Pour Noël Nkurunziza, porte-parole de l’Association burundaise des consommateurs, c’est déplorable que la Brarudi ne tienne jamais compte de l’avis des consommateurs.
« En vertu du droit à la représentation, préalablement, lorsqu’une entreprise veuille prendre une mesure qui impacte directement sur la vie des consommateurs, de règle, ces derniers doivent être consultés », fait-il remarquer non sans peine.
Avec le pouvoir d’achat de la population qui ne cesse de s’effriter, estime-t-il, un dialogue entre les deux parties prenantes aurait sans doute permis de trouver un terrain d’entente.
Selon lui, cette pratique doit être bannie. « Sinon, à la longue, le risque que de telles mesures se répercutent sur leurs activités est grand ».
Mis au parfum depuis un bon bout de temps sur une probable hausse des prix des boissons de la Brarudi, les cabaretiers et autres n’ont pas tardé à surfer sur la vague.
Au quartier Kinanira de la zone Musaga, en commune urbaine de Muha, la bière Primus absente des rayons de vente depuis quatre jours, a soudainement réapparu.
Idem pour l’Amstel Bock. Seul hic: les vendeurs en ont profité pour hausser à leur tour les prix. « C’est la seule façon d’éviter de travailler à perte », confie Marc, tenancier d’un kiosque.
Avec une bouteille de l’Amstel Bock s’achetant à 1.200 BIF suite à la récente pénurie, ce tenancier indique qu’il devait prendre un taxi pour s’approvisionner en ville. « C’est un autre coût, indéniablement qui doit se répercuter sur le prix de vente ».
Au bout du compte, cette situation amène certains grossistes à avoir la tendance à spéculer parce qu’ils ne sont pas approvisionnés à temps. A cet effet, le porte-parole de l’Association burundaise des consommateurs, appelle l’administration de base à la vigilance.
« S’il advient qu’il y ait des commerçants qui veuillent se cacher derrière cette hausse des prix pour augmenter à leur tour les prix qu’ils soient sévèrement punis conformément à la loi », appelle le porte-parole de l’Abuco.
1. Vous écrivez:
« …En vertu du droit à la représentation, préalablement, lorsqu’une entreprise veuille prendre une mesure qui impacte directement sur la vie des consommateurs… »
2. Mon commentaire.
Au fond (théoriquement?), les consommateurs burundais ont déja la chance d’être représentés par l’intermédiaire de RETA MVYEYI à qui l’entreprise BRARUDI appartient à 40%.
« …BRARUDI SA est une entreprise leader du Burundi forte de deux actionnaires : HEINEKEN International, actionnaire majoritaire avec 60% des parts et l’Etat Burundais.
Elle participe de façon significative au développement du pays avec 6% du PNB, elle est le premier contributeur au niveau des impôts et taxes… »
https://www.brarudi.bi/
Tuca tugabanya kunywa inzoga dukore ibikogwa vy’iterambere! D’ailleurs la bière n’est pas un bien de première nécécité
Mambo, »la bière n’est pas un bien de première nécessité »?, Vraiment? Je m’étonne que la tempête ne se soit pas encore déchaînée contre toi!! Abanywi ngira ngo baraca sinziriye! Rindira bikangure.