Deux enfants ont été tabassés et enterrés jusqu’au cou ce dimanche 14 janvier en colline Nyamabere, commune Mpanda de la province Bubanza. Ils étaient accusés de vol de maïs dans un champ. Ils ont été secourus.
Jacques Nshimirimana, président de la Fédération nationale des organisations engagées dans le domaine de l’enfance, parle d’un acte ignoble et barbare. Il exhorte tous les Burundais à être sensibles aux droits des enfants : «Si tu ne protèges pas les enfants d’autrui, même les tiens ne seront pas protégés».
M. Nshimirimana déplore la recrudescence des violations des droits des enfants. Cet activiste de la société civile demande à la justice de prendre ses responsabilités et de traduire les malfaiteurs en justice.
Pour rappel, deux autres enfants ont été amputés de leurs mains en novembre dernier à Itaba en province Gitega. Comme ceux de Mpanda, ils étaient aussi reprochés de vol dans un champ.
Je me demande si cela ne fait pas partie de « notre culture burundaise » tant chantée et glorifiée. Acceptons de nous regarder dans le miroir et reconnaissons que nous sommes devenus « barbares ». N’en déplaise à certains individus qui se reconnaîtront, des décennies de violences de toutes sortes ont laissé des séquelles qui se manifestent de plusieurs façons, dont la banalisation des actes ignobles comme l’amputation des mains des enfants accusés de vol de maïs. La justice est peut-être molle envers les coupables mais il s’agit ici d’une responsabilité collective de tout un chacun là où il se trouve de répudier ce genre d’actes qui déshonore tout un pays.
Ce sont là les #mihezagiro dont Dieu ne cesse de nous couvrir… Il se passe quelque chose de très grave dans ce pays, et la pente prendra plusieurs décennies à remonter.
@Mthukuzi
De tels faits divers ont toujours existé; seule la diffusion de l’information n’est plus pareil.
A moins que vous croyiez que ces faits sont des signes du retour du Messie.
Si c’est le cas, je vous comprends à 120 pour cent.
N’est plus pareille; je voulais dire…
« Nest plus pareille » est aussi fautif. « N’est plus la même », fallait-il écrire.
@Jov
Vous n’avez probablement pas saisi mon jargon.
Fautif vous-même!
Gacece, le moins malade des burundais, a des explications pour justifier ce drame national.
Allez-y Gacece, dis-nous ce qui se passe. Merci
@juju
Nkurunziza a peut-être empêché la pluie de tomber et ne donnera peut-être pas l’autorisation de briller au soleil toute cette année 2018. Mais ne me dites pas que c’est lui qui a demandé qu’on punisse ces enfants-voleurs d’être enterrés vivants.
La méchanceté, la haine prêché ici et là. Voilà le résultat.
Qui sème les épines récolte les épines.Si les dd dans leur gouvernance prônent la violence ils doivent s’attendre à la violence en retour!
Sa responsabilité dans les actes barbares jamais perpétrés au Burundi sur des enfants avant son règne, par contre… est absolument écrasante.
@Jov
Si avant lui vous n’aviez jamais vu d’actes barbares alors qu’il y a eu au moins un million de tués c’est que vous êtes sur la voie d’être irrécupérable!
Empêcher la pluie de tomber? Ça non par contre. Comment pourrait-il sautiller sur place pour que les gouttes de bénédiction lui couvrent tout le corps alors?
@juju
Parlez pour vous! Ne m’impliquez pas dans votre maladie nationale.
L’anarchie a commencé.
@MBEGA
« L’anarchie a commencé. »
Elle a commencé quand? Aujourd’hui? Est-ce un signe du retour du Messie? Dites-nous tout!