Le centre international pour la fertilité des sols et le développement agricole (IFDC) en partenariat avec KIT royal tropical institut ont organisé un atelier du 6 au 7 décembre en vue présenter l’impact et les succès du projet PSSD obtenus au terme de 4 dernières années. Ce dernier enregistre déjà des résultats impressionnants.
14,69 % des ménages agricoles ont accès aux semences certifiées. PSSD est un projet du développement du secteur semencier privé. Le projet PSSD est un projet qui a développé un système de marché qui vise à augmenter la production et les revenus des ménages agricoles au Burundi.
Il a développé le partenariat public pour favoriser l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur semencier et augmenter la performance du fonctionnement du secteur semencier.
Le PSSD vise à doubler la production et les revenus de 178 000 ménages d’agriculteurs en assurant un accès durable aux semences certifiées et aux services de conseil agricole.
Au terme de 4 ans de la mise en œuvre des activités du projet, 225.745 ménages agricoles ont eu accès aux semences certifiées produites dans le cadre du partenariat avec le secteur public et privé.
« Si l’on compare ce chiffre et le nombre des ménages agricoles du Burundi, ce chiffre représente 14,69 % qui ont accès aux semences certifiées. Cela, est dû aux efforts des partenaires publics et privés » a fait savoir le chef du projet Cyriaque Simbashizubwoba.
C’est dans ce cadre que depuis le 6 jusqu’au 7 décembre, un atelier a été organisé par l’IFDC en collaboration avec KIT en vue de présenter les succès réalisés par le projet au cours des 4 ans de sa première phase de mise en exécution.
Cet atelier a regroupé les partenaires avec lesquels IFDC a travaillé : « S’évaluer pour voir ce qui a été fait, mais aussi analyser les défis qui restent ainsi que les contraintes dans le but de trouver les solutions », a indiqué Cyriaque Simbashizubwoba.
15 % des ménages agricoles burundais ont eu des semences de bonne qualité, l’augmentation du volume des semences produites, une diminution du volume des semences rejetées lors des analyses sont entre autres des résultats enregistrés durant cette période.
Que des ménages agricoles doublent leurs productions et leurs revenus
Pour enregistrer de tels succès, PSSD a développé des partenariats privés et publics pour l’exécution de son programme. Il s’agit notamment des partenariats avec l’ISABU et l’ONCCS, le DPFAPFNL, le COPROSEBU et 114 entreprises semencières privées.
Avec les partenaires publics, le projet a travaillé avec l’ISABU pour la recherche de nouvelles variétés qui sont mieux productives, plus tolérantes aux maladies et aux ravageurs : « Avec ce projet, 31 variétés ont été homologuées. C’est un exploit très important sans précédent. Pour valider une seule variété, avant la venue de PSSD, il fallait 3 ou 4 ans. Mais grâce à ce projet, environ 8 variétés en moyenne ont été validées par année. »
Le projet PSSD rime avec l’innovation
Avec l’ONCCS, des innovations en termes de certification des semences ont été introduites. Le volume des semences certifiées a augmenté grâce au renforcement des capacités techniques en termes de formation et d’acquisition de nouveaux équipements notamment pour l’emballage des semences et l’emballage des semences a été un grand succès tout particulièrement pour les semences sèches.
Ces partenaires saluent l’avènement du projet PSSD. Fidèle Gahungu Directeur général de l’office national de contrôle et de certification des semences affirme la contribution de ce projet dans le secteur semencier : « Nous avons gagné beaucoup à travers ce projet. On nous a appuyés au niveau des inspections des champs. On nous a octroyé des moyens pour atteindre les multiplicateurs des semences. On a aussi bénéficié des formations à l’endroit des agents de terrain », a-t-il indiqué.
Amélioration de l’environnement des affaires
Différentes thématiques ont été développés pour montrer le succès du projet en matière d’amélioration de l’environnement des affaires. Il s’agit notamment de la certification et homologation de nouvelles variétés, le système de précommande de semences, le pilotage de l’inspection des semences par des inspecteurs accrédités ainsi que sur l’emballage des semences.
Pour faciliter l’accès aux semences pour les ménages agricoles, les entrepreneurs semenciers ont installé des points de vente ruraux dans les endroits les plus proches des ménages : « On voulait réduire les distances qui constituent un freinage à l’accès de ces dernières. Et l’idée d’emballage pour enfin instaurer une confiance entre les bénéficiaires et les entreprises semencières ». a conclut Boudy Van Schangen conseiller au sein du Kit.
