Mercredi 17 juillet 2024

Archives

« Il faut se ressaisir », lance le parti UPRONA au gouvernement burundais

26/03/2012 Commentaires fermés sur « Il faut se ressaisir », lance le parti UPRONA au gouvernement burundais

Après la réaction du gouvernement accusant certaines organisations et certains politiciens de se cacher derrière la société civile pour dénigrer le pouvoir, le parti UPRONA appelle au gouvernement de se ressaisir et d’écouter les critiques.

Selon Bonaventure Niyoyankana, président du parti du héro de l’indépendance, cela permettra de corriger certaines erreurs remarquables dans le secteur de la bonne gouvernance. Pour lui, c’est normal que quand vous êtes au pouvoir, il devient très difficile d’accepter des critiques surtout quand vous êtes accusés de mal travailler. Cependant, souligne Bonaventure Niyoyankana, le plus important, c’est de reconnaitre que le gouvernement est composé de personnes qui ne sont pas du tout assimilables aux anges. Le plus important pour un bon dirigeant, précise-t-il, c’est d’écouter les critiques. C’est aussi, pour lui, de faire un discernement et de voir si au moins la moitié ou plus de la moitié de ces critiques sont fondées : « Au lieu d’aller palabrer, au lieu d’aller engager un combat sur les médias, il faut se recueillir ». Après ce discernement, mentionne-t-il, il faudrait corriger pour que la réponse soit orientée dans le sens de bien travailler. D’après M. Niyoyankana, il faudrait éviter d’échanger des mots durs avec la personne ou l’institution qui fait des critiques sur un point ou un autre. Rappelons que la réaction du gouvernement a fait suite à un rapport sorti par Crisis Group International où le Burundi est indexé comme un des pays où la corruption et la mauvaise gouvernance prennent une ampleur inquiétante.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Dépités par nos députés

En décembre dernier, une députée a revendiqué, lors d’une séance de questions au ministre de l’Énergie, une station-service réservée uniquement aux élus, se plaignant d’être méprisée lorsqu’elle devait faire la queue. Ces propos ont profondément choqué l’opinion publique et ont (…)

Online Users

Total 3 006 users online