Le ministère de l’Energie et des Mines a publié ce vendredi 19 janvier la nouvelle structure des prix du carburant. Ainsi les nouveaux prix à la pompe sont de 2.250 Fbu le litre pour l’essence et le gasoil tandis que le pétrole lampant va désormais s’acheter 2.000 Fbu.
Les raisons évoquées par le ministère sont les variations négatives de la monnaie locale par rapport au dollar américain et du prix du baril sur le marché international.
«Depuis le mois de juin de l’année écoulée, le prix du baril a augmenté de 20%, la structure sortante ne reflétait pas les coûts réels liée au marché international », a indiqué le porte-parole du ministère de l’Energie et des Mines, Leonidas Sindayigaya.
Quant à la pénurie observée ces derniers jours, M. Sindayigaya a affirmé qu’elle n’est aucunement liée à cette hausse. Même si le gouvernement tanzanien octroie des autorisations aux importateurs du carburant du Burundi, fait-il remarquer, il y a eu un retard dû à la lourdeur administrative.
Ce piétinement a perturbé le rythme des camions qui approvisionnent le Burundi. «La cause principale a été que les autorisations n’avaient pas été délivrée à temps», a-t-il insisté.
Comme une onde de choc
La réaction de l’Atrabu (association des transporteurs du Burundi) n’a pas tardé à tomber. C’est avec amertume que cette ’’énième hausse’’ a été accueillie. «Ça nous embête parce que nous devons à notre tour augmenter le prix du ticket du transport en commun», a déploré Charles Ntirampeba, secrétaire général de l’Atrabu.
«Le prix du transport par bus en commun en mairie de Bujumbura passe de 350 Fbu à 380 Fbu. Les prix du transport à l’intérieur du pays ne doivent pas dépasser une augmentation de 7% tant pour les personnes et que des biens. Les tarifs des quartiers périphériques comme Carama, Kiriri, Ruziba, Maramvya, Mirango, Rond-point, Kamesa et Buterere sont majorés de 7%».
Telles sont les décisions contenues dans un communiqué conjoint signé par les représentants des transporteurs et les délégués de trois ministères : celui du Commerce, celui du Transport et celui de l’Energie et des Mines chargé également du carburant.
«Il faut absolument que l’Etat reconstitue le fonds pour amortir le choc en cas de flambée du prix du carburant sur le marché international », a plaidé Noël Nkurunziza, président de l’Association burundaise des consommateurs.
Selon lui, la position géographique du Burundi le rend vulnérable. L’Abuco appelle les consommateurs à ajuster leurs comportements face à cette ’’réalité douloureuse’’. Il demande aux commerçants de ne pas verser dans la spéculation.
Que le prix de transport soit multiplié par 2,5,ou 10,rien ne va changer.Quoi que vous fassiez, le Mutama restera au pouvoir jusqu’à la seconde venue de Jesus.
@Source du Nil
Vous qui êtes si expert en « retour de Jésus », seriez-vous capable de nous dire quand il va retourner? N’importe quoi!
Moi je sais quand il va venir envoyer les Gacece faire une tournee dans le desert. Dans la salle de « correction »
@kirosi
Ton pseudo te sied si bien! Tu peux toujours rêver! Et même si tu ne rêvais pas, tu ne seras pas là pour le voir! On parie?