Dans une déclaration de ce 27 mars, elle émet des recommandations à l’endroit du gouvernement, de la Société civile et des Syndicats. La CNIDH le fait après avoir analysé le conflit entre ces trois acteurs de la vie sociopolitique du pays, ayant conduit à l’arrêt partiel du travail le même jour.
Au gouvernement, la CNIDH de mande de » mettre sur pied un cadre spécifique de dialogue social représentatif des principales forces sociales et économique. » Il aborderait toutes les questions relatives à la vie chère au Burundi, notamment les tarifs de la Régie de Production et de Distribution de l’eau et d’électricité (Regideso), la détaxation des produits alimentaires et l’imposition des revenus de certains dignitaires et mandataires politiques. La Commission voudrait également que le Conseil Économique et Social soit dynamisé puisque le mandat consultatif de ce dernier couvre tous les aspects du développement économique et social du pays. A la société civile et aux syndicats, la CNIDH recommande de » se prêter à l’exercice d’analyse de la question [de la vie chère] dans toute sa complexité tant sur le plan nationale, régional qu’international. » Il faudrait aussi, selon la déclaration, qu’ils fassent » preuve de professionnalisme et de perspicacité afin que les actions menées et les revendications exprimées ne soient l’objet d’une quelconque exploitation politicienne. «