Dimanche 22 décembre 2024

Politique

Ils promettent des élections libres et transparentes

12/04/2024 Commentaires fermés sur Ils promettent des élections libres et transparentes
Ils promettent des élections libres et transparentes
Evariste Ndayishimiye : « Il ne faut pas que les journalistes, soient des sympathisants ou des partisans ou encore des complices en ouvrant ou en fermant leur micro pour tel ou tel autre candidat ! »

Au lancement officiel de la campagne d’éducation civique et électorale pour les élections de 2025, la Commission Electoral Nationale Indépendante (CENI) et le Président de la République convergent sur l’organisation et le déroulement des élections en toute transparence, inclusives, impartiales, crédibles, et légales.

Dans un stade Ingoma de Gitega plein à craquer, les promesses sont sans détours. Devant le public, les leaders politiques, religieux, les membres du gouvernement, … ce vendredi 12 avril restera dans les annales de l’histoire.

Le discours du président de la CENI et celui du Chef de l’Etat se ressemblent comme deux gouttes d’eau. En communiquant sur la vision, l’objectif et les missions de la Ceni, son président, Prosper Ntahorwamiye n’a pas caché son enthousiasme d’avoir été choisi pour piloter les élections de 2025.

C’est un honneur de m’avoir vu confié cette tâche combien importante dans la vie d’un pays démocratique : « Dieu ne choisit pas celui est capable mais plutôt donne les capacités à celui qu’il a choisi. Je suis sûr et je vous promets de faire tout mon possible afin de ne pas vous décevoir », a-t-il souligné tout en déclarant que lui et sa commission vont s’inspirer des élections précédentes de 2020.

Il a en outre fait savoir que la Ceni les prendra comme repère et améliorera ce qui a été bon pour rendre ces élections prochaines meilleures, apaisées, démocratiques que les autres.

Prosper Ntahorwamiye : « Nous organiserons les élections de 2025 en toute transparence, inclusivité, impartialité, crédibilité, intégrité et respect de la loi ! »

« Nous n’aurons pas besoin de beaucoup de chose, ceux qui nous ont précédé nous ont rendu la tâche facile en donnant des bases démocratiques et des moyens matériels », s’en est-il félicité.

En annonçant le calendrier électoral, il a indiqué que jusqu’à présent chacun des membres sait correctement la tâche au moindre détail qu’il lui est confiée.

« Encore une fois, je déclare solennellement que nous organiserons les élections de 2025 en toute transparence, inclusivité, impartialité, crédibilité, intégrité et respect de la loi », a tenu à tranquilliser, le président de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye.

« La démocratie appelle à la transparence et l’impartialité »

Promettant que les élections sont les signes évidents d’un pays indépendant et souverain, le président de la République a reconnu que ces élections organisées au niveau national, communal et collinaire seront plus démocratiques que celles de 2020.

D’après lui, à chaque scrutin organisé depuis l’indépendance, le Burundi va en s’améliorant vers la véritable démocratie. Il a fait savoir qu’un pays qui est capable de financer avec ses propres fonds ce processus, évite l’ingérence étrangère qui a tendance à dicter ses propres volontés.

« Je reçois des appels de ceux qui veulent donner leurs contributions et ce geste me touche énormément qu’il y’ait des Burundais qui ont déjà compris le bien fondé de notre souveraineté ».
En 2025, a promis le président Ndayishimiye, cette contribution sera volontaire et non obligatoire, aucune pièce d’argent ne sera retranchée à la source ou sur un compte bancaire.

Comme il l’a indiqué, aucun pays au monde qui demande des financements pour ses élections ne pourra pas prétendre d’être souverain.

« Celui qui veut donner sa contribution, est le bienvenu mais qu’il n’imagine pas qu’il a droit à nous dicter ses volontés », a-t-il indiqué. Pour Evariste Ndayishimiye, la démocratie qu’il veut est une démocratie participative, inclusive et impartiale.

Il a promis à titre d’exemple que lui et son gouvernement ne favorisera aucun candidat au détriment de tel l’autre, quelle que soit son appartenance politique, sociale ou régionale.

En matière d’équité et de transparence, il a appelé aux médias, l’administration, la magistrature à ne pas s’ingérer ou être un obstacle à un candidat quelconque si la loi l’autorise à se faire élire.

Selon lui, en informant les citoyens de la tenue des élections, des programmes des différents candidats, ils ont un effet sur la participation politique.

« Les journalistes et la société civile jouent un rôle clef dans l’organisation et le déroulement des élections démocratiques. Ne soyez pas des sympathisants ou des partisans, encore moins des complices en ouvrant ou en fermant votre micro à tel ou tel autre candidat ! »

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