Depuis le 10 juillet 2024, les frais de documents administratifs délivrés par le ministère de la Justice ont connu une hausse substantielle, suscitant incompréhension et désespoir chez les justiciables déjà éprouvés par la crise économique.
La mesure la plus frappante concerne l’acte de renonciation à la nationalité d’origine, dont le coût passe de 50 000 FBu à 5 000 000 FBu, soit une augmentation de 10 000 %.
D’autres documents couramment utilisés ont également subi des augmentations significatives, c’est comme l’ouverture d’un dossier qui passe de 10 000 à 20 000 FBu, la convocation de 1 000 à 5 000 Fbu ou les copies de procès-verbaux d’accident de 3 000 à 6 000 Fbu.
Cette hausse tarifaire, justifiée par les dispositions de l’article 144 de la loi n° 1/19 du 28 juin 2024 portant fixation du budget général de l’État, est loin de faire l’unanimité. La population, déjà confrontée à la cherté de la vie avec comme corollaire une dégradation des conditions de vie, peine à comprendre cette décision.
« Vraiment, cette hausse vient aggraver la situation catastrophique que nous vivons, nous autres les pauvres », se désole Jean-Baptiste, un justiciable rencontré à la cour d’appel de Mukaza.
« Et si au moins on revoyait à la hausse les frais exigés pour l’obtention de ces documents afin d’améliorer les services rendus à la population, ce serait justifié », s’indigne un autre justiciable qui a requis l’anonymat.
Claver, un autre citoyen, découvre la nouvelle avec stupéfaction et dénonce une mesure prise en déphasage avec la réalité du pays : « Je ne peux pas me réjouir de cette augmentation alors que nous sommes dans une pauvreté extrême. Manger est déjà un problème, et l’État double les frais d’ouverture d’un dossier à l’inspection générale dans un contexte de crise et de pénurie d’argent et de carburant, nous allons devoir renoncer à certains procès ».
Un autre justiciable a indiqué n’être pas surpris par cette hausse : « Je ne suis pas surpris par cette hausse, l’État augmente fortement les prix sans penser à la misère de la population, l’État s’en fiche. »
Les témoignages de ces justiciables corvéables à merci illustrent le désespoir et la frustration d’une population accablée par les difficultés financières. Dans ce contexte, la décision du gouvernement de revoir les tarifs à la hausse risque d’aggraver la précarité et de renforcer les inégalités en matière de justice.
Esperons que le journal Iwacu nous fera un article sur la decouverte de ce minerai a Kirundo
Il n’y a aucun organisme autorisé qui a confirmé ce scoop.
Alors une question pour un champion: Pourquoi ce theater.
Est ce la même chose que la vision 40/60 que personne ne voit venir?
Le pays tourne à l’envers.
Il y a 3 jours notre président a fait une visite à Kirundo.
Il a informé la nation qu’on a découvert une mine d’une valeur de plusieurs milliards de $.
Après consultation des specialists, c’est juste de la publicity électorale.
Where is the accountability?
Et vous avez cru qu’il y a vraiment 50 milliards de dollars à distribuer aux burundais?C’est pour la vision 2040-2060 et il ne restera plus personne pour en apprécier les contours tellement les difficultés au quotidien en auront fini avec les burundais.Tenez par exemple cette hausse de 10000%.C’est grave ce qui se passe ici chez nous.