Ces derniers jours, à travers des médias tanzaniens, circulent des informations parlant de la fermeture du camp des réfugiés de Nduta. Après les discussions entre le HCR et le ministre de l’Intérieur tanzanien, le gouvernement a rassuré que le camp restera ouvert et qu’aucun réfugié ne sera obligé de rentrer.
Dans un communiqué sorti le mercredi 22 mai 2024, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) annonce ses inquiétudes face aux informations diffusées sur les médias tanzaniens à propos des réfugiés burundais.
D’après le HCR, les réfugiés ont été informés par les autorités tanzaniennes de leur décision de fermer le camp des réfugiés de Nduta qui abrite plus de 63 000 réfugiés.
En outre, les services destinés aux réfugiés seront interrompus dans l’intention de briser les conditions de vie afin de contraindre les réfugiés à choisir de retourner au Burundi.
Dans une rencontre avec le ministre de l’Intérieur tanzanien organisée dans la foulée, le HCR a souligné la nécessité que tout retour des réfugiés soit volontaire et conforme à l’accord tripartite de mai 2001 entre les gouvernements de la Tanzanie et du Burundi ainsi que le HCR.
Après la rencontre, la Tanzanie a annoncé que le camp restera ouvert et que personne ne sera contrainte de rentrer. Le HCR se dit reconnaissant de ce geste de la part du gouvernement tanzanien.
Depuis le début de l’exercice de rapatriement librement consenti en septembre 2017, plus de 168 000 réfugiés burundais sont rentrés chez eux en provenance de la Tanzanie.
Le HCR incite le Burundi et la communauté internationale à investir davantage pour améliorer les conditions favorables au retour des réfugiés au Burundi, garantir que les rapatriés vivent dans la dignité et s’épanouissent dans leurs communautés.