Samedi 23 novembre 2024

Politique

Human Rights Watch salue la décision de la CPI

26/04/2016 3

Le Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) vient d’annoncer l’ouverture d’un examen préliminaire au sujet de la situation au Burundi.

A cette occasion, Géraldine Mattioli-Zeltner, directrice du plaidoyer sur la justice internationale à Human Rights Watch a manifesté sa satisfaction.

D’après elle, l’annonce selon laquelle la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) a ouvert un examen préliminaire au sujet de la situation au Burundi est un avertissement fort, signalant que l’ère de l’impunité pour les graves violations des droits humains au Burundi est terminée. « Les allégations de crimes dans ce pays, ainsi que ceux qui les commettent ou les ordonnent, sont désormais sous la surveillance de la Cour », poursuit-elle.

Pour Géraldine Mattioli-Zeltner, les autorités du Burundi ont l’obligation légale de mettre fin aux abus qui se sont intensifiés au Burundi depuis 2015 et de poursuivre les responsables en justice, mais elles ne l’ont pas fait. Elle précise que la CPI a été créée en tant que juridiction de dernier recours, afin de garantir que justice soit faite pour les crimes internationaux graves. Et de conclure : « Le Burundi devrait coopérer pleinement avec la CPI dans la conduite de l’examen préliminaire. »

CPI

Forum des lecteurs d'Iwacu

3 réactions
  1. Fofo

    [Pour Géraldine Mattioli-Zeltner, les autorités du Burundi ont l’obligation légale de mettre fin aux abus]. Je pense qu’il n’y a plus besoin à enquêter car Géraldine Mattioli-Zeltner a déjà précisé l’auteur des crimes!!! La CPI n’est autre qu’un instrument d’intimidation occidentale qui ne fonctionne qu’en Afrique!

  2. Dieu merci, esperons que ceux qui ont organise des manifestations pour bruler vif les jeunes HUTUS dits imbonerakure seront punis conformement a la loi. Esperons que la Belgique qui finance et heberge ces terroritse va cooperer avec la CPI

    • Bimene Joseph

      Le gouvernement du Burundi et toutes les parties prenantes ( Parti politique, société civile, policier et militaire, imbonerakure, ivyumavyindege tous…) doivent coopérer pour trouver une solution durable et être gouverner par des personnes paisibles. La justice burundaise surtout le procureur et le president de la coour constitutionnelle ont montré au peuple burundais leur degré de responsabilité devant le malheur que le burundi viens de connaitre dans son histoire  » Ahatari abagabo ibarariragwa??

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