«Nos organisations exhortent les autorités burundaises à mettre un terme immédiatement à l’intensification d’exécutions, de tortures et de détentions de soldats tutsi des ex-Forces armées burundaises (FAB)», lit-on dans le communiqué de la Fédération internationale de protection des droits de l’Homme (FIDH), co-rédigé avec la ligue burundaise des droits de l’Homme Iteka, de ce jeudi 9 février 2017.
Pour Dimitris Christopoulos, président de la FIDH, le ciblage des ex-FAB, du seul fait qu’ils sont des militaires tutsi, constitue une opération d’épuration qui ne fait que renforcer les dynamiques ethniques de la crise burundaise.
Quant à Anschaire Nikoyagize, président de la Ligue Iteka, aujourd’hui dans la clandestinité, il fait savoir qu’il est de la responsabilité de la Cour pénale internationale, en absence d’une justice indépendante au Burundi, d’ouvrir une enquête sur « les crimes contre l’humanité commis depuis avril 2015.»
Signalons que la FIDH et Iteka appellent la communauté internationale à prendre ses responsabilités pour empêcher la poursuite des crimes susmentionnés, notamment par l’adoption de sanctions ciblées et un embargo sur les armes.
Chacun a un coeur, « Que Jésus demeure toujours dans votre coeur! »
Que tout Burundais sache que Dieu m’ a revele qu’ une » special force » est entrain d’etre constituee qui intronisera surnaturellement MORENA au Burundi, et celui qui doute des pouvoirs surnaturels que Dieu a place en moi le 16 Juin 1999, veullez vous en rendre compte sur ma page Facebook: Toussaint Nkurunziza Washington D.C..Que Jesus demeure toujours dans vos coeurs.
Bonne Chance a cet homme qui de dit de la Societe civile dans son entreprise de la diabolisation des institutions democratiquement elues. Quel gachis?
@ Micombero
Il ne sert à rien de brandir ce hochet des « institutions démocratiquement élues » pour essayer de donner plus de dignité à votre danse.
Ceux qui on suivi les évènements de 2015 et qui ont été témoins de la volonté du CNDD-FDD d’ignorer les stipulations de la constitutions concernant les mandats présidentiels,
ceux qui ont vu extorquer un certificat de bonnes moeurs, dit aussi Arrêté 303, à une cour constitutionnelle à l’échine si souple,
ceux-là se disent que le hochet est plutôt celui des « institutions diaboliquement élues » …
Quant à un embargo sur les armes … les faibles efforts entrepris depuis 11 ans pour récupérer les armes détenues illégalement dans le pays et le nombre d’actes de violence depuis l’été 2015 montrent que la tâche est toujours d’actualité.
Il faut pacifier le pays – dans les têtes et dans les coeurs d’abord. Lutter contre la criminalité n’est que traiter le symptôme. Et le gouvernement en place a trahi la confiance d’une part importante de la population, et c’est là une grave erreur.
Vous avez certainement raison d’évoquer la question de l’embargo sur les armes.
C’est ce qui a toujours manqué pour faire suffisamment de pression sur ces criminels.
Pourtant les différents rapports des Nations Unies l’ont montré clairement mais ce sont seulement les déclarations qui ont été sorties par la France ou Obama pour condamner les crimes sans rien faire de palpable pour sauver la population burundaise.
Au moins aujourd’hui la FIDH a osé le dire. Bravo.
Mais ceci demande une pression sur la France et la Tanzanie.