Depuis la préparation des élections de 2010, il a été dénoncé que les Imbonerakure jouaient un rôle important pour terroriser, menacer et user de la violence envers la population. Chaque fois, les autorités locales semblaient ne pas être informées sur ces exactions. Protégés et encouragés, ces Imbonerakure ont acquis une autorité policière et administrative dans certaines communes. Aujourd’hui, le même scénario se répète. Ils ne sont pas inquiétés par les autorités administratives, parmi lesquelles se trouvent aussi des membres de cette jeunesse du Cndd-Fdd.
Les Imbonerakure sont utilisés pour des tâches qui ne peuvent pas être faites par les autorités locales. Ils deviennent leurs instruments et ils sont protégés en retour. Cependant, plus cette protection est grande, plus les Imbonerakure acquièrent un pouvoir qui dépasse celui de l’autorité locale qui les protège. D’où les décisions qu’ils prennent, comme rançonner la population ou l’obliger au salut du drapeau du Cndd-Fdd dans un marché. Malheureusement, le risque est qu’il y aura, tôt ou tard, une confrontation entre les Imbonerakure, leurs victimes et les jeunes issus d’autres partis politiques. Et l’administration se retrouvera en train de gérer l’impossible.
Un danger pour les élections …
Les Imbonerakure sont au service du pouvoir pour museler tout le monde. Car, comme c’est un régime dit démocratique, il ne peut pas utiliser la force institutionnelle. C’est pourquoi il utilise certains groupes, bien identifiés, comme les démobilisés issus du Cndd-Fdd. Qui exécutent des tâches que les forces de l’ordre ne peuvent pas faire.
L’autre risque, si la violence terroriste se renforce est qu’il n’y aura pas d’élections. Le champ politique étant chargé de tensions et de problèmes, la logique serait donc de ne pas organiser d’élections pour continuer à diriger. Pourtant, ce qui reste beaucoup à craindre est le risque d’affrontements entre les Imbonerakure et les autres citoyens, poussés à bout à cause de l’impunité. La position de l’administration sera alors de soutenir les Imbonerakure, dans une logique de répression, dont certains policiers seront les outils.
Aujourd’hui, il est peut-être encore temps de dissoudre cette ligue qui menace la sécurité du pays, au lieu de l’assurer. La question est de savoir si ces jeunes seraient gérables, une fois leur mouvement dissous. Parce qu’ils ont acquis tellement d’autonomie et d’avantages symboliques et matériels qu’ils peuvent résister et ne pas accepter de disparaître d’un coup. La justice doit dans ce cas prendre ses responsabilités et punir les coupables.
Toutes ces milices des partis doivent être supprimées. Souvent ce sont des jeunes désoeuvrés à qui le pouvoir qui les entretient refuse de donner du travail. Ils sont sans avenir. Pauvres burundais, dirigés par des ventriotes….
Moi je propose que sa mission soit revue et que la justice soit « autorisee » a punir ceux qui violent la loi.
bla bla bla bla!!! vous semblant ou koi, mes chers journaleux???!!!!
kibaki repond juste à cette question ‘que deviendront ces imbonerakura canke izonterahamwe zo muburundi’ nimwatsindwa vous empoisonnez la jeunesse kubera le ventriotisme mutoteza des hutu nkamwe aho kudufasha tugatera imbere…oya si bla bla bla ni dossier vers la HAYE…
Izo mbonerakure zirisema,raba uko bameze inzara iri mukuzica bagahendwa nkabantu nka ba GIHAHE mu KIRUNDO kumara benewabo ariko rugeranyeko ntaco babafasha.Aho kuziha akazi zirirwa ziyerera zirondera ivyo ziba nivyo zirya.