Dans la nuit du 13 au 14 août 2004, une catastrophe s’abat sur le camp des réfugiés congolais Banyamulenge à Gatumba non loin de la frontière avec la RDC. Une attaque rebelle fait 166 morts et 116 blessés. Abbas Mbazumutima, alors journaliste à la radio Bonesha, témoigne. Il rappelle cette conversation avec Pasteur Habimana, alors porte-parole des FNL.
C’est la nuit, je n’ai pas de sommeil, et pourtant la journée n’a pas été de tout repos. Quand, soudain, le téléphone sonne. C’est l’administrateur de Mutimbuzi, Louis Niyonzima.
Notre rédaction l’appelait affectueusement ’’Mgororo’’, un terme swahili pour désigner la crise. Il m’apprend que le camp abritant les réfugiés banyamulenge de Gatumba venait d’être attaqué et qu’il y avait plus de 50 morts et 60 blessés.
Il est 2 heures du matin. J’appelle aussitôt quelques journalistes. L’administrateur m’appelle encore une fois. Le bilan vient de s’alourdir. Il me parle de plus de 80 morts. Hécatombe ! Arrivé à la radio Bonesha FM, j’appelle directement l’administrateur Niyonzima pour une interview. Il avait des larmes dans sa voix.
Un appel intrigant
Il est 5 heures et demie, c’est l’heure de la vérification des papiers, des interviews avant la présentation du journal. La journée s’annonce mal avec ce carnage de Gatumba et surtout avec un bilan qui s’alourdit au fil des heures. L’administrateur Louis Niyonzima appelle encore une fois la rédaction pour annoncer que le bilan annoncé est à changer. Il y a découvertes d’autres cadavres, d’autres blessés.
Soudain, le téléphone sonne et c’est Pasteur Habimana en personne qui est au bout du fil : « Monsieur le journaliste, faut pas aller raconter n’importe quoi, c’est bel et bien nous les Palipehutu-FNL qui avons attaqués ce camp. Les jeunes banyamulenge voulaient empêcher notre progression et nous avons riposté ».
« Mais M. Habimana, vous vous rendez compte de ce que vous revendiquez-là ? Il y a plus de 80 morts ! », lui répondis-je pour l’amener à prendre conscience de ce qu’il avançait. Il est resté têtu, me répétant que son mouvement assumait. Je n’ai pas diffusé ce son, il était, à mon avis, plein d’arrogance.
Ce n’était pas un message positif pour la postérité, surtout pas à diffuser dans une radio ayant comme ligne éditoriale, la réconciliation nationale et la promotion des droits de l’homme. J’ai longtemps médité sur ce coup de fil de Pasteur Habimana : « Pourquoi est-ce qu’il s’est empressé de revendiquer cette attaque meurtrière ? »
Le choc
J’étais angoissé quant à l’idée de me rendre à Gatumba. Un silence de mort régnait dans la jeep de reportage, chose inhabituelle pour des journalistes qui sommes plutôt bavards. Bien que l’interview faite avec l’administrateur de la commune Mutimbuzi et le reportage à l’hôpital Prince Régent Charles, qui venait d’accueillir plus de 50 blessés, me permettaient d’être aguerri, j’avais la gorge sèche.
Plus le véhicule s’approchait de Gatumba, plus la tension montait. Une voix intérieure semblait me chuchoter, m’encourager. Il est presque 6 heures et demie quand le 4×4 franchit le Pont de la Concorde. Gatumba, qui est toujours animée d’habitude, ressemble à une ville fantôme. Il y a peu de mouvements, à part un ou deux véhicules du CICR qui évacuent les blessés. Des sirènes et des gémissements déchirent le silence.
Les habitants de Gatumba restent terrés chez eux. Les plus téméraires se tiennent debout devant leurs maisons, très peu osent s’aventurer, en curieux à la sortie de cette localité vers la frontière avec la RDC où se trouve le lieu du drame, le camp de transit servant d’abris temporaire aux réfugiés Banyamulenge, des Tutsi congolais. Mais aussi d’autres Congolais comme les Bambembe et les Bafulero. Il y avait aussi quelques rapatriés Burundais sans terres rentrés d’exil. Ces réfugiés n’étaient pas mélangés : les Banyamulenge avaient leur abri de fortune couverts de bâches vertes à part.
Mais avant d’entrer dans ce camp à moitié détruit par le feu, une sorte d’effluves bizarres, de viande rôtie mêlée de roussi, alerte tous les journalistes. Cet étrange fumet était très fort. « Même si Gatumba est réputé pour ses grillades, qui peut oser prendre une brochette à cette heure-là du matin et dans un village en deuil ? », demande un des reporters, une façon de rompre le silence. Personne ne tentera une réponse.
Aussitôt arrivés sur les lieux, les journalistes s’empressent de sortir du véhicule : premier électrochoc et réponse à l’énigme de tout à l’heure : deux corps sont en train de brûler juste à l’entrée du camp. Quelques photographes et deux cameramen courageux prennent quelques images mais après quelques minutes, ils arrêtent. Frappés de stupeur, ils baissent les bras, impuissants face au sinistre, aux scènes lugubres mais ils se frottent les yeux qui restent écarquillés: c’est l’horreur à l’état pur.
Au vu des corps calcinés, noircis par la fumée, des femmes rescapées se mettent à pousser des cris de désespoir, à pleurer à chaudes larmes. Un jeune homme qui avait réussi à s’échapper en déchirant la tente pleure devant la dépouille de sa mère. Le corps inerte de sa petite sœur était méconnaissable : il était tout noir, les brûlures était profondes, les os de ses doigts et une partie de son tibia étaient visibles, son visage était à moitié carbonisé.
Quelques hommes courageux s’empressaient de couvrir de pagnes tous les corps brûlés ou mutilés. La plupart de personnes tuées avaient visiblement été achevées à la machette : les entailles étaient profondes, les blessures béantes. La ronde des mouches, pareille à celle des vautours à la vue d’une proie, avait commencé au dessus de tous ces corps sans vie.
Des cris de douleur s’amplifient à la découverte d’autres personnes tuées atrocement. On implorait ’’Nyagasani’’, Dieu en Kinyarwanda. Parmi ces gens, il y en a qui avaient le crâne fracassé, d’autres avait été poignardés, très peu avaient été tués par balle. Des corps déchiquetés laissaient penser que les bourreaux avaient utilisés des grenades avant de mettre le feu aux tentes abritant ces Banyamulenge.
Même tous ceux qui se croyaient coriaces n’ont pas retenu leurs larmes à la vue de cette scène macabre d’une mère et ses deux bébés, des jumeaux, tous tués à la machette, baignant dans une mare de sang.
Parmi les images horribles de ce carnage d’une bestialité inouïe, il y a également cette jeune maman tuée à bout portant d’une balle dans le dos alors qu’elle tentait peut-être de protéger son bébé en se servant de son corps comme bouclier.
Ses bras sont restés largement déployés, figés dans un geste de supplication ou d’invocation. Peine perdue son nourrisson sera tué d’une balle dans la tête : un gros trou dans un tout petit crâne.
Il y avait des douilles un peu partout aux alentours de ce camp et surtout à l’extrême ouest de la brigade de Gatumba. « C’était pour empêcher toute intervention », diront des témoins.
Des larmes, et encore des larmes
Un cameraman de l’agence Reuters, Jean Pierre Harerimana, vient me trouver dans un coin, je sanglotais. Je ne pouvais pas m’imaginer comment un homme pouvait se permettre une telle animosité : pour pouvoir tuer, il faut d’abord tuer quelque chose en soi, son humanité. Le pauvre cameraman me disait qu’il ne parvenait pas à prendre des images. Il regardait sans cesse du côté de l’objectif de son appareil pour voir ce qui clochait. « Tout est en ordre, c’est peut-être ton objectif qui est en panne », lui répondis-je pour le tranquilliser. De grosses larmes dégoulinaient de ses yeux. Il s’est vite essuyé les yeux. Non loin de là, un photographe d’une autre agence étrangère pleurait. Plus loin, des cris de douleur poussés par une journaliste de la radio Isanganiro, Chantal Gatore. « Même les grands reporters chialent et sanglotent face aux scènes pareilles », dira un autre journaliste.
Sauvé par un « deuxième bureau »
Il n’était pas facile de trouver des témoignages mais un homme se présenta : un ressortissant de la communauté des Banyamulenge, un rescapé. Il avait passé la nuit chez sa deuxième épouse dans une des tentes qui servaient d’abris aux autres Congolais, essentiellement des Babembe. Cette rangée de tentes a été épargnée.
Notre homme affirmait avoir tout entendu, tout vu : «Avant chaque rafale, ils poussaient des Alléluias, des coups de sifflet, ils chantaient même et j’entendais des gémissements des personnes qui mouraient ou qu’ils achevaient. Ils parlaient kinyarwanda, kirundi et kiswahili et d’autres dialectes de l’est du Congo. Je les distinguais très bien, je suis de la région et l’épouse qui me reste est de la communauté des Babembe ».
Il affirmait à demi-mot que les combattants du Palipehutu-FNL et les Maï-maï associés aux rebelles rwandais du FDLR, en guerre contre le RCD Goma d’Adolphe Onusumba, étaient responsables de cette attaque. Un expert onusien venu sur les lieux dira qu’il y a du vrai dans ces propos, que ce crime profitait moins aux rebelles burundais.
D’autres témoins nous parlaient d’une poudre utilisée par les assaillants pour brûler les tentes. Plusieurs autorités dont le président de la République Domitien Ndayizeye et la Représentante spéciale du Secrétaire générale des Nations Unies au Burundi, Carolyn Mac Askie sont venues réconforter les rescapés.
Que de cercueils
Ce jour-là, l’administrateur de la commune Mutimbuzi a fait la plus grosse commande de sa vie : « 168 cercueils. Il y a eu finalement 166 morts et 116 blessés. Le vice-président de la RDC, Azarias Ruberwa qui est de cette communauté des Banyamulenge venait de faire une visite au Burundi. Il était à Goma quand ce carnage a eu lieu. Il est revenu le lendemain pour prendre part aux cérémonies d’inhumation de ces corps », se rappelle Louis Niyonzima. Que d’émotions, de larmes, de cris, de sanglots et de chants le jour de l’enterrement de ces victimes de la barbarie humaine.
Ndafise ikibazo naburiye inyishu,abashingwamanza babiri iyo baburanira ababashinze imanza zabo bigashika hagatsinda uwotsinzwe,ivyo twovyita ubucamanza bw’ukuri.
Ni ukuri ababishe nibacirwe urubanza,ARIKO mutohoze neza kuko kuba vyaremejwe na Habimana ntibica bivugako vyakozwe na Fnl,ni ukurondera neza m’ukuri ko ari Fnl,kuko burya abashingw’amanza ntibatsindanishiriza abo baburanira ngo nuko abaribo bafise ukuri.
Fnl irashobora kubariyo canke ntibeyo,gufatira kuvyo Habimana yavuze twovyita ngo: »SEARIMI KABI YATANZE UMUROZI GUPFA »,aha ntihari mu butungane,hari mu muryango mu babanyi kuko bishe bafatiye kuvyavuzwe ntibafatiye kuwaroze.Leta canke iyo HRW igafatira ku majambo ya Habimana igahana Fnl idatohoje ko Habimana bashobora kuba baramuhaye impera y’ukwiyambika ibara atakoze,aho uwabikoze azoguma yijandajandira hahanwe Fnl kandi atariyo yabikoze,buce buba bwabucamanza bwo mu muryango.Mbe Samandari iyadasigurira umwami inkuru y’inyabutongo,iyo HRW na leta ya Nkuru itazi gutohoza umwami yari gucirwa uruhe?nurwo rwa Fnl.
Koresha itohoza kandi ukuri kw’ivyabaye mu Gatumba kurazwi kwose mugabo kubera isi iganjwe n’ikinyoma hazohanwa abatakoze icaha,ario ikiremesha nuko vyose vyishurirwa aha kw’isi.
Ubutungane nibukore non seulement sur Agathon et Habimana , mais aussi bien que sur n’importe quelle personne qui a trempe dans les tueries qui ont endeuille notre pays.
Un génocide rampant des TUTSI dans la région des Grands-Lacs!
Pppppffff …N’importe quoi! Vous n’avez donc aucune autre chose en bouche que de dire des âneries pareilles? ça fait pitié
Seigneur!!!
@Ndayishimiye Serges
Là tu invoques le Seigneur avec trois points d’! juste devant ces quelques cercueils devant toi. Je me demande cependant quel genre d’exclamation tu aurais fait devant les centaines de milliers de corps inanimés ou agonisants de hutus innocents massacrés en 1972 par les militaires extrémistes tutsis sous Uprona? Ils n’ont pas eu l’honneur d’être enterrés en toute dignité. Ces corps ont été jetés dans des fosses communes comme du ramassis, et d’autres précipités dans des lacs et rivières pour effacer toutes traces de génocide opéré sur eux.
Je suis d’accord avec la justice kandi uwo wese afise ico yagirizwa abazwe bimwagiriye avyishure canke abizire.Ariko Abarundi babe hange ntihabe abakurikiranwa nabadakurikiranwa!Donc,ubutungane kuri bamwe kubandi ntihabe ubutungane!Jewe mpora nibaza igituma akarere kafashe Palipehutu-fnl nk’abaterroriste hama ONU nayo ati oya sibo.Ati naho bavyiyemereye ntacemeza ko aribo!?Aho muze muhagema ibango!Jewe ndaba birashoboka ko Pasteur yari kumabwire y’abandi bantu atari abari barongoye palipehutu-fnl.Ikibi kandi kizana ibibazo vyinshi n’uko abari barongoye palipehutu-fnl bataciye bamukura canke bamwake amabanga yari ajejwe!Ico bikoze co,birababaje kubona hicwa abantu ukuri aho.Ariko ntimuze mwiyibagiza n’abandi barundi injojo bishwe n’abantu batandukanye kandi abo bantu bose bakaba bari aha I Burundi.Ikindi,iciza n’uko hotangura dossier y’abanyamahanga gusumba dossier zabarundi!?
Une seule chose est sure : Dieu est Grand ! Tôt ou tard ils vont tous payer kandi uwicishije n’inkoho azokwicwa n’inkoho uwicishije n’umupanga azokwicwa n’umupanga!! qui sait ko atazopfa arushe plus k ces innocents! Nayo justice burundaise est trop nulle n’y compte pas kiretse ce gouvernement ituvuye imbere kuko on en a marre!!
L’histoire du Burundi contemporain a été ponctuée de massacres, d’assassinats ciblés et de ce que certains appellent génocides. Je crois en toute sincérité qu’il nous faudra beaucoup de courage et de sagesse pour nous dire la vérité et construire la base d’un savoir-vivre-ensemble pour les générations à venir. Tenez: est-ce que l’État burundais présentera des excuses publiques aux familles dont les membres ont été transpercés de lances aux pieds par les rois de génération en génération ? Rien n’est moins sûr. Parlant de massacres ou génocides: 1962, 65,68,72,88,90,93….-j’en oublie peut-être certains-ont été commis par des Burundais contre des Burundais. Des gens comme Arthémon ne se la coulent pas douce à Bujumbura alors que certains les accusent d’être des planificateurs de massacres à grande échelle alors qu’ils étaient sensés protéger TOUS les Burundais ? Je crois que de pseudo-analyses sectaires ne servent à rien. Elles sont même contre-productives et dangereuses du moment qu’elles ne cherchent pas à mettre le doigt sur les causes profondes de ces cycles de violence entre compatriotes. Les gens qui savent ce qui se passait au sein des mouvements armés vous diront qu’il n’est pas judicieux d’accuser un tel ou tel si facilement car chaque position formée de gens dont la structure ne favorisait pas vraiment le strict respect de la hiérarchie comme dans un corps unifié (comme l’armée). Dire qu’il faut crucifier Rwasa, c’est faire preuve de sectarisme et lui nier la présomption d’innocence. Les gens de bonne foi et bien informés vous diront que Rwasa était à l’extérieur du pays lorsque le massacre de Gatumba a eu lieu. Et personne n’a jamais apporté une preuve ou même un soupçon comme quoi il aurait donné un ordre quelconque dans cette tragédie. Je sais que je ne me fais pas que des amis en affirmant ceci mais je l’assume. Au Congo voisin, allez chercher les estimations de l’ONU sur le nombre de morts suite à la guerre de 93 et la poursuite du FPR des populations hutu du Rwanada et du Burundi en 94 et les années qui ont suivi: plus de 3 millions de morts! Mais eux, ils étaient loin des caméras et ils n’ont pas été pleurés. Et pourtant, comprenez-moi bien! La mort violente d’une seule personne est une mort de trop. Burundais, Rwandais, Congolais, Tutsi, Hutu, Banyamulenge…ils sont tous égaux et ont tous droit à la vie et à la vérité. Mais gardons-nous de partir à la chasse aux sorcières et espérons que la CVR nous apportera plus de lumière sur tous les sombres événements qui ont endeuillé notre patrie.
Barundi, Barundi kazi, au Burundi personne ne peut juger personne.
Reveillons-nous chers compatriotes. Jusqu’à quand allons nous continuer à nous
faire rouler dans la farine?
Cette histoire de massacres des banyamulenges n’a été autre chose qu’un des sacrifices
de son propre sang par le Rwanda et associés pour accuser l’armée congolaise du génocide
afin de les coincer en les écartant de leur propre armée et ainsi s’accaparer de leur pays.
Le projet se racontait très bien dans les cabarets, au bureau comme dans les familles.
De près ou de loin, nous avons tous un ami, un voisin ou un parent qui a combattu au congo
à l’époque de Buyoya. Qui n’a pas vu ou entendu les blindés Burundais traversser la frontière?
Combien de vaches nos anciens militaires sont rentrés avec du congo?
Souvenez-vous que Ruberwa avait publiquement accusé l’armée congolaise et les Maïmaï
du génocide. Cette accusation a été relayée par le rapport de l’ONU.
Les pauvres congolais, ignorant la stratégie du Rwanda et alliés, ne savaient pas quoi faire.
Toute la communauté internationale était contre eux, bien sûr que c’était le travail des
lobbies des multinationales et certaines puissances patronnes du rwanda.
Il a fallu que Le FNL dise ce qui s’était réellement passé dans ce camp pour que l’ONU ait honte et change de cible. Parce que ces gens là savaient.
C’est par après que nous avons appris que des camions de ravitaillement venaient régulièrement
du Rwanda(Nourritures, armes et combattants).
Et les preuves sont là. Pourquoi l’ONU ne veut plus en parler?
Et puis autre chose. Les Burundais qui sont nés au Congo, au Rwanda, en Tanzanie… sont tjs
les bienvenus au burundi et personne n’a le droit de leur refuser l’entrée car le Burundi c’est
aussi leur pays. Comme les congolais qui sont nés au Burundi, nous les voyons aller et venir entre
le Burundi et le Congo. La RdCongo est leur pays. Certains sont même devenus Burundais.
Pourquoi le Rwanda ne veut pas accèpter les Banyamulenge? Tout simplement pcq ils sont Rwandais mais nés au Congo? Combien des Rwandais qui sont nés au Burundi et en Uganda et aujourd’hui sont rentrés chez eux au Rwanda?
Qui se rappellent des Rwandais de Mushiha? Ils seraient aujourd’hui les Banyamulenge du Burundi. Heureusement que Bagaza était un visionnaire, il les a dévancés en les renvoyant chez eux sans négociations.
Le Burundi a ses propres problèmes, ses propres génocides, et jusque là, personne ne sait par où
commencer pour juger les coupables. Au Rwanda il y a eu le tribunal Gacaca pcq il y a eu des vainqueurs qui se sont mis à juger les vaincus.
Au Burundi il n’y a eu ni vainqueur ni vaincus.
Et dire que ce Habimana Pasteur, de son vrai prénom Mathusalem – de même que les NDIHO de monde – pourrait se retrouver membre du CVR !!!
Nota: non content que le journaliste n’ait pas daigné diffuser son scoop maccabre, Habimana a appelé une entrevue à un autre journaliste qui l’a bel et bien diffusée. Des années plus tard, sentant la soupe chaude, le génocidaire prétendra que quelqu’un a imité sa voix …
Tous les auteurs des massacres doivent être arrêtés. La justice doit être faites non seulement pour les banyamulenge mais aussi pour tous les gens qui ont été victimes des massacres au Burundi.
Je préfere le système DD (même si ce sont eux les instigateurs et exécutants des massacres de Bugendena, Teza et Buta) que voir le FNL au pouvoir. Partout où ils (FNL) attaquaient et tuaient, leur brutalité extrême démontrait la haine qu’ils ont du «tutsi». Les hutus au pouvoir aujourd’hui ont du sang à leurs mains, et un jour ils paieront.
@Caliante,sha aho urabeshe.Ivyo ko fnl yanka abatutsi ni propagande negative,diabolisation kuko ivyo uzvuze ubibajije umututsi wo kumusaga sinibaza ko yovyemeza!
Again another article that confirms that Iwacu is anti-government. Why is Iwacu focusing on Pasteur Habimana and not focusing on Agathon Rwasa who was the true boss that mandated the Gatumba massacre? Why attack the messenger (Habimana) instead of the prophet (Rwasa)?
Le Gouvernement du CNDD-FDD qui abrite ceux qui ont revendiqué ce massacre inoui doit assumer. Pasqteur HABIMANA et Agathon RWASA devrainet être arrêtés et interrogés par la justiuce burundaise. Sinon, la CPI devra agir….! Justice, justice, justice pour les Banyamulenge, ces Congolais Rwandophones …! Le Rwanda et la RDC devraient commencer à ,faire pression sur le gouvenrement CNDD-FDD de bujumbura et l’obliger à débuter uine enquête sans complaisance.
Muvuga mubesha les bourreaux seront tjr là il reste à faire appel à la CPI
No comment!!!! Pasteur HABIMANA poursuit sa mission au sein de la CNTB sous la bénédiction de l’ancien Rebelle Bambonanire Sérapinyo. La mission du CNDD FDD n’a jamais changé d’un Iota : créer une république hutu à l’instar de celui de Kayibanda. Maintenant il s’agit de spolier les biens appartenant aux tutsis et les faire des appatrides dans leurs propres pays. L’attaque contre l’Uprona est dans le même ordre d’idée. C’est peine perdu, we will survive.
@Gaston :
Tu veux que je te rappelle combien de criminels Tutsi bidegembya mu za Bujumbura? Tu veux que je te donne les noms de certains? Sans échecs qui brûlaient les Hutu? Non ce n’est pas la peine tu les connais déjà. Tu dis vraiment n’importe quoi! Spolier les biens des Tutsi? Tu blagues ou bien? On reprend ce qui est à toit, si ça a été volé, je précise. Cette exagération que vous avez m’ énerve parce que ça donne l’impression que la vie d’un Tutsi vaut plus que celle d’un Hutu alors que dans le cas du Burundi, bcp plus de Hutu sont morts comparés aux Tutsi…Veux-tu que je te rappelle l’histoire et ce qui s’est passé depuis 72 peut-être? Non pas la peine , je pense…. Des milliers de Tutsi ont aussi été tué,je le reconnais, et je suis assez pessimiste quant à une justice pour les victimes, des deux côtés. Ce qui nous reste c’est de nous serrer les coudes et vivre ensemble en harmonie (ceux qui le veulent, et ce qui ne le veulent pas peuvent changer de pays) . Et puis ce gouvernement que tu dis qui a envie de faire des Tutsi des apatrides…je pense que si tes semblables (Tutsi) du gouvernement voyaient les choses comme toi ils auraient déjà démissionné….donc calmez-vous! Nous les Hutu DU BURUNDI , je précise n’avons aucun mal à vivre avec les Tutsi, du moins pour ma part. Savez-vous à quel point je suis heureux lorsque je vois des mariages mixtes? ça me mets de la joie au coeur. Ta dernière phrase ngo « we will survive » Come on…combien de Tutsi tué depuis l’arrivée des DD, n’est-ce pas des Hutu (presque) qui meurent tous les jours? Tu dramatises tellement que à mon avis tu ne sais plus ce que tu dis….Je m’arrête là parce que quelque chose me dit que ça ne sert à rien de te dire ça!
@Gaston Nibigira:Le pouvoir hutu du CNDD-FDD a commis, lorqu’il était encore au maquis, le même crimes de guère contre des populations civiles, principalement tutsi, donc ne soyez pas naïf jusqu’à croire que le pouvoir CNDD-FDD traduira en justice Jérôme Ndiho, Pasteur Habimana et Agathon Rwasa.
@Gaston NIBIGIRA Rukokoma
Selon le huitième commandement de Dieu, faire un faux témoignage en toute connaissance de causes c’est mentir, et en toute vraisemblance tu viens de conter que des mensonges sur le Cndd-Fdd, donc tu es un menteur!
@Gaston
Gaston, vous avez déjà conduit la destinée du Burundi et de son Peuple avec votre Parti chéri pro-tutsi UPRONA à l’instar de Kayibanda au Rwanda avec son parti MDR Parmehutu. Aujourd’hui les choses ont changé parce que le Burundi est dirigé par un président hutu et le Rwanda par un président tutsi, ce qui ne s’était jamais produit dans les deux pays depuis leur accession à l’Indépendance proclamée curieusement à la même date du 1er juillet 1962. Pourquoi alors ne pas laisser ces hutus du Burundi et ces tutsis du Rwanda savourer leur victoire et liberation de l’oppression en toute quiétude??? N’essayez jamais de comparer l’incomparable, restez toujours dans la logique des faits. Les tutsis rwandais sont aujourd’hui heureux avec leur président Kagame, les hutus burundais le sont également avec leur président Nkurunziza, pourquoi alors ne pas les laisser savourer en toute tranquilité leur libération respective de l’oppression subie pendant des décennies et des décennies??? Qu’est-ce que les tutsis du Burundi et les hutus du Rwanda faisaient au moment où les tutsis du Rwanda et les hutus du Burundi vivaient la misère en exil ??? La nostalgie du Pays natal et la douleur d’être séparés des leurs saviez-vous ce que c’était pour eux? Un minimum de respect tout de même!!!…
justice yonyene pour les victimes des massacres zosi zabaye muburundi niyo izo duha twebwe abarundi uburenganzira bwo kubaho nkabantu bari libre d,esprit.
La CVR aura du pain sur la planche. Pasteur Habimana et Jérôme NDIHO ont revendiqué beaucoup de crimes qu’ils n’ont pas personnellement commis. Ils ont fait leurs job de porte parole. La question qui se pose est de savoir qui a directement tué les burundais ou les Congolais ( évitons de Hutu, tutsi ou Banyamulenge car ils ont tous le même sang rouge et une même peau noire)? Il y a toute une chaîne de commandement à décortiquer. Mais mettons un peu les émotions à côté, bien que difficile.
C’est vraiment humain de pleurer les morts car ils sont nos frères et soeurs en tant que créatures de Dieu. A gatumba 2004, il y a eu cette tragédie qui a frappé les ressortissants étrangers, congolais. En RDC, il y a eu un génocide bien organisé contre des réfugiés burundais, des hutu comme Nkurunziza et Nshimirimana. A Bugendana et Buta, des burundais cinq fois plus nombreux que les victimes de Gatumba2004 sont fauchés dans le sang. Laissons de côté les milliers de boucheries imputées aux membres des ex-FAB dans tous les coins du Burundi.
La nomination de HABIMANA et de NDIHO aux postes qu’ils occupent démontre a suffisance la cruauté des décideurs burundais.
Hari abandi wibagiye nka ba Busokoza na Simbananiye!
Tout d’abord…toutes mes condoléances à ces familles. Je ne peux imaginer leur douleur, qui ne disparaitra jamais.
Mais attendez! Je n’ai toujours pas compris pourquoi ces Banyamulenge étaient au Burundi. None, ndababaze. Pour moi même si ils sont nés au Congo, ça n’en fait ni moins ni plus des Rwandais…Et apparemment, le gouvernement rwandais ne veut pas les accueillir dans son pays. Bizarre! Bizarre parce que aujourd’hui, Laurent Nkundabatware, le défenseur des Banyamulenge (M23) se la coule douce au Rwanda (soit-disant dans une résidence surveillée au Rwanda) ,on le protège et le Rwanda ne veut pas le livrer au Congo pour ses crimes. Donc on le protège mais le Rwanda ne veut pas protéger les Banyamulenge ORIGINAIRES du Rwanda??? Vous ne pensez pas que quelque chose cloche mes amis??? Qui vivra verra.
Justice pour les Banyamulenge…Justice pour TOUS
Que fait-il a la CVR ce Mr?. L’histoire ne vous pardonnera jamais.
Justice pour TOUT LE MONDE! Et pas seulement pour les Banyamulenge. Merci
A chaque commémoration des massacres des Banyamulenge de Gatumba, je suis chagriné par le fait que les planificateurs de ce massacre restent toujours impunis. Messieurs Agathon RWASA et Pateur HABIMANA sont les premiers responsables et ce dernier, le lendemain des massacres,sur les ondes des radios internationales, avait revendiqué ces meurtres en temps que porte parole des FNL. En poussant loin mon raisonnement, j’ai compris que, au niveau national, c’est le système politique et judiciaire du Burundi qui les rendent intouchables. L’accord d’Arusha porte en lui-même des germes de cette situation, car les protagonistes politiques de l’époque, avaient jugés mieux, d’oublier de traduire devant la justice les auteurs de massacres de deux camps au nom de la paix, et cela arrangeait bien les Upronistes ,les FRODEBU et les CNDD-FDD. L’équipe dirigeante actuelle contient des présumés auteurs des massacres des élèves de Bugendana et Nyange et feront tout pour que la vérité ne soit à jamais connu de tous.
Malheur donc aux rescapés de Gatumba qui ne connaitront jamais de justice et la CPI, juridiction internationale aux mains des occidentaux, ne poursuit que les criminels sélectionnés par eux-mêmes (El-Bechir,JP Bemba,Thomas Lubanga,Bosco Ntaganda,Laurent Gbagbo,Charles Blé Goudé,ect….).
Mr Mbazumutima
Avec tout le respet qu’on vous doit, vius venez de devoiler une erreure monumentale d’appreciation. Vous avez decide de ne pas diffuser le son de Mr Habimana pour son « arrogance? » Heureusement je crois quelqu’un d’autre a pris et diffuse le son de ce Mr? Ou c’est votre radio qui l’a diffuse apres?
Erreur de jugement car qui vous aurait cru? Aujourd’hui Mr Habimana dit qu’on imite sa voix. Voyez-vous, il vous traduirait en justice autrement. Que feriez-vous pour vous defendre? S’ il vous plait esperons que vous avez garde le son. Car la tragedie etait tellement grande, le son devrait servir de base importante pour les enqueteurs. Meme demain ayez a l’esprit que la prise de son/image reste une preuve inegalable….du diamant.
Merci quand meme pour le partage de votre experience.
ivyabaye kubanyamulenge haraheze imyaka cumi, nagahomera munwa, ariko ikibabaje nuko aba vyemanze nka pasteur bari mukwaha kwabadutwara ubu, ndavuze ubu ko birafise insiguro. ariko ejo ndibaza ko bazohava bafatwa nkabanzi bosi bagize ububisha bwabaye mugihugu cacu kuva itandatu nakabiri-gushika ubu, pas 1962-2008 nkuko abashaka kunyegeza ivyaha bakoze apres 2008, kuko abantu baracambandanya kwicwa. abateguye massacre za 1965 naho boba batakiriho baze bashengezwe, abateguye bagasubira bakica muri 1972 kandi bariho nanumubu mu batutsi no mubahutu-imiryango yabuze irakeneye guhozwa biciye muguhanwa canke gushengezwa. abishe muri 1988 muri ntega marangara barakenewe gufatwa bagahanwa. abishe abana bibuta barakenewe gufatwa bagahanwa kubera amatwi ansumira abobantu barahari nanubu kandi bari segenvya. abishe ibugendana ni bafatwe bahanwe kubera barahari kandi ikibabaje nuko bidegenvya, abishe abahutu mucibitoki igihe c,intabara nibafatwe bahanwe ko bara cahari nanubu. hanyuma gutyo imitima imaze imyaka ituntuye kubera at justice pour les victimes yigeze ihaba ikire. en fin, igihugu cacu cogoroke, nahandi tuzoba turiko turakorera kubisebe.