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Grosse pêche de la police : ce faussaire Congolais vivant à Kinama avait des dizaines de faux sceaux

24/09/2011 Commentaires fermés sur Grosse pêche de la police : ce faussaire Congolais vivant à Kinama avait des dizaines de faux sceaux

Il avait les doublons des sceaux de presque tous les ministères, ceux d’une bonne partie des établissements scolaires, privés et publics de la Mairie et du matériel pour les fabriquer. La Police Nationale Burundaise (PNB) l’a appréhendé ce 21 septembre, chez lui en commune urbaine de Kinama, quartier Ngozi.

« Vieux Mkinai », comme on le surnomme, falsificateur congolais de renom, utilisait une machine mécanique à écrire, un scanner, etc. Il détenait aussi de pseudo documents officiels qu’il n’avait pas encore délivrés : des diplômes de tous les niveaux et domaines scolaires, des permis de conduire, des bulletins de l’école primaires, etc. Il se servait également de tout un tas de sceaux des institutions tant étatiques que privées ; ceux du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, du ministère de la Sécurité Publique, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de la mairie de Bujumbura, de la banque FINBANK, etc.

Après ce constat, la police pense que ce contrefacteur n’est pas seul dans le trafic : « Il doit avoir des collaborateurs qu’on recherche vivement. On doute même que les autorités de la circonscription y seraient pour rien » déclare Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la PNB.

Il serait incompréhensible, explique-t-il, que des gens des provinces très reculées, comme Muyinga et Makamba, puissent recourir à ses services sans que le chef de quartier soit au courant de ce qui se passe dans son secteur.

Pendant que les enquêtes se poursuivent, la police demande à toutes les institutions de chercher jusqu’à quel degré cette falsification les aurait négativement affectée et de saisir les instances habilitées pour le traitement judiciaire du dossier : « Nous avisons quiconque détiendrait un document falsifié et surtout reçu de ce monsieur de le remettre à la police et de se remettre lui/elle-même car une faute avouée est à moitié pardonnée. Sans cela il/elle s’expose à la poursuite judiciaire conformément au code pénal selon le chapitre II, de article 333 à 338. »

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