Des mesures ont été prises récemment pour améliorer l’hygiène à l’hôpital Roi Khaled. Notamment l’installation des tonneaux en plastique, des seaux, des poubelles dans plusieurs endroits.
Dans les corridors de l’hôpital Roi Khaled, des poubelles ont été placées pour l’usage des visiteurs. Et devant les chambres et pavillons pour les patients hospitalisés, on trouve des tonneaux en plastique, des petits seaux servant de poubelle, etc.
Dans ce centre hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK), la pelouse est bien entretenue et selon certains garde-malades, l’eau ne pose pas de problème. Néanmoins, certaines latrines sont dans un état critique. « Certaines ne sont pas éclairées tandis que d’autres sont bouchées », témoigne une garde-malade rencontrée sur place.
Sylvestre Ndayiragije, chargé de l’hygiène au CHUK, évoque en grande partie le problème de vétusté des infrastructures. D’où un projet de remplacement progressif des sièges prévu pour bientôt.
Un médecin rencontré sur place insiste sur l’état hygiénique de la morgue. Selon lui, une odeur nauséabonde s’en dégage alors qu’elle devrait être bien entretenue.
Des garde-malades interrogés affirment que l’hygiène s’est sensiblement améliorée. « Même si certains dérapages constatés sont liés au fait que certains patients ne maîtrisent pas l’utilisation, par exemple, des toilettes modernes. Il y en a même qui jettent des objets dans les robinets ou les toilettes, bouchant ainsi les tuyaux d’évacuation », indique K.B., un garde-malade.
L’administration fortement investie
Sylvestre Ndayiragije, chargé de l’hygiène au CHUK, soutient que ce travail doit être permanent. Plusieurs actions ont été entreprises en vue de son amélioration. Il cite d’abord une formation qui a ciblé les infirmiers, les travailleurs et aide-soignants. Elle portait sur l’hygiène des mains. Car, explique-t-il, sans cet élément, il y a risque de transmission de maladies aux patients. M. Ndayiragije précise que 75% des infections associées aux soins sont transmises par les mains du personnel soignant. La gestion des déchets figurait à l’agenda de cette formation. Objectif : leur permettre de distinguer les différents types de déchets. A leur tour, ils interviennent dans le suivi et la sensibilisation des patients à l’hygiène.
Puis ce fut le tour des balayeurs. M.Ndayiragije fait savoir que dans une structure médicale multisectorielle, le balayage ne se fait pas n’importe comment. Par exemple, dans des salles d’opération, il signale qu’on doit utiliser des désinfectants ou d’autres produits.
Quant à l’entretien de la pelouse, l’association KEREBUKA, avec une vingtaine d’ouvriers, s’en occupe tous les jours, selon M.Ndayiragije. Et pour l’évacuation des déchets ménagers, il indique que la tâche a été confiée à l’association « Service au Top ».
Wapi poube igurwa angahe
Curieusemant iyi nkuru inteye umunezero mwinshi gusumvya ama article yose nasomye murino ndwi twaraye turangije. Svpl monsieur et mesdames les journalistes,nukuza muraduha amakuru nkaya tukagira umwizero ko naho igihugu cacu kiriko kiratera imbere bukebuke naho ingorane zitabuze.
Murakoze
Les poubelles dans les locaux! N’est pas le CHUK, il serait plus intéressant d’entendre qu’ils font hygiène dans les mentalités de leur personnel (surtout infirmier) au service trop incommode (leur acceuil!). Ils trauamatisent les patients, ne leur aident e rien et parfois meme se moquent d’eux. Shame on them! On s’attendait à tels services seulement auprès des agents de la Mutuelle, mais les infirmières de CHUK, aussi…! Qu’ils songent à changer!
Je croyais que les soignants reçoivent cette formation à l’hygiène en même temps que l’apprentissage de leur métier!