Mercredi 17 juillet 2024

Archives

Grève contre la vie chère : l’Uprona se rétracte. Selon son président, la grève est plutôt inutile

05/05/2013 Commentaires fermés sur Grève contre la vie chère : l’Uprona se rétracte. Selon son président, la grève est plutôt inutile

Lors d’une conférence de presse de ce 26 mars, à Kumugumya, Bonaventure Niyoyankana, président de ce parti, fait savoir aux syndicats et à la société civile que les mouvements de grèves et les manifestations populaires n’apportent aucun remède à la vie chère. Il leur recommande de sursoir à ces mouvements qui risqueraient de conduire à des dérapages graves et inutiles.

<doc3384|left>Pourtant, ce 24 mars, il avait affirmé le contraire sur les ondes de la Radio Publique Africaine: « Si les revendications de la société civile et des syndicalistes ne sont pas prises en compte, les citoyens peuvent prendre le chemin de la rue. »

En outre, selon Bonaventure Niyoyankana, le parti Uprona s’insurge contre la récente mesure de hausse des tarifs de l’eau et de l’électricité : « Nous estimons que le Parlement doit jouer son rôle et demander à la Regideso de suspendre, sans délais, cette hausse et de recommander un audit organisationnel et financier de cette entreprise. »

S’agissant du paiement de l’Impôt Professionnel sur les Rémunérations des mandataires politiques, l’Uprona considère que tout citoyen doit payer l’impôt sur les revenus qu’il perçoit. Il demande à la société civile d’éviter d’instrumentaliser cette question pour ne pas tomber dans les manipulations de l’opinion publique. « Le paiement de cet impôt procède, ni plus ni moins, d’une décision de bonne gouvernance et de civisme », explique le président du parti du prince Louis Rwagasore.

Le parti Uprona recommande au gouvernement de poser des actions concrètes pour faire de la politique de tolérance zéro contre la corruption une réalité. Ensuite, de commanditer des études pour identifier toutes les causes liées à la vie chère au Burundi et de prendre des mesures qui s’imposent pour soulager les souffrances de la population. Enfin d’entretenir régulièrement des rencontres avec ces syndicats et associations de la société civile pour écouter leurs doléances et trouver des solutions concrètes.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Dépités par nos députés

En décembre dernier, une députée a revendiqué, lors d’une séance de questions au ministre de l’Énergie, une station-service réservée uniquement aux élus, se plaignant d’être méprisée lorsqu’elle devait faire la queue. Ces propos ont profondément choqué l’opinion publique et ont (…)

Online Users

Total 2 862 users online