Vendredi 22 novembre 2024

Politique

Human Rights Watch soutient le président de l’Aprodh

19/05/2014 4

Pour l’organisation internationale Human Rights Watch, l’emprisonnement de Pierre Claver Mbonimpa est une forme de harcèlement pour l’empêcher de mener sa mission de défense des droits humains.

Human Rights Watch demande la libération immédiate de Pierre Claver Mbonimpa ©Iwacu
Human Rights Watch demande la libération immédiate de Pierre Claver Mbonimpa ©Iwacu

Dans un communiqué sorti ce samedi 17 mai, le directeur de la division Afrique de HRW, Daniel Bekele, demande aux autorités burundaises de libérer Pierre Claver Mbonimpa immédiatement, d’autant plus que « les accusations à sa charge ne représentent pas une infraction pénale, et ne sont pas fondées pour être emprisonné. »
Pour l’organisation internationale, « la police et le parquet peuvent mener des enquêtes pendant que le président de l’Aprodh est en liberté. » D’autant plus que, poursuit ce communiqué, les Etats ont le devoir de protéger les défenseurs des droits humains.

Et M.Mbonimpa, « accusé d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du pays, est l’un des défenseurs des droits humains les plus actifs au Burundi, est harcelé et interpelé intempestivement par la justice, de même que les journalistes indépendants. »

La fédération de la ligue Iteka en mairie de Bujumbura pense également que l’emprisonnement de Pierre Claver Mbonimpa n’était pas opportun, car il pouvait répondre à la justice tout en étant libre. Elle recommande la mise en place d’une commission indépendante pour enquêter sur les révélations de l’Aprodh à propos de l’entraînement paramilitaires de jeunes burundais en RDC.
Cette fédération s’inquiète du « phénomène deux poids deux mesures dans le traitement de certains dossiers par la justice burundaise. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. MINANI

    C’est connu yuko mu ma stratégies yabo abo muri société civile bafise ama lobyy mu ma ONG nka Yuman Rights Watch. C’est normal que abo bagenzi babo babafasha kugwana urugamba. Mais cette fois-ci ça ne sera pas facile kuko Mbonimpa ari sous le coup de ce qu’on appelle en justsice « la flagrance ». La seule solution afise ni iyo kuriha caution hanyuma bakamushira en liberté provisoire aburane yidegemvya ariko naho nyene ategerezwa gucibwa urubanza kuko rirya kosa yakoze rirakomeye iyo urementanya ushira la sécurité de l’Etat en danger. En tout cas, il en sortira diminué et son arrogance va être affaiblie.

  2. Ejohaza

    Ahaaaaa!!!Rien d’etonnant!!!Vous verrez cobien seront libre jusqu’au jour des elections 2015.Ariko,nosaba opposition gukora ibishoboka »DUHANGANE »,bifuza kwongera kuja mumatora bonyene,ADC bahunze canke bagaheba amatora bobo bazoba batomboye!Guhamagara ONU ntacobivuze kuri abo,UMUTI W’UBURUNDI URI MUBARUNDI NYENE!Reka amajambo tuje kubikorwa rero,twibohoze,tubohoze impfungwa,tubohoze n’igihugu.Abo n’Imana ntibakiyitinya,preuve en est le pasteur Rwandais emprisonner a kirundo n’auffice vouloir delivrer un msg divin a son excellenc du Bdi!!!

  3. Ruberintwari anaclet

    Demander a l’ONU de ne pas tarder a réagir, car c’est une injustice flagrante pour cet homme sage en parole et en age et qui risque de périr en prison.

  4. Ruberintwari anaclet

    Parler pour cet homme qui voudrait sauver le pays en dénonçant avec preuves a l’ appui les manifestations de ces gens de la documentation qui veulent mettre le pays a sang.
    Kazungu qui est cité a maintes reprises , que dit notre pauvre justice!
    Au Burundi, lorsqu’on parle du mal fait par Imbonerakure, on devient l’ennemi juré du pouvoir!!

    pourquoi!
    pire encore, dans l’armée, malgré que le ministre de la défense le nie, le corps est subdivisé en deux: les FAB et les CNDD-FDD,

    Voir les réunions tenues avec le président et les Imbonerakure, voir les formateurs des Imbonerakure en RDC, voir la distribution des armées, voir……

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