Un sport collectif au sein d’une organisation, entre collègues de travail, s’avère être de grande importance. Et pour ladite organisation, et pour son personnel. La pression s’évacue, on apprend à se connaître et s’apprécier mieux … Et Ngozi a compris !
<doc7522|right>Un match qui n’a rien d’ordinaire. Des procureurs et des juges contre les administrateurs communaux, avec une pincée de chauffeurs, tous derrière un pauvre ballon rond : le spectacle vaut la peine d’être vu … La province de Ngozi organisait ce weekend un tournoi pour tous ses acteurs du Service public.
Et l’administration était contre les fonctionnaires de la Justice. Sur terrain, du théâtre : un seul coup d’épaule suffit pour qu’un joueur soit évacué de la pelouse. Les crampes sont légion. Car la dernière fois que certains ont touché un ballon rond, c’était il y a au moins 25 ans, du temps de leur jeunesse, au lycée.
Côté administration, le gouverneur est la vedette de l’équipe. Ses coéquipiers, les administrateurs. La plupart des passes ont tendance à passer vers le numéro un provincial … Côté justice, c’est une autre affaire. Tenez : les femmes de loi se sont fait représenter par leurs maris qui portent le maillot. Assises dans les gradins du stade, elles applaudissent, s’enflamment, pas pour une belle prestation de leurs époux, mais juste pour les encourager. A leurs côtés, le reste des collègues de travail sont apparemment ailleurs. Dans l’après match, quand il sera question de la fameuse et ô mousseuse {évaluation} …
Mais par-dessus tout, un fait certain, qui se lit sur les visages des participants, joyeux : "Rien de mieux pour se relaxer, prendre un nouveau air, et surtout évacuer la pression du travail accumulée au cours de la semaine", concède un fonctionnaire, la sueur en rigoles …