Le Burundi en partenariat avec le CISO (Confederation Informal Sector Organisation) accueille la 13ème édition de la foire d’objets d’arts appelée Jua kali Nguvukazi, du 02 au 09 Décembre. Des artisans et artistes venus de toute l’Afrique de l’Est y exposent leurs objets d’arts et autres spécialités locales.
<doc6315|left>Généralement connu pour la variété animalière qu’il abrite ainsi que pour son marché artisanal local permanent, le Musée vivant de Bujumbura est désormais connu pour sa gigantesque foire d’exposants venus de toute l’Afrique de l’Est qui se tient cette semaine.
C’est sous une ambiance de musique traditionnelle burundaise, que nous déambulons entre les différents stands, découvrant des sculptures de toutes sortes, des bijoux, des produits de beautés, des vêtements, des chaussures, des inventions, des vivres… Ainsi que des médicaments pour divers maux : diabète, estomac, vers intestinaux, reins, anémie. Et plus étonnant encore, un produit pour problèmes d’érection made in Burundi.
Depuis dimanche dernier, après l’Ouganda l’an passé, c’est au tour du Burundi d’accueillir la 13ème édition de la foire d’objets d’arts appelée Jua kali Nguvukazi. « Cette foire, qui regroupe les pays de l’Afrique de l’EST, a pour but de promouvoir les principes du commerce équitable des producteurs désavantagés, mais également de faire connaître les artistes et artisans », indique Bruce MUNYANEZA, chargé du comité d’accueil et des activités internes du CISO au Burundi.
Ainsi, les différents artistes et artisans venus du Kenya, de Tanzanie, d’Ouganda, du Rwanda et du Burundi bénéficient de la gratuité des moyens de transports et des frais de logement assurés par le CISO. A la fin de la foire, un prix sera offert au pays qui aura le mieux mis en valeur son artisanat. Qui détrônera le Burundi qui avait remporté le prix l’année dernière en Ouganda ?
Multiplier ce genre d’évènements
Pour Kafi Aziz, client Tanzanien, rencontré sur place, les gouvernements de l’EAC devraient multiplier ce genre d’évènements car non seulement ils permettent une visibilité pour les artistes, mais aussi cela permet de tisser des liens entre les peuples des différents pays.
Quant à Claire, vendeuse rwandaise, elle nous a avoué être heureuse de représenter son pays au Burundi. Même si elle n’a pas encore vendu ses marchandises, l’essentiel, nous dit-elle, c’est de faire connaître l’art rwandais, mais aussi de découvrir les autres artistes afin de partager leurs savoirs.