Depuis ce lundi, 8 juillet, le personnel du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) est en grève pour réclamer les arriérés de salaires et la régularisation administrative de leurs dossiers. Ils accusent le ministère des Finances de bloquer la situation.
Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) est paralysé par une grève illimitée lancée par son personnel. Les employés réclament avec le paiement de leurs salaires pour les mois de mai et de juin ainsi que la régularisation administrative de leurs dossiers, couvrant la période de juillet 2023 à avril 2024.
Pour Donatien Nzosaba, membre du SYNAPA (Syndicat National du Personnel Paramédical et Aide-soignant) et du personnel du CNTS, les conditions pour mettre fin à la grève sont claires : « C’est la perception des salaires du mois de mai et de juin, et ils doivent aussi percevoir cette régularisation des annales de juillet 2023 à juillet 2024 ».
Cette demande souligne l’importance cruciale de régler les arriérés de salaires accumulés depuis plusieurs mois et de clarifier les statuts administratifs du personnel.
Donatien Nzosaba a également indiqué que le blocage se situe au sein du ministère des Finances, accusant ce dernier d’être la source des problèmes actuels : « La commission à la primature chargée des annales a fait son travail ». Selon lui, leur salaire du mois de juin est toujours invalidé par le ministère des Finances.
Malgré la grève, le personnel du CNTS continue d’assurer un service minimum, conformément aux dispositions du Code du travail. Cette mesure vise à garantir que les services essentiels, tels que la gestion des banques de sang et les transfusions sanguines, puissent continuer à fonctionner dans la mesure du possible.
Certains membres du personnel en grève ont exprimé leur détresse face à la situation. « Nous avons faim », a déclaré un employé du CNTS, mettant en lumière les difficultés financières et personnelles rencontrées par ceux qui participent à la grève.
La grève a déjà eu des répercussions significatives sur les opérations du CNTS, affectant potentiellement la disponibilité des produits sanguins indispensables pour les patients nécessitant des transfusions. Cette situation souligne l’urgence pour les autorités de trouver une solution rapide afin de prévenir une crise sanitaire plus grave.
Le personnel du CNTS et le syndicat SYNAPA appellent fermement les ministères des Finances et de la Santé publique à agir rapidement pour honorer les salaires et régulariser les dossiers administratifs en souffrance.
Ils espèrent que cette grève attirera l’attention nécessaire sur leurs conditions de travail précaires et la nécessité d’une réponse urgente et appropriée de la part des autorités.
La poursuite de la grève dépendra des progrès réalisés pour répondre aux demandes légitimes des travailleurs du CNTS. La situation reste tendue alors que les négociations se poursuivent entre le syndicat et les autorités compétentes.