Après l’annonce de la grâce présidentielle, maître Déo Ndikumana, président de la Ligue Burundaise des Jeunes (Libejeune), craint que des détenus mineurs restent en prison, si des mesures d’accompagnement ne sont pas prises.
Selon lui, la commission mise sur pied par le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, pour l’exécution de cette grâce, devrait traiter spécifiquement de cette question des enfants en prison, pour la plupart condamnés pour viol. Or, la grâce présidentielle les exclue.
Pour les associations qui luttent pour les droits des enfants, d’autres sanctions pourraient être appliquées pour les rééduquer. Elles proposent, notamment, leur détention dans des maisons correctionnelles ou de les garder dans des centres de réarmement morale.