Le Parquet général de la République vient de se prononcer ce mercredi 30 novembre sur le cas de Hassan Ruvakuki, journaliste de la radio Bonesha FM en même temps correspondant de RFI service Swahili. « Il est suspecté d’avoir participé dans des actes de terrorisme commis en province de Cankuzo, raison pour laquelle il a été arrêté par le ministère public pour des raisons d’instruction du dossier», souligne Elie Ntungwanayo, porte-parole de la Cour suprême. <doc2175|left>Selon lui, ce journaliste arrêté à Bujumbura sans mandat par le Service national de renseignement (SNR) ce lundi 28 novembre et conduit dans un cachot au commissariat de police à Cankuzo, est dans les mains de la justice. « Il y a complémentarité entre le ministère public et le SNR dans la mesure où ce sont des services de l’Etat, il ne s’agit pas d’un enlèvement mais d’une arrestation en bonne et due forme. L’acte d’arrestation a été signé par le ministère public et plus précisément par le Parquet de la République en province de Cankuzo en date du 20 novembre», précise Elie Ntungwanayo, porte-parole de la Cour suprême. Au moment où le Service national de renseignement affirme avoir arrêté le journaliste Hassan Ruvakuki, lui reprochant d’avoir rencontré, en Tanzanie, les membres d’une nouvelle rébellion, ’’le FRD-Abanyagihugu’’, le Parquet général de la République demande de retenir la qualification donnée par le ministère public et non celle avancée par le SNR. Selon Elie Ntungwanayo, porte-parole de la Cour suprême, ce service peut aider le ministère public à découvrir les présumés auteurs des infractions et vice-versa.