôts de ces contribuables qui sont braqués et qui seront acculés de fermer, puisque leur magasin sont « insecure ». Cessez cette langue de bois M; le porte parole de la PNB.
Deuxième piste: La police doit s’ingénier à trouver des stratégies. Je vous en propose une si vous voulez la prendre. Dans ces lieux publics convoités, poster un policier en civil mais de confiance qui joue le vendeur mais connecté sur un poste de police ou une société de gardiennage. Il suffira d’appuyer sur un bouton pour lancer l’alarme. mais encore faudra-t-il que cela marche parce que les policiers ne sont plus commandés. Ils seront au bistrot.
Et dans tout ca les cameras de sécurités?
Quand meme il faut être sérieux et vous proteger au lieu de crier a une police qui probablement fournissent le gros de ces bandis.
Nous sommes a la periode Mobutu, les dignitaires tirent l’argent dans leurs services et les hommes en armes utilisent leur armes pour KWIYUNGUNGANYA, si Bunyoni, les generaux et les autres constuisent, que doivent faire le caporal pour trouver une primus qui ne cesse de grimper le prix?
Dans ce cas, il tres necessaire de se proteger: cameras de securite, une arme a feu a la maison, des veilleurs, ….
Pourquoi ne pas dresse des portrait robot de ces malfaiteurs et les publies partout? Igisagara ni gito…! Sinon je n’ai jamais vu ce genre d’enquetes aboutir, il faut tout simplement agir!
Ivyo muri kino gihugu bisigaye bigoye.
Je pense qu’ils ne sont pas tous civils et ça n’étonnerait personne dusanze babikora bashigikiwe kandi bakingiwe.
La question qu’on devrait poser à nos CHERS dirigeants ko babima aba policiers babasavye nibugara ces commerces kubera ubusuma L’Etat trouvera où les impôts qu’il ne cesse d’augmenter.
Je parie qu’ils ne se posent meme pas cette question
Et la police trouve mieux de courir derrière ceux qui étanchent leur soif après ou avant les « heures de travail ». Et pendant ces heures d’attaque, les pic-up achetés pour intervenir sont garés devant les cabarets où les généraux et grands officiers de la police baba bariko bafata rimwe.
Gerageza mushire ho ama cameras caches, yofasha.
Ce n’est qu’au Burundi qu’on peut cambrioler un magasin se trouvant devant l’état major.
Pas une x mais 2, birasiga