Samedi 23 novembre 2024

Sports

Handball : un don d’un tapis synthétique qui risque d’être raté

07/08/2020 Commentaires fermés sur Handball : un don d’un tapis synthétique qui risque d’être raté
Handball : un don d’un tapis synthétique qui risque d’être raté
Félix Nzisabira : « Le tapis est encore dans le magasin, on ne l’a pas encore ouvert. »

D’après le président de la Fédération burundaise de handball, un tapis synthétique est conservé dans un magasin depuis 2018 faute de terrain de jeu en salle pour l’installation. Le ministre en charge du Sport ne promet rien avant de consulter le budget.

«La première dans l’Afrique noire »,  a fait savoir Félix Nzisabira, le président de la Fédération de Handball du Burundi, lors d’une rencontre du ministre des Affaires de l’EAC, de la jeunesse, du  sport et de la culture avec les présidents des fédérations sportives.   « Nous craignons que les rats ne se mettent à le ronger car il vient de passer beaucoup de temps dans les stocks et il a 6 tonnes. »

Ce tapis est un don de la Fédération internationale de Handball. Le don a été fait au Burundi depuis mars 2018. Pourtant, il est encore dans le magasin du ministère. Car, explique ce dernier,  son installation exige un terrain en salle couverte.

La fédération burundaise n’a ménagé aucun effort pour que le terrain du  département des sports soit couvert, sans succès. « Nous vous demandons que ce terrain soit couvert ou, si possible, nous octroyer une autre salle couverte pour que nous puissions installer ce tapis synthétique», demande cet enseignant  de handball.

Son  souhait : que cet aveu soit dans l’agenda du ministère, pour que le Burundi puisse accueillir des championnats internationaux et que  la fédération ait une justification aux donneurs.

Aucune promesse de la part du ministère en charge du sport

Le transport du tapis synthétique a coûté 9 mille dollars. Félix Nzisabira confie que les fédérations de handball d’ailleurs qui ont des terrains en salles sont en train de plaider pour arracher ce don à la fédération  burundaise de handball.   Le  ministre des Sports et de la Culture  affirme  être au courant de  ce problème, sans rien promettre cependant. «  Je ne promets rien pour le moment, vous savez les activités comme celles-ci doivent être prévues dans le budget de l’Etat, mais je n’ai pas la loi sur moi pour le vérifier», a répondu Ezéchiel Nibigira.

Les présidents des fédérations sportives soulèvent plusieurs défis qui minent le domaine sportif burundais.  Entre autre l’absence de la politique nationale du sport, le manque des infrastructures sportives,  le manque de moyens pour représenter valablement le Burundi etc.

Pour le ministre Ezéchiel Nibigira, c’est dans de telles rencontres où les problèmes de ce domaine seront résolus. Il dit avoir pris note des doléances des représentants des fédérations sportives.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 073 users online