Augustin Ngenzirabona, directeur de l’hydrométéorologie à l’Institut géographique du Burundi (IGEBU), appelle à prendre en considération les données relevées par son département.
«La saison pluvieuse prendra fin à la 1ère décade du mois de mai pour certaines régions. Les acteurs socio-économiques devraient en prendre compte », a-t-il déclaré ce jeudi 22 février lors d’une conférence de presse sur la prévision saisonnière de mars-mai 2018.
Selon lui, le début effectif de cette saison remonte au 15 février dernier. « Nous évaluons ce début par rapport aux pluies sur trois jours d’affilé», a-t-il souligné.
Cet agro-météorologue assure que les précipitations seront en général «normales». Différentes régions en connaîtront aux proportions proches à celles des années passées, a-t-il expliqué. Exception faite pour une partie du nord-ouest : « Celle-ci connaîtra une pluviométrie supérieure à la normale ». Avant d’indiquer que le climat du pays ressemble à celui des années 1985 et 2012.
M. Ngenzirabona dit que la fin de cette saison culturale B diffère selon les régions. «Elle se situe dans la première décade du mois de mai pour les régions de l’Imbo, Moso, Buragane et Buyogoma».
Quant à celles de Bututsi, Kirimiro et Bweru, l’IGEBU prévoir l’arrêt des précipitations entre le 11ème et le 20ème jour du même mois. C’est au moment où il pleuvra jusqu’à la 3ème décade pour le reste du pays.
Ce directeur soutient que leurs prévisions de 2017 se sont réalisées à plus de 70%. Sur ce, il appelle notamment le ministère de l’Agriculture à en tenir compte dans l’encadrement des agro-pasteurs.