Face aux accusations des rapporteurs des Nations unies faisant état d’une augmentation des cas de violation des droits humains, le gouvernement parle d’un rapport mensonger.
Les experts des droits de l’Homme des Nations unies se disent préoccupés d’une probable augmentation des cas de disparition forcée au Burundi. « Tous les rapports de disparitions forcées doivent faire l’objet d’une enquête approfondie et indépendante, et les auteurs présumés de ces actes doivent être traduits en justice», lit-on dans un communiqué qu’ils ont sorti ce lundi 6 février.
Ils demandent au gouvernement de revoir les deux lois sur les ONG, «dans le but d’assurer le respect du droit et des normes internationaux en vue de prévenir les conséquences néfastes sur le travail mené par des centaines d’organisations et de défenseurs des droits humains.»
Selon eux, les récentes lois visent à contrôler étroitement l’action des ONG tant locales qu’internationales. « Cette nouvelle législation oblige les ONG locales à obtenir l’autorisation du ministre de l’Intérieur pour toute activité ainsi qu’à recevoir des fonds d’origine étrangère par l’intermédiaire de la Banque centrale. Le travail des ONG étrangères devra respecter les priorités fixées par le Gouvernement. »
«Ce ne sont que des allégations mensongères»
De son côté, le gouvernement qualifie d’allégations mensongères les accusations de ces rapporteurs des Nations unies, faisant état de violations des droits humains au Burundi.
Thérence Ntahiraja, assistant du ministre de l’Intérieur, balaie du revers de la main les conclusions de ce rapport. Il confie que des rapports biaisés contre le Burundi ont été sortis avant la tenue des élections de 2015.
«Ce n’est pas nouveau. Nous sommes habitués à ce genre de rapports. Ils s’inscrivent dans la suite des images faisant état de graves violations des droits de l’Homme, filmées ailleurs et diffusées par les télévisions France 24 et France 3, pour salir le Burundi. »
Selon lui, les droits humains sont respectés au Burundi. Il parle de plus de 2500 prisonniers qui sont en train d’être libérés en raison de la grâce présidentielle.
Par rapport aux nouvelles lois régissant les ONG locales et internationales, l’assistant du ministre justifie la position gouvernementale : «Elles visent à empêcher la confusion des engagements des uns à ceux des autres. Avec la dernière loi, il y avait des amalgames. Nous voulons que les organisations fonctionnent désormais dans le strict respect de leurs statuts. »
Quant à la mesure enjoignant aux ONG étrangères de respecter les priorités fixées par le gouvernement, il souligne que c’est le gouvernement qui maîtrise à fond les desiderata de son peuple. « Comment quelqu’un établi soit aux Etats-Unis soit en Europe, peut-il connaître ce dont les habitants de telle ou telle autre localité ont besoin plus que le gouvernement ?»
Signalons que les rapporteurs des Nations unies exhortent le gouvernement à coopérer avec la Commission d’enquête sur le Burundi ainsi qu’avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme dans l’objectif de mettre fin à la crise à laquelle le pays est confronté.
Je ne refuse pas qu’il n’y pas des disparitions forcées mais il y a plusieurs hypothèses!
Qui peut nous dire l’effectif ainsi que les noms et prénoms des personnes recrutées par les rebellions qui se sont déclarées? Êtes-vous sure que toutes ces personnes auraient dit à leurs familles qu’ils sont recrutés dans la rébellion? D’autres en ont profiter pour partir clandestinement à l’étranger dans l’espoir d’y obtenir une vie meilleure! Personnellement, je connais un voisin qui est parti juste pendant les manifestations sans dire au-revoir à personne et on se demandait s’il était encore en vie ou non et ce n’est le mois passé qu’on a su où il est! Je que ces experts, avec les moyens qu’ils ont, devraient analyser toutes ces éventualités avant de conclure leur thèse!
Le Ridicule ne tue pas. Les familles des Miliatires et Civils qui ont vu les leurs arrêtés par les agents du SNR depuis des mois sont dans la désolation. Et, Terence Ntahiraja ne fait que touner le couteau dans la plaie des victimes des disparitions forcées. Il devrait accepter que la justice puisse être fait, le reste n’est une mensonge grossière et un jour il le paiera.
Tout ce qu’on a dit sur le Burundi n’est que mensonge et d’ailleurs j’en ai pour preuves que les enlèvements, disparitions forcées, viols, les assassinats ciblés n’ont jamais en fait eu lieu. Même les fosses communes ne sont que pures inventions des médias, des ONGs burundaise ainsi que de la communauté internationale. La famille NKEZABAHIUZI est encore en vie. Charlotte UMUGWANEZA n’a jamais été assassinée de même que le jeune mineur KOMEZAMAHORO
Le Colonel BIKOMAGU est encore en vie, de même que le General Adolphe NSHIMIRIMANA d’ailleurs ainsi que le colonel IKURAKURE…
Voyez-vous tout n’est que mensonge… La paix règne au Burundi…sauf que personne, sauf les extraterrestres peut-être, ne croit aux fariboles de Mr NTAHIRAJA de même d’ailleurs que les autres communicateurs du Gouvernent CNDD-FDD qui ont perdu toute crédibilité aux yeux du monde.
J’espère que ceux qui commettent les crimes au Burundi ainsi que leurs collaborateurs, comme vous, Mr NTAHIRAJA qui mentez au grand jour, n’auront pas le dernier mot
«Ce ne sont que des allégations mensongères»!! A voir les photos de ce qui s’est passé avec l’episode Mukoni, il faudrait mettre en ligne tous les indices des exactions: photos malgré l’effet troublant de celles-ci et autres témoignages parce que ces « Ntahiraja » se croient dans un vase clos et se permettent ce que les hyènes n’osent plus en ce siècle. Il est vrai que l’environnement régional et international est retombé plusieurs années en arrière et favorise les sauvages (que les sauvages me pardonnent, je ne trouve pas de terme adéquat pour qualifier ceux dont je parle) mais il faut absolument immortaliser ce que ces personnages font. Ce pourrait servir plus tard et les gens comme Gérard Ndayisenga qui a coupé la tête d’un sous-officier avant de torturer un autre soldat avec la même tête entre autres devraient en apprendre à leurs dépens qu’il pleuve ou qu’il neige.
Si vous ne cachez rien dans la maison, ouvrez les portes et tout le monde y verra clair.
Ouvrez a porte de votre propre chambre!
@Mugabarabona
À vos ordres chef!
@Mugabarabona : dans une authentique démocratie, il n’est pas nécessaire d’ouvrir les portes car la liberté de s’exprimer rend cette option inutile. A méditer …
Ces ONGs au lieu de s’acharner contre le Gouvernement sur la controverse des lois les régissant, elles devraient plutôt chercher à coopérer. Il y va de la responsabilité de l’Etat donc de son Gouvernement d’établir les priorités en terme d’assistance ou appuis. Quant au contrôle que le Burundi veut établir sur le mouvement des fonds y correspondant, je m’en étonne car il y va de la responsabilité directe des instances étatiques de savoir et orienter le circuit que prends chaque pièce de monnaie sur son territoire.