Ce mouvement de grève qui débute ce lundi 5 mars 2012 fait suite à un appel lancé par le CONAPES (Conseil national du personnel de l’enseignement secondaire). L’objectif est de réclamer la correction des disparités salariales et de l’imposition sur le salaire. Selon Emanuel Mashandari, président du syndicat CONAPES, cette grève est l’expression d’un mécontentement et d’un ras-le-bol. « Au moment où le gouvernement reconnaît l’existence de ces disparités salariales et au moment où cette question semble préoccuper le ministère de la Fonction publique, il est grand temps de se pencher sur problème et d’y remédier afin de corriger ces inégalités », souligne Emmanuel Mashandari. Selon lui, l’autre problème crucial concerne l’imposition sur le salaire, qui n’épargne même pas les indemnités de logement. « Nous avons rencontré l’assistant du ministre de la Fonction publique qui connaît touts nos doléances mais il n’y a pas eu de réponse satisfaisante et ceci laisse entendre que les disparités salariales et la question de l’imposition sur les salaires soulevées par les enseignants ne seront jamais revues », regrette le président du syndicat CONAPES. D’autant plus que «le fait que cet assistant du ministre de la Fonction publique nous ait montré tous les rapports faits par des experts sur la plupart de nos doléances ne suffit pas. Nous, on veut du concret sur nos accréditifs », conclut le M. Mashandari.