La Parcem alerte qu’une hausse d’impôts et taxes serait imminente. Elle craint les conséquences dévastatrices pour l’économie nationale. « Le gouvernement devrait rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard », conseille Faustin Ndikumana. C’était lors d’une conférence de presse tenue ce 25 juin.
« Aucune initiative n’est mise en œuvre pour élargir l’assiette fiscale. Il est inconcevable qu’il y ait moins de 3000 déclarants qui paient l’impôt sur leur revenu sur une population active de plus de 5 millions d’habitants », déplore Faustin Ndikumana, président de la Parcem. Certaines entreprises, poursuit-il, sont accablés par des taxes et impôts, parfois en violation des clauses conclues avec le gouvernement. Il signale que l’économie burundaise est dominée à 70% par l’informelle.
Au moment où la loi des finances limite les exonérations à 18 milliards de Fbu par an, celles-ci ont dépassé 100 milliards en 2013, révèle M. Ndikumana. « Pour le 1er trimestre 2014, elles ont atteint 29 milliards. Et le gouvernement préfère rester dans l’opacité. » Et de donner l’exemple des entreprises, comme VIETTEL, admises avec des exonérations sur 20 ans. Parfois, précise-t-il, elles ne sont pas prévues par le code des investissements. Si le gouvernement est à court d’argent, s’insurge le président de la Parcem, il se rabat sur les entreprises de télécommunication, la Brarudi.
M. Ndikumana assure que la fraude, l’enrichissement illicite et la mauvaise gouvernance privent le pays des appuis budgétaires substantiels des bailleurs : « En 2013, ces derniers avaient promis 140 milliards. Pour 2014, ils ont accepté de donner que 100 milliards. Au premier trimestre, aucun sou n’était encore débloqué. »
Quant à l’austérité et la maîtrise des dépenses, le gouvernement veut nous faire croire que cette politique est appliquée, note la Parcem. « Or, les dépenses de fonctionnement continuent à augmenter vertigineusement.»
Faustin Ndikumana souligne que le gouvernement se targue de progresser dans le classement du Doing business sans indiquer que l’insécurité fiscale pesante altère le pouvoir d’achat de la population. Pire, avance-t-il, le gouvernement a pris l’habitude d’augmenter la taxe à la consommation. Le président de la Parcem en appelle à la conscience des citoyens et des dirigeants pour une introspection sur cette situation.
voila ceux ki se passe lorske l’on donne le pays a des irresponsables et des »Catalina »…
Tout ca n empêche pas votre président de collectionner les trophées du monde entier. Tant que les burundais se conduiront comme des moutons qui broutent et gobent toutes les injustices sans broncher aba DD bazosiga abarundi mwambara impuzu z ibiti mwongera murya umunyu wa nyamanza comme à l’âge de la pierre. Uwigize igitebo bamuyoza umwavu. Ce n est pas compliqué.
Uyo mugabo nibamuhe BRB canke Ministere des Finances turabe. Apres tout, meme l’Irlandais Holmes n’etait membre d’aucun parti politique, j’ose le croire. Et ses succes semblent etre reconnus par tout le monde.
Pourquoi alors recourir aux etrangers quand on a des gens capables chez nous. Tutiyemeye turapfa ntagisivya.
Une solution: aller investir ailleurs pour ceux qui le peuvent et laisser le terrains au voleurs, ils finiront pas se manger la queue comme un serpent. En fait ils la chance d’avoir des Burundais comme des moutons. Dans le cas contraire cessez de vous plaindre. je vous inviter à lire la mort du loup.
Iyo nkuru ikazoba ari yo,’les conséquences de cette nième hausse des impôts vont encore enfoncer tous les burundais (du moins ceux qui ne se serrent pas dans les caisses de l’Etat) dans la misère et la pauvreté.
Puis, certains viendront nous dire ngo turiko tutera imbere, n’en déplaise à certains même dans la période d’embargo le pouvoir d’achat des burundais était largement supérieur.
Quelle est explication à cette situation? Qui sont les responsables de cette situation? Qu’est ce qu’il faut faire dans l’urgence pour stopper cette hémorragie ?Toujours recourir à la hausse des impots?
Voici les questions qui devraient être posées aux gestionnaires des caisses de l’Etat.