Il avait pris la décision, par surprise, de revoir l’ordonnance ministérielle qui modifiait les modes d’attribution de la bourse universitaire. Le président Nkurunziza avait même proposé une date de retour dans les auditoires, le 21 avril dernier …
Face à l’intransigeance des étudiants de l’Université du Burundi et de l’ENS, qui maintiennent le mouvement de grève malgré les assurances présidentielles, Pierre Nkurunziza est revenu sur le problème dans son discours du 1er mai, lu au palais de Gitega. Sur un mode presque supplicatoire, le numéro un burundais a réitérée la demande : « Chers étudiants, nous vous le demandons avec insistance, s’il vous plaît, faites un pas en avant et retournez dans les auditoires pour étudier. Nous allons discuter des autres questions quand vous serez en train de travailler. Votre avenir est entre vos mains et le pays attend beaucoup de vous. »
Le lendemain, au stade de Gitega qui accueillait les cérémonies nationales de la journée internationale du Travail et des Travailleurs, le président de la République a changée de ton, enjoignant les étudiants en grève à reprendre les cours sans délai, rappelant qu’il y avait eu même « des menaces contre ceux qui qui regagneraient les auditoires, des actes répréhensibles par la loi burundaise. »
Preuve que la question des étudiants inoccupés dérange au plus haut point, le président Nkurunziza a fait part de sa perplexité « à leur intransigeance au delà de toute attente », malgré son geste d’apaisement « en tant que Parent et Père de la Nation, de lever les sanctions infligées à certains représentants de ces étudiants par l’autorité hiérarchique. »
Pour rappel, à côté de l’Université du Burundi, le pays compte actuellement 26 universités privées (3 en attente d’ouverture), 37 instituts supérieurs, avec 30% des étudiants burundais dans l’Enseignement supérieur public.
C’est dommage, nous burundais nous nous sommes trompés sur toute la ligne de confier la destinée de tout un peuple à un régime qui n’a pas de vision. Un régime qui a une vision ne peut pas s’essouffler à moins de 10 ans.
Mais je comprends, le peuple burundais était tellement fatigué par les gouvernements d’une minorité qui ne faisant que tuer la majorité du peuple. On était prêt à voter même n’importe quoi pour voir partir ces régimes sanguinaires.
Malheureusement les DD n’ont rien compris de tout cela. C’est le retour à la case départ. Twavuye kurusenge dukorokera muziko!
Dommage,!dommage! dommage!
Je me demande qui est le grand perdant dans cette affaire
Ko inkuba zibiri zidasangira igicu, ca c’est une assertion qui n’est qu’une conjecture.
L’erreur fatale a été de renvoyer les étudiants chez eux , alors que la situation socio-politique n’était pas favorable. On ne peut ne pas penser a la clairvoyance des éminences grises du système. Quant au premier comptable du pays, ses interventions sont teintées de menaces déguisées ce qui augure un véritable sentiment d’impuissance. Hanyuma ntihagire n’uwuzohava ajana nyabahururu mu nyuma harya abanyeshure ba kaminuuza barakenye mugabo si ibijuju.
Dans son appel d,avant-hier aux etudiants, le president Nkurunziza a textuellement dit ceci: inkuba zibiri ntizisangira igicu, comparant ainsi sa force a celle des etudiants. Interessant!
Et si les etudiants boudaient les auditoires ce lundi 5 mai? Pareil desaveu aurait des ramifications politiques insoupconnées, dans un contexte où Rwasa confirme sa candidature pour 2015, avec ou sans parti. Et au moment où le pouvoir tente honteusement de faire extrader Sinduhije; une publicité non sollicitée.
Autre detail non moins interessant. Le discours de Nkurunziza sentait une fin de règne. Avec un ton d,un president fatigué, affaibli, déçu, trahi, poussé à la sortie malgré lui.
L’unanimité du dernier vote de la loi communale, apres l,avoir amputée des futilités de Nduwimana, en dit long sur la fameuse reunion de Ngozi. Rwasa n’est pas le seul qui n’a pas de licence parmi les candidats que Doudou voulait disqualifier a la succession de Nkurunziza. Cherchez plutot dans le cercle des fameux Generaux. Je plains les intellos pretendants DD.
Comme dans plusieurs d’autres affaires, ce gouvernement est victime de son propre amateurisme en matière de communication. La mesure de réduction et par la suite de suprréssion pure et simple de la bourse est inévitable, mais encore faut-il pouvoir l’expliquer au public. Ce processus devrait s’accompagner d’une meilleure gestion de l’argent public et une vraie lutte contre la corruption, faute de quoi le peuple sentira qu’il est le seul appelé à se serrer la ceinture alors que « EUX » se remplissent les poches. D’un autre côté, il faut réformer tout le secteur de l’éducation au Burundi pour mieux répondre aux besoins de notre société. Le Burundi n’a pas besoin de tous ces juristes et économes qui sortent chaque année de nos universités.
A cet effet, j’invite ceux qui le peuvent à écouter l’émission « Imvo n’imvano » du weekend passé pour se faire une idée de ce qui se passe dans la sous-région.
Il faut que le public sache pourquoi ils sont restés en grève : pour encourage le redoublement ! Demander une année, des années de trop au frais du contribuable. Ce n’est pas digne quand même. Toutefois, on sait que ce n’est pas facile de réussir chaque quand une a un cerveau avec un quotient intellectuel relativement bas, le Gouvernement, le Président lui-même a dit : INAMA RUKOKOMA, un Grand Atelier sera organisé pour trouver des solutions à ce problème qui restait, et, les Etudiants on tourné le dos à cette bonne volonté. C’est quand même écoeurant ! Je pense que cette-fois ci, ils viendront et tout ira bien. Dieu vous aime chers Etudiants, le Pays aussi, vos parents. Et les Gouvernements ne sont pas éternels, non plus ceux qui dirigent, et d’ailleurs ils vont vite, être Ministre pendant cinq, c’est rare quand même. Quelles que soient les conditions, si vous étudiez, +90% d’entre vous réussirez toujours, donc bientôt vous serez aux commandes, vous aurez le meilleur du Pays avec des lois que vous préparerez, voterez et ferez voter pour vos enfants. God bless Burundi and Burundians.
qui trompe qui?ce president menteur qu’est ce qu’il a dire?ca fait des mois que les etudiant sont en debandadent qu’est ce qu’il faisait?Chers étudiants, nous vous le demandons avec insistance, s’il vous plaît, faites un pas en avant et retournez dans les auditoires pour étudier. Nous allons discuter des autres questions quand vous serez en train de travailler. Votre avenir est entre vos mains et le pays attend beaucoup de vous. »aho agomba kubahamagarira kwicirwa aho bigira ngo basubiye kwiga?iyo bumenya umwe bwarikuba ikindi.umukenyuro twarawuhinyuye.muragenda abihevye babasogotereyo,kuko bivugira ko mukoreshwa na opposition.mwaramenyereye kwica ariko muzoteba mwice ikiZobahumira.murakihumira nkuko mwamye.
Harerimana
Ils vont discuter nibabanze ba discuter imbere ko abanyeshure bava muri grève ibisigaye wabivuze vyose.
La plus grande erreur de Nkurunziza fut cette communication désastreuse de son porte parole quand il annonçait l’annulation de l’ordonnance ministère. En effet, le ton du porte parole a donné l’impression que le Ministre était laché par le cabinet ministériel pour « ses » erreurs. Les étudiants sentant que finalement leurs doléances sont à moitié accepté, ils veulent maintenant changer le décret présidentiel. Avec raison bien sur. Et aujourd’hui, Nkurunziza change de ton, se prend pour un papa gentil, or les étudiants sont en position de force et veulent qu’il change maintenant ce que lui-même il a signé, càd son propre décret présidentiel. Avec raison toujours!
Ne politisons pas tout mes chers amis. Les Responsables de l’enseignement supérieur au Burundi devrait trouver un cadre de dialogue avec les étudiants et d’autres partenaires en la matière.
Ce dialogue devrait définir les points sur lesquels les échanges porteraient.Ce travail devrait etre limité dans le temps et dans l’espace. Toute forme de menace devrait etre évitée pour facoriser un climat de dialogue.
Quant aux étudiants internautes, je recommande de lire les commentaires avec un esprit critique;ce qui a par ailleurs caractérisé un scientifique. Il y a la question suivante: en agissant de la sorte,je gagne quoi?je perds quoi? le choix se dirige alors vers le penchant de la balance.
Ceci concerne également les gestionnaires des universités ainsi que d’autres services. Soyons flexibles,et une solution durable sera enregistrée.
Merci
Biragoye, ariko abo bana bahanure basubire kumashule. No muhira iwabo ntaco bariko barakora.
Usanga babemereye gufuta ingingo canke gusubiramwo ingingo ifuta ako ka bourse, qu’ils retournent à leurs activités. Ils auront montré leur bonne foi et les autorités, surtout la plus haute autorité du pays, on la prendra au mot.
Abavyeyi ni babahanure basubireyo, ariko babafashe gutora inyishu no gushikiriza ivyiyumviro vyabo neza ntibajuragirike, canke ngo habe confusion. Nos jeunes ont besoin d’être encadrés, que ce soit ceux là ou d’autres.