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Il y a une année, Jean Christophe Matata quittait ce monde : une association créée en son hommage

05/05/2013 Commentaires fermés sur Il y a une année, Jean Christophe Matata quittait ce monde : une association créée en son hommage

Le 3 janvier 2012, la famille et des chanteurs burundais commémoraient le 1er anniversaire du décès de Jean Christophe Matata, qui, selon eux est un grand artiste dans la région des Grands Lacs et dans le monde. En son honneur, un groupe d’amis et de fans ont créé une association sans but lucratif dénommée Centre Culturel Matata Jean Christophe (CECUMA).

<doc2557|left>Pour Léonce Ngabo, un des artistes-chanteurs burundais et président de l’association, l’objectif principal est de créer un espace de promotion, de revalorisation et de rayonnement de la culture et des arts burundais. Cette association est agréée par l’ordonnance ministérielle no 530/2739 du 20 décembre 2011. Un grand concert public est organisé, dit-il, par l’association dimanche 8 janvier, de 15 heures à 18 heures, sur le terrain de football en face des bureaux communaux de Kinama.

Qui était Jean Christophe Matata ?

<doc2558|right>Né à Kinama le 20 août 1960, il fait partie du groupe Mihigo des Grands lacs à 18 ans et compose ses premières chansons avec succès comme{ Amaso akunda} (Les yeux qui aiment), {Mukobwa ndagowe} (fille, je suis malheureuse),…A l’époque il est accompagné par d’autres chanteurs comme Jean Alexis, alias Legola, Guillaume, Sadiki, Aron Tunga,…
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> [Ref/ Sinzokwibagira mama->http://www.iwacu-burundi.org/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2506]
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Dans les années 1980, appuyé par Fabien Bizimana, un producteur, Mihigo des Grands Lacs produit ses premiers albums de chansons de variétés burundaises sur cassette, au Rwanda. Au début des années 1990 à cause des troubles sociopolitiques au Burundi et au Rwanda, Jean Christophe Matata s’exile en Belgique.

Il y continue sa carrière musicale en produisant des albums et en effectuant des tournées en Europe et en Amérique du Nord. En 2008, Matata décide de rentrer définitivement au Burundi. Il installe un studio d’enregistrement à Bujumbura où beaucoup d’artistes vont produire leurs albums. Fin 2010, il est invité par la communauté burundaise de l’Afrique du Sud pour y effectuer une tournée d’animation lors des fêtes de fin d’année.

Hélas, l’auteur de {Nyabaranda} (années 1980-1981), une chanson où il s’insurge contre l’impitoyable cliente du cimetière situé au sud de Bujumbura (la mort, NDRL), s’éteint le 3 janvier 2011, emporté par une pneumonie aigüe, selon la version officielle.

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