« I charleston Ruyigi » bientôt sur Youtube

Une volontaire allemande de la Maison Shalom a tourné une vidéo de danse « I charleston Ruyigi » basée sur le charleston. Elle va la diffuser dans quelques jours sur « I charleston the world », un site sur lequel plusieurs villes du monde postent leurs vidéos.

Devant la cathédrale, le marché, les restaurants, les écoles, la Cité des Anges, l’Hôpital Rema… dans les rues de la ville de Ruyigi, les enfants de l’Ecole Internationale de Ruyigi dansent le charleston. Ce sont eux les acteurs principaux de cette vidéo. Mais n’en empêche que les autres habitants de Ruyigi participent dans le tournage, même Marguerite Barankitse, fondatrice de la Maison Shalom, y met du sien. Avec ces enfants, elle exécute quelques pas du charleston. Tout cela, sous la supervision de Linda Wawrzinek, initiatrice du projet et enseignante d’anglais et de danse à l’Ecole Internationale de Ruyigi.

« Mon idée est de montrer au monde que l´Afrique n’est pas seulement pauvreté et misère, mais aussi la joie, le dynamisme enrichis par de magnifiques paysages », indique-t-elle. Linda Wawrzinek souligne que dans ce genre de vidéos, la ville est prise comme une scène. «Ainsi on pourra s’apercevoir de la beauté de Ruyigi. Ce projet n´est pas qu’une vidéo de danse, c’est aussi une publicité pour Ruyigi et l´Afrique.» Elle fait aussi savoir que Ruyigi sera la première ville africaine à être sur “I Charleston the world” aux côtés des villes comme Paris, Pékin, Berlin, Nashville… qui ont déjà présenté leurs vidéos. «Le tournage est terminé. Nous sommes en train de faire le montage, la vidéo sera sur youtube au milieu du mois d’avril.»
Signalons que le charleston, crée dans les années 20, doit son nom à la ville de Charleston en Caroline du Sud et serait l’ancêtre des danses swing. Ses mouvements acrobatiques improvisés sont inspirés de ceux qu’exécutaient les esclaves noirs. Le charleston peut se danser en solo, à deux ou en groupe et les pas sont très simples. Il s’agit de transférer le poids du corps d’une jambe vers l’autre, les pieds tournés vers l’intérieur et les genoux serrés et légèrement fléchis. Le tout s’exécute rapidement sur les rythmes frénétiques du jazz hot.