Le Fnl aile d’Agathon Rwasa vient de saisir les Nations unies pour demander la libération de Bob Rugurika, directeur de la RPA, au cours d’une visite de travail, le 20 janvier à New York.
« Le pouvoir a démissionné face à la sécurité de ses citoyens», lance Aimé Magera, porte-parole d’Agathon Rwasa, se réclamant président du parti Fnl indépendant. Pour M. Magera, Bob Rugurika, directeur de la RPA, doit être relâché sans aucune condition.
Depuis l’assassinat des trois sœurs italiennes, constate-t-il, il y a cinq mois, le gouvernement n’a pas été capable de mener des investigations pour dire la vérité aux Burundais.
Selon lui, le directeur de la RPA a eu le courage de donner des pistes d’enquête, dont le gouvernement devrait se servir. « Il ne méritait surtout pas la prison. »
« Il faut une réouverture des enquêtes »
Dans une mission de travail de ce 20 janvier au siège des Nations unies, Aimé Magera indique qu’il s’est entretenu, entre autres avec le bureau du Haut Commissaire des droits de l’Homme. « Suite aux assassinats ciblés dans lesquels sont impliqués des éléments de la police et du service national de Renseignements, nous demandons qu’il y ait ouverture d’enquêtes internationales. »
Ces enquêtes, insiste le porte-parole d’Agathon Rwasa, devront porter sur le cas des assassinats des militants du Fnl à Muyinga, de Datus Nshimirimana, Déo Barakekenwa, des cadavres retrouvés sur le lac Rweru, les trois sœurs, les volontaires de Kiremba, et la dernière attaque de Cibitoke, etc.
Aimé Magera ne désarme pas : « Aux Etats-Unis, comme au Canada, où nous rencontrons, depuis 2 semaines, des Burundais, nous demandons que la diaspora puisse agir et demander à la communauté internationale de venir au secours des Burundais. » M. Magera estime que trop c’est trop.
Le Service National des Renseignements à l’oeuvre
Iwacu a contacté Télésphore Bigirimana, porte-parole du SNR, pour savoir où il en est avec les dossiers de ses agents cités dans différents meurtres.
M. Bigirimana indique que pour le cas des trois sœurs, le nommé Kazungu rejette les accusations. Toutefois, le porte-parole indique que des enquêtes à l’interne se poursuivent.
« Nous ne pouvons pas accepter que l’image de notre institution soit ternie par certains individus. » Selon lui, deux de ses agents sont pour le moment incarcérés à Mpimba, dont un certain Jolis accusé dans un dossier de meurtre à Musaga.
Et qui Donne la lecon de morale aujourd’hui? Uno musi co kimwe n’ejo hahise ubuzima ni ya mazi aseseka ntituyore. La violence appelle la violence mais bravo a Aime qui se rend compte que c’est finalement un crime d’oter la vie a qlqn. Non, haba umu FNL, umu porona, umu DD, umu frodebu yishe, ntiyoshimrwa mu guhabwa amabanga yo gutwara abandi. Ako karorero batanze ni nyabaki? Faudrait k les Burundais exigent de la decence, de la justice pour tous nayo kuguma mukingiranira ikibaba ntaho igihugu kizoshika. Assez! Finie la recreation, tera ivyatsi abo bosi bashaka kwigira intama….canke champions des droits de l homme.
Magera,
Un commencement, et c’est bon. Mais, si vous revez un jour de diriger le Burundi pour tous, le cas Manirumva, le militant du MSD egorge a Gitega (au mins celui-la), et des autres cas devraient apparaitre sur votre liste. C’est le sang des victimes (burundais et etrangers) qui a coule.
Burundi is an over democratic country . I do not understand a country where people can be speakers of terrorists in Prison, I guess Burundi will qualify for nobel price soon,allowing a speech to the terrorist speakers is beyond imagination …..
C,est vrmnt honteux pour le Burundi maintenant,nous sommes dans un pays democrate ou pas,pourquoi est-ce que le personne qui montre son courage pour les investigations qui a dure plus des 5 mois soit le coupable et soit considere comme assassin ,nous ne sommes des aveugles que le gouvernement cesse de punir les innocent et condanme les malfaiteurs sans distinction aucune,
Bravo MAGERA, il faut bosser fort pour bouter dehors le régime tyrannique DD, mais comment s’est fait-il que tu aie oublié d’autres cas? Ceux du MSD, de l’UPD, de NYAKURI, etc. La liste est très longue mon ami!!! Les crimes économiques n’en parlons pas, c’est catastrophique. L’objectif est hautement stratégique car tous les « GRANDS » de Bujumbura d’aujourd’hui qui pensent que »tout est permis » lorsqu’on a le pouvoir doivent le payer et de manière exemplaire, pour qu’en définitive les prochains responsables sachent respecter le peuple.