A la veille du sommet sur la Somalie à Londres, l’appel est lancé à la Communauté internationale par de l’armée burundaise, engagée avec l’Ouganda, le Kenya, l’Ethioppie et le Djibouti en Somalie dans le cadre de l’Amisom aux côtés des troupes du Gouvernement somalien de transition pour lutter contre les insurgés Shebab.
<doc3067|left>« L’officialisation de [cette intégration célébrée aux portes de Mogadiscio lundi le 13 février dernier->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article2015] ne change rien en ce qui concerne la tactique de lutte contre les Shebab, les troupes burundaise de l’Amisom étaient déjà au courant de leur affiliation », fait remarquer le porte-parole de l’Armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza.
Cette intervention du porte-parole de la FDN intervient alors que se tient ce 23 février un sommet à Londres sur la Somalie, auquel participera le Président Pierre Nkurunziza.
« On savait que le mouvement Al-Shabaab était une branche d’Al-Qaïda et qu’on luttait indirectement contre Al-Qaïda parce que parmi les combattants Shebab, il y a plusieurs nationalités dont des Pakistanais, des Afghans, des Saoudiens, etc… à côté des Somaliens », révèle, le Colonel Gaspard Baratuza.
Selon lui, après cette officialisation, la Communauté internationale devrait conjuguer ses efforts en octroyant des moyens matériels et équipements appropriés pour lutter efficacement contre ces insurgés Shebab qui font désormais partie intégrante de la nébuleuse Al-Qaïda.
L’armée burundaise se dit réconfortée par le renforcement des troupes présentes en Somalie pour traquer les insurgées Shebab mais demande à la Communauté internationale à tout faire pour que l’appui logistique promis soit concrétisé.
« Des avions adaptés à la spécificité de notre mission en Somalie permettraient à nos troupes d’être plus efficaces sur terrain », souligne le Colonel Baratuza. Il assure que la vigilance au niveau du pays sera maintenue pour garantir la sécurité des citoyens.