« Au cours des derniers mois a été documentée une augmentation des arrestations arbitraires d’opposants politiques ou de personnes perçues comme telles, ainsi que des cas de torture, de disparitions forcées et d’assassinats ciblés », lit-on dans la lettre adressée aux représentants permanents des Etats membres et observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, mercredi 18 août. Pour les 43 organisations signataires, cela apparaît comme un retour en arrière pour le Burundi par rapport aux progrès initiaux ayant suivi les élections de 2020.
Selon ces dernières, des violations graves qui pourraient constituer de crimes contre l’humanité se poursuivent au Burundi. « Nous considérons qu’il n’existe aucune base ni progrès mesurable qui justifierait un abandon de l’approche actuelle ou un non-renouvellement du mandat de la commission d’enquête sur le Burundi », soutiennent-elles.
Ces organisations demandent au Conseil des droits de l’Homme de s’assurer d’une continuation du travail de documentation, de suivi, de rapports et de débats publics sur la situation des droits humains au Burundi. Et de l’exhorter à mettre un accent particulier sur les questions de justice et de redevabilité.
« Le Burundi n’est pas un paradis terrestre où il ne peut pas y avoir de malfaiteur», indique Hamza Vénant Burikukiye, activiste et représentant légal de l’association Capes+. En cas de violation des droits humains, il conseille aux victimes de porter plainte devant les instances judiciaires exerçant au Burundi.
Cet activiste soutient que le Burundi est stable et se renforce dans la protection des droits humains : « La Constitution est le garant de la sécurité de la population. Il n’y a donc aucune raison d’alerter la communauté internationale.»
Signalons que la 48e session du Conseil des droits de l’Homme se tiendra à Genève du 19 septembre au 8 octobre cette année.
Quels sont les cas concrets actuels de violations de droit de l’homme et crimes contre l’humanité au Burundi Svp??
« qu’il n’existe aucune base ni progrès mesurable »: avec quel instrument de mesure? Je reste persuader que le DÉNI procède par rapport à cette affirmation. C’est vrai que quelque part dans des ménages burundais et/ou étrangers, des pleurs ne peuvent pas manquer suite à des violations des droits de l’homme, à des injustices sociales, à des pertes des proches…, mais de là, affirmer « qu’il n’existe aucune base ni progrès mesurable qui justifierait un abandon de l’approche actuelle » relève d’une mauvaise foi et d’une campagne active de diabolisation orchestrée savamment par des gens de mauvaise intention pour discréditer et décourager différents acteurs qui, jour et nuit s’activent avec courage et abnégation pour juguler les sources très diversifiées de ces pleurs.
https://www.iwacu-burundi.org/elie-ou-es-tu/
Et autres nous interpellent.