« Le dialogue inclusif d’Arusha est un piège diplomatique mené par les Occidentaux. Il ne faut pas y aller.»
C’est ce que conseille Luc Michel, présenté comme un « géostratège belge ». L’homme est apparemment un nouveau conseiller des hautes autorités burundaises.
Je m’oppose catégoriquement à ces propos. Le peuple burundais désire ardemment sortir de cette crise qu’il vit depuis une année. Oui, la paix viendra des Burundais eux-mêmes.
Mais, ils comptent beaucoup sur le soutien régional et de la communauté internationale. Il nous faut une facilitation, un arbitrage.
Le peuple burundais attend impatiemment la reprise du dialogue franc, inclusif à Arusha, à la fin de ce mois.
Le conseiller en communication du président de la République a présenté le « géostratège » comme un « ami du
Burundi». Il dit avoir pris les « conseils » de Luc Michel avec précaution : «Nous avons bien reçu ses conseils, nous allons les analyser. Ce qu’on en fera, c’est à la discrétion du décideur.»
Osons espérer que le décideur en question sera plus lucide que le « géostratège ».
Pour l’intérêt supérieur de la Nation et la survie de la population burundaise, ce dialogue « inclusif » doit avoir
lieu.
En effet, les derniers chiffres présentés par la Parcem font froid dans le dos :« Une croissance de -7% en 2015, le
PIB le plus faible de la planète, le taux de pauvreté estimé à 70%, la malnutrition infantile supérieure à 60%, le taux
de morbidité qui augmente, etc. »
Sans doute que le gel des aides et des dons des partenaires classiques du Burundi en est la cause- l’économie de notre pays dépendant à plus de 50% de l’extérieur.
Paradoxalement, une grande part provient de ces pays fustigés par le nouvel ’’ambassadeur du Burundi’’ : «Ce que vous vivez, c’est une déstabilisation venue de Washington, de Paris et Bruxelles. » Certes, le panafricanisme prêché par M. Luc Michel est un bel idéal. Mais, il faut d’abord affermir la paix et la sécurité dans le pays, socle de la démocratie et du développement.
Et pour y arriver, il faut dialoguer. Tout bon « géostratège » le dirait.
None Barundi muzosaba ibiganiro vy´i Arusha gushika ryari, ivyo bivuga à chaque fois umurundi uwe ari wese ashaka kuba umukuru w´igihugu azoza arahungabanya umutekano agaca asaba ibiganiro Arusha, ahubwo biteye isoni n´ikigongwe. Nimusabe Colloque international, hanyuma ibiganiro bibere i Burundi.
« dialoguer »! Nous savons ce que cela signifie: les postes à partager. J’ai la honte quand je vois ces pseudo-politiciens qui n’ont aucune vision pour le respect des lois qu’ils ont eux-mêmes élaborées. Il n’y a pas 50 ans, Minani Jean était appelé Genocidaire. Mais avec le partage des postes, il est devenu blanc comme neige. Honte aux politiciens menteurs et cyniques.
Luc Michel, un fonctionnaire comme tout le monde, qui cherche un peu de sous pour arrondir ses fins de mois, qui passe incognito dans son propre pays mais qui a réussi son coup en Afrique : se faire de la publicité et faire parler de lui.
Jusqu’où la naïveté des Burundais leur conduira !!!
« Le peuple burundais attend impatiemment la reprise du dialogue franc, inclusif à Arusha, à la fin de ce mois. »
« Et pour y arriver, il faut dialoguer. Tout bon « géostratège » le dirait. »
Monsieur Léandre, comment le peuple qui est au Burundi peut-il croire en un dialogue qui se passerait en Tanzanie entre quelques personnes ?
Monsieur Luc Michel n’est pas contre le dialogue, il dit qu’il doit se faire dans le respect de la souveraineté nationale. pourquoi les dialogues ou conférences nationales du Gabon, du Bénin etc. se sont-ils passés dans leurs pays et pas ailleurs?
Pourquoi ne vous levez-vous pas contre Louis Michel quand il parle contre le Burundi et milite pour les sanctions.?
Comment des burundais qui méprisent le dialogue intérieur où se trouve tout le peuple vont-ils organiser un dialogue inclusif à l’extérieur ? Inclusif quand le peuple est exclu ? Pouvez-vous nous dire exactement ce que vous entendez par dialogue franc et inclusif ? Quand les USA ou l’UE disent « inclusif » nous disons aussi « inclusif » alors que nous savons même pas ce qu’ils veulent quand ils le disent.
A Ntahitangiye,
je vais juste essayer de comprendre votre logique et tenter de répondre à votre question.Comment des burundais qui méprisent le dialogue intérieur où se trouve tout le peuple vont-ils organiser un dialogue inclusif à l’extérieur ? Pour leur sécurité. Vous savez très bien que ce dialogue ne peut pas avancer tant que les gens ne seront pas libre de dire ce qu’ils ont, ce qu’ils pensent sans craindre pour leur vie, c’est pour la même que la CVR ne sert à rien dans la situation actuelle. En plus il me semble que les accords qui ont permis au CNDD d’arriver au pouvoir ont été signé à l’extérieur, est ce qu’il était possible que les membres de palipehutu, Frodebu ou je ne sais quelle autre partie de négocier au burundi? Je serais ravi de débattre avec vous, dommage.
1) »Pour leur sécurité. Vous savez très bien que ce dialogue ne peut pas avancer tant que les gens ne seront pas libre de dire ce qu’ils ont, ce qu’ils pensent sans craindre pour leur vie »
Si tu crains pour ta vie pour ce que tu vas dire, comment vas-tu le mettre en pratique au Burundi sans craindre pour ta vie ? C’est pourquoi il faut bien revoir ce tu dis pour mieux construire ce que tu veux.
2) »En plus il me semble que les accords qui ont permis au CNDD d’arriver au pouvoir ont été signé à l’extérieur » C’est pourquoi ils n’ont pas été inclusifs donc incomplets et de nouveau source de prétexte pour tuer de paisibles citoyens. Il nous faut une conférence nationale souveraine avec référendum pour déraciner le mal Burundais. Je le dirai toujours le mal burundais ce sont des histoires des Hutu et des Tutsi (ethnies imaginaires). Il faut aussi nous débarrasser de la globalisation, tous Hutu, tous les Tutsi, tous les gens de Bururi, tous les gens de Ngozi, tous les Hima, tous les gens de Rutovu etc.,ne sont pas des photocopies conformes des uns et des autres.
Si tu crains pour ta vie pour ce que tu vas dire, comment vas-tu le mettre en pratique au Burundi sans craindre pour ta vie ?
Ne dites pas qu’il y a une espace de liberté au burundi? un opposant n’est pas forcément putschiste? une manifestation n’est pas toujours une insurrection? Sur le deuxième point c’est pas parce qu’ils seront signé au burundi qu’ils seront respectés, finalement la solution c’est de les respecter. Là où je suis d’accord avec vous c’est sur le 3ème point.
Yemwe Yemwe ntimurenganye ntabwo yavuze ko ntimuganire we yanse ibiganiro vyo hanze yigihugu Kandi umurundi wese akunda igihugu ciwe ndibazako atabiganiro vyo haze yoshigiKira. Nibaze baganirire mugihugu cabibabatutse nayo ayo makungu agimba gufasha nafashe mukurondera ingene abagadir boring ababacungerera umutekano mugihugu mugihe hoba abatawiyumvamwo. Ngo amazing arashuha ntiyibagira ibumbeho!!!
@Peter– Your keyboard suggests you,re living abroad witness your “amazing” loanword. What’s wrong with negotiations taking place abroad? I can,t get it. Why do you want them held in Burundi while YOU chose to flee?
Je pense que l’avis de Luc Michel est vraie, car tout le temps que les politiciens ne veulent pas aller passer le test de leur légitimité devant le peuple, et qu’ils continuent à brandir leurs menaces dans les négociations pour partager le pouvoir à chaque dix ans?? Je pense que nous devrons sortir dans cette logique car ça n’amènera nul part notre pays. Si nous avons accepter la démocratie, nous devrons la respecter. Et point et train. La chose qu’il faut régler urgemment est le contredit dans la loi du pays(Constitution) et revoir s’il le faut les accords d’arusha.
Osons espérer que le décideur en question sera plus lucide que le « géostratège ». Mushingatahe Leandre et votre equipe, mbe uhora utembera ku Mpimba. I Arusha abayishak turabazi, ko bayenzerye nka Ruru bakanka amatora, bakangara nk;ifu y’imijiro? Bazorinda bamera umushatsi mu biganza batasubiye kunukuiriza amazuru i Burayi. Huun murakumbuye transition, barabahenze kwere. I Gitega nibaza ko nta yindi chance musigaranye atari kurindira une autre generation. uribuka, Ntiba bamuteye inyanya (imbabarira amatwi), Rufyi agahitana umuyaya ( secretaire), Onesime yigize indanga mu gusambura ingo agahunga, mbe sha musigaranye nde? Bururi barata umunwam bakirigira incambwenge kumbe twarabahinyuye. Nibasubire bice hama turabe !!! Tekereza mushatse muze twubake canke mugwe iwanyu mu Rwanda muhagwarire imvunja! et ion ignore le reste!
Tu as tout vrai, mon cher Leandre.
Il semblerait que ce geostratege aurait signé un contrat de consultance de 90.000euros sur 3 mois. Saviez-vous que meme le President Obama ne touche pas 30.000euros par mois?
Avec Luc Michel comme conseiller, Nkurunziza et sa clique viennent de démontrer qu’ils ont touché le fond. Cet homme n’a rien d’un geostratège c’est un agité qui oscille entre le nazisme et le stalinisme et qui est surtout convaincu de la suprematie de la race blanche. En Belgique, il a ses groupuscules, des aventuriers de tous ordres, qui versent parfois dans les sciences occultes. faire de lui un géostratège et le nommer conseiller c’est se rendre ridicule. Il parait que Caligula nomma un jour son cheval consul, au Burundi on se souviendra que Nkurunziza appela Luc Michel comme conseiller en géostrategie.
« Entretuez-vous jusqu’au dernier et la race aryenne va occuper ce beau pays. » C’est ce que veut Luc Michel.
Il aurait fallu rappeler que le dit géostratège est un néonazi bien connu en Belgique. On touché le fond si les #DD ont comme conseillers des partisans d’Hitler. Très bon choix effectivement s’ils veulent la solution finale.
https://en.wikipedia.org/wiki/Luc_Michel
Leandre we,
ubivuze neza kabisa. Umu conseiller nk uwo yitwa umurozi purement et simplement. Uwo ni sese nkuyoze lero bimwe bahoro bavuga.
Tumwirukane I Burundi na kare uravye kahise kiwe azotuzanira ingorane gusumba ivyiza ariko araduhenda. Ngo Barundi ntimuje kuganira? Hhahhahha
Mbege boba barehejwe na karya karimi k’ uwo mugabo? Murahitondera
Un illuminé néonazi et pseudo panafricaniste est reçu en grande pompe comme conseiller en géostratégie chez les dd.Cela ne peut se faire que dans le pays d’un autre… ( censuré, désolé).C’est une descente aux enfers!