Le scénario proposé par Filip Reyntjens n’est pas « politiquement incorrect ». Il est absurde, offensant, intellectuellement fragile pour ne pas dire débile. Du reste, les questions sans réponses que le professeur pose à la fin de son incroyable démonstration constituent les meilleures preuves de la fragilité de son argumentation. Lamentable !
Tout d’abord, Filip Reyntjens doit savoir qu’avant de briguer le troisième mandat illégal, Pierre Nkurunziza a essayé de faire changer la constitution du Burundi afin qu’elle ne contienne plus la mention du nombre limite des mandats qu’un chef d’Etat burundais ne peut dépasser. La révision constitutionnelle a failli réussir. Elle allait être adoptée par l’assemblée nationale. Il a manqué à Pierre Nkurunziza juste une seule voix. Celle de l’ancien président de l’Uprona, M. Niyoyankana. Celui-ci a opportunément été retenu « en otage » autour d’un verre de bière, au moment du vote, par un homme politique lucide et vigilant.
Miracle ! Alléluia ! On a eu chaud dans les chaumières présidentielles à Kiriri !
Par ailleurs, dans le cadre du fameux dialogue interne organisé par le pouvoir, des propositions ont déjà été formulées pour supprimer le concept et le mot même de mandat dans la constitution burundaise.
Ainsi, affirmer que Pierre Nkurunziza ne briguera pas un quatrième en 2010 et un cinquième, et un sixième, et un septième mandat ultérieurement, c’est vraiment ne pas connaître la détermination de cet homme. Il veut garder le pouvoir coûte que coûte et à n’importe quel prix.
Pierre Nkurunziza n’a que faire des conseils de quiconque. Il sait ce qu’il veut. Il a ridiculisé la diplomatie internationale. Il nargue l’Union Africaine, les Nations Unies, l’Union Européenne. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’est déplacé et s’est rendu deux fois à Bujumbura pour essayer de le convaincre pour qu’il renonce à son troisième mandat.
M. Sepp Blatter, ancien président de la FIFA, a échoué, lui aussi, à lui faire préférer un poste d’ambassadeur du football africain à un troisième mandat périlleux. Car Pierre Nkurunziza détient le pouvoir de Dieu, qu’on se le dise ! Amen !
Alors, quel est le produit magique dont dispose Filip Reyntjens pour réussir là où tout le monde a échoué et convaincre Pierre Nkurunziza à remettre le pouvoir à la fin de son mandat en 2020 ? Même une assiette de frites-moule la plus délicieuse d’Anvers ne fera pas l’affaire.
Filip Reyntjens doit savoir également que le CNDD-FDD s’est juré de garder le pouvoir pendant au moins 40 ans. Aussi longtemps que les Tutsi de l’Uprona, affirme-t-il. Du reste, Pierre Nkurunziza doit franchement rigoler en découvrant les élucubrations abracadabrantesques de Filip Reyntjens.
Cause toujours professeur !
Plus grave. Le scénario imaginé par Filip Reyntjens pour sortir le Burundi de la crise fait froid dans le dos. Que préconise-t-il ? Une amnistie générale pour tous les crimes commis par le pouvoir et par l’opposition. Champagne ou bonne bière belge pour tous, à gogo et pour toute la nuit ! Jusqu’à ce qu’ivresse s’empare de nos esprits égarés et nous terrasse ! Non mais ….On croit rêver.
Ainsi, pour Filip Reyntjens, aucune suite judiciaire ne devrait être engagée pour juger et punir les présumés coupables des crimes les plus odieux commis dans le cadre de ce troisième mandat ? Ainsi, les jeunes arrêtés et assassinés quotidiennement, les familles brisées par les violences commises par le pouvoir et l’opposition, les réfugiés traumatisés et éparpillés dans les pays voisins, les prisonniers entassés dans des mouroirs infectes, les médias détruits cyniquement, personne n’aurait-il jamais droit à une justice équitable ? Affligeant et stupéfiant !
Filip Reyntjens préconiserait-il une amnistie générale, Dieu préserve le pays plat de Jacques Brel et de Tintin, si des crimes comparables étaient commis en Belgique ?
Cependant, le scenario « politiquement incorrect » imaginé par Filip Reyntjens a un mérite extraordinaire. Il aura certainement réveillé les Burundais englués dans la torpeur, il aura fouetté les esprits les plus éveillés. Tant il est incroyablement paternaliste et condescendant et inacceptable. Au secours, la colonie revient !
Voilà ce qui arrive à un peuple qui n’arrive pas à penser ses propres conflits, à panser ses plaies, à proposer ses propres solutions et sortir d’un psychodrame permanent. Il faut toujours et encore des étrangers, des Arusha 1, 2, jusqu’à 100, des magiciens avec leurs baguettes d’illusionnistes pour nous faire la leçon et préconiser des remèdes idiots à nos maux !
Esprit de Louis Rwagasore, réveille-toi et inspire-nous des paroles de liberté et de dignité.
Athanase Karayenga
En lisant les commentaires; je realise à quel point le Burundi est malade.
J’ose parler! j’avais fort longtemps pensé que d’un nom d’un auteur à ses dires la distance est longue; mais j’en suis surpris cette fois-ci avec Karayenga. « Karayenga » aussi avec ses dires et surtout ses propos antiques et bergers. Sans doute qu’il pouvait émettre ses avis et opinions sur l’analyse du prof; mais pas de la sorte. Et qui est-il pour pouvoir parler ainsi. Je pense qu’il a passé devant peu de prof .
Ndabe,
umeze nka wa muntu babwira bati: « Ba ureka gutukana ». Nawe ngo: « Je ndatukana ga mwa mbwa mwe? ».
Mes chers amis, le Burundi a été construit sur une roche de mensonge dans le passé, Maintenant le temps de mensonge est résolue, vous avez eu le temps de mentir au monde sans se soucier que ce monde vous regarde et analyser sans agissement. les rideaux sont maintenant tombés. Vous avez le temps de vous repentir et revenir à la vie normale ou d’aller enfer de feu, Et point et trait. Les Burundais nous avons appris bcp du Rwanda et le mensonge de ce monde. Karabayenga au moins toi tu dis ce que la majorité des tiens pensent et ils ne sont pas capables de le dire, Bravo pour ta franchise.
La contribution de Mr. Philipp cache une certaine manipulation de l’opinion Internationale et nationale quant à ce qui concerne les négociations en cours. Si cela devait être salué par la communauté internationale, il s’agirait d’une incohérence notoire de cette dernière, car elle a bell et bien constatté que le contentieux burundais est avant tout lié au 3° Mandat du Président Nkurunziza et que les Institutions actuelles sont issues des élections qui n’étaient ni inclusives, ni transparentes! Comment on peut faire une confiance aveugle à ces Institutions? Par ailleurs, à cause de ce 3° Mandat, il y a eu des violations graves de droits humains; la proposition de Philipp passe sous silence cette situation. Cette proposition ne peut en aucun cas apporter une solution au problème burundais!
Moi je soutiens Nkurunziza non pour ce qu’il vaut mais pour ce qu’il est. Je pardonne volontiers ses incompétences et sa politique d’opression. Car au moins il est des miens.
@Bea
Il y a plusieurs citoyens burundais (dont certains frondeurs du CNDD-FDD) qui eux aussi pouvaient bien dire « Il est des miens » et pourtant aujourd’hui ils souffrent bien de « sa politique d’oppression ».
A BAS LA SOLIDARITE NEGATIVE/LERO NTIWOSHIRA AGATI MU RYINYO.
J’y crois pas, Bea, ce n’est qu’une simple provocation. Par conséquent je n’y dépense je n’y gaspille mème un mot. Mais si tu es sincère, allez-y! Tu la verra avec ta conscience et ton Dieu.
Ma lettre s’adresse au journaliste, Mr. kareyenga
Tout d’abord, je remercie la rédaction IWACU qui a laissé passer votre texte, même si, selon moi et d’autres, il est teinté de ton de colère et d’extrémisme habituellement connu de certains fils et filles et amis des anciens dignitaires. J’étais habitué di lire les textes de ce style sur Bujanews, pas sur Iwacu
Monsieur, Karayenga, l’histoire change et il faut s’adapter malheureusement. En moins d’un miracle, celle façonné par les hommes de Rutovu est heureusement entrain de finir malgré la résistance de votre clique aux changements
Pour l’essentiel, quant au départ de Nkurunziza en 2020, si on regarde ce qui se passe avec les dictateurs Kagame au Rwanda ou celui du Congo, oui, il y a lieu de se poser la question Mais évitons par ailleurs de lui prêter des intentions qu’il ne partira pas, c’est plus juste et équitable. Pourtant, comme journaliste vous devriez le savoir! Il a lui-même dit qu’il fait son dernier mandat jusqu’en 2020. Prenons-le sur parole.
Pour question de la légalité ou de l’illégalité de pouvoir de Nkurunziza, pour la plupart de burundais, les hutu comme les tutsi, elle ne se pose plus. La transition, on en veut plus. Regardons en avant vers le futur. Il faut évoluer. Il faut sortir de nos coquilles ethniques, être pragmatique et s’adapter pour survivre. Oui, nos jeunes armés et envoyés sur votre champs de bataille ont échoué, comme les manifestations et le coup d’État raté d’ailleurs, à déboulonner le pouvoir de FDD-CNDD.
Pour te dire ma conviction personnelle, En effet oui, il faut vous rendre en évidence, nos jeunes sont morts pour rien et pour une cause mal perçue et mal comprise par la population hutue et tutsie en générale. L’opposition radicale soutenue par la Belgique et le Rwanda les a utilisés, soutenus et radicalisés en espérant des gains politiques contre le pouvoir Nkurunziza sans succès à date. Monsieur Kareyenga, je suis désolé pour vous, la guerre, on sait quand on la commence, mais on ne sait comment on la finit.
Comment votre guerre a été mal comprise? Tu sais pertinemment que la politique n’est pas nécessairement raison. 1+1 n’est pas nécessairement 2. Elle est liée et souvent aux questions de perception. C’est pour ça que dans la démocratie occidentale, un politicien incapable de tâter les pouls de sa population est voué à l’échec. C’était votre cas. Ainsi, les manifestations dans les quartiers majoritairement tutsi signifiait, dans les mémoires collectives, les sans échecs sous Ntibantunganya et le retour de Buyoya. Le coup d’État de l’année passé nous a rappelé ceux de 1965 et de 1993 et leurs conséquences sanglantes sur la population. La hantise du génocide hutu, malgré les tentatives de l’effacer dans nos mémoires par sa négation nationale et internationale, par des mariages et tactiques politiciens entre l’UPRONA et le FDD-CNDD, elle n’est loin dans nos quotidiens. Nos pères ne sont plus là.
Lorsqu’il y a un génocide et des massacres contre des hutu, on prône pour l’oublie et pour l’impunité contre des bourreaux. Mais quand il s’agit des tutsis victimes ou pas, on vend le génocide, on appelle le tribunal international et on crie au loup dans le berger.
Monsieur Karayenga, vous être loin d’être un mouton. Voilà ce que vous posez comme question : « Ainsi, pour Filip Reyntjens, aucune suite judiciaire ne devrait être engagée pour juger et punir les présumés coupables des crimes les plus odieux commis dans le cadre de ce troisième mandat ?» Monsieur Kareyenga, moi aussi, je vous pose quelques questions, pour enrichir nos débats. Pourquoi devrait-on commencer par juger et punir les présumés coupables des crimes récents de 2015. Pour vous, l’histoire sanglante de notre pays ne commence que l’année passée ? Que fait-on des crimes odieux perpétrés en 1965, 1969, 1972,1993, … ? Il faut commencer par le début pour comprendre les crimes les plus récents.
Je suis d’accord avec Mr.Karayenga sur un seul point.Oui ,c’est vraie que les crimes odieux commis au Burundi ne doivent pas rester impuni.Les orphelins et les veuves de 1965,1969,1972,1993 reclament la justice.ces criminels de MATANA-VYANDA qui ont l’habitude d’egorger les gens parce qu’ils sont hutus doivent savoir que nous tous hutus et tutsi reclamons la justice de nos disparu.Ndadaye a dirige 3 mois de son premier mandat de 5ans les criminels de Rutuvu l’a tue avec l’aide de ses bayonettes et tout le monde est tombe en lethargie .la dite communaute internationale n’a pas reagit pour demander que les egorgeurs soient traduit en justice pour au moins nous dire la cause qui les a pousse a tuer un president de la republic elu par le peuple qui faisait seulement 3 moins au pouvoir.OUI Mr Karayenga ces crimes ne peuvent passer inapercu .Nous reclamons la Justice pour que les orphelins de 1965,1969,1972,1988,1993….. puissent se reposer
Mr Hakizimana, à la question posée à Karayenga je me permet de répondre. Les crimes de 65 69 72 93 doivent être punis. Mais qui devait traduire les coupables? Que vous le vouliez ou non ce sont les gouvernements Ndayizeye et Nkurunziza soit 12 ans. Mais pourquoi ne ont ils rien fait? Ils ont les mains plein de sang pour oser dire quoi que ce soit. De surcroît ceux qui tuent en 2015 ne oseront déranger puis que pour eux il y a des preuves par images.
Dommage que vous les esprits sensibles soucieux de l’avenir du pays vous êtes entrain de tomber dans le piège de ce fameux prof. Ce professeur sait pertinemment ce qu’il fait car il prétend lancer un débat alors que c’est une façon à peine déguisée d’influencer la médiation en cours étant donné …… évidemment je suis spécialiste et ma voix compte beaucoup dans ce pauvre pays où « uwibwe ariwe yiruka ». Pour ceux qui n’ont pas la mémoire courte (et vous avez l’intérêt à la garder vigilante!!!) vous vous souviendrez que quand les FAR du rwandais et les interahamwe ont été défaits et contraints de se terrer dans les termitières de l’est de la RDC avec leur gouvernement génocidaire, des voix se sont élevées à partir de la Belgique (aussi des visites sur terrains (comprenez ici l’IDC)) pour contraindre le Gouvernement qui venait d’arrêter le génocide de négocier avec le gouvernement génocidaire en déroute qui avait à son actif un décompte macabre 1 million de mort (essentiellement des Tutsi) afin d’appliquer les accords d’Arusha. Je n’en dis pas plus, seulement je constate que ce professeur se moque éperdument de du sort des burundais ayant contesté le 3ème mandat de malheur ( ces familles entières décimées, de ces jeunes émasculés, de ces disparitions forcées, ces tortures etc.) et il n’est pas loin de ceux là que j’ai évoqué plus haut.
Merci beaucoup Karayenga pour votre réaction combien révélateur de quel genre d’ami et spécialiste du Burundi nous avons à faire. Merci encore une fois.
Des discours rappelant le nazisme ou les Ku klux Klan (KKK) ne devraient plus avoir leur place au Burundi, surtout au 21eme siècle.
L’article de Karayenga n’est plus ni moins qu’un discours de haine, un appel codé à bruler le pays. C’est triste qu’au moment où des étrangers s’arrachent les cheveux à essayer de réconcilier les Burundais, certains esprits passent à côté pour diaboliser, jeter du venin sur ceux qui essaient de bâtir des ponts pour sauver le peu qui reste encore debout dans ce petit pays éprouvé depuis des années.
Les Burundais, Tutsi, Hutu, Twa et Ganwa devraient rompre avec leur solidarité négative pour isoler les extrémistes du genre de Karayenga, peu importe qu’ils soient des leurs. Ils ne sont pas nombreux, mais ils sont une NUISANCE à leur milieu en particulier et à toute la nation Burundaise en général.
Philippe, vous m’ avez decu. Penser seulement que Nkurunziza puisse conduire un autre mandat, c’ est vous disqualifier vous-mme, et faire perdre votre titre de specilaiste de la Region des Grands-lacs. Tandis que ceux qui parlent de Kagame et de Sassou, je ne sais qui encore, allez voir leur Pays, ils ont un taux de croissance `a 2 chiffres, tandis que notre Peter nous a enterr’es une fois pour toute. Quand vous avancez une iddee M. le Prof., pensez toujours a ce qui va suivre. Si nous continuons avec cet artisan-president, notre meilleur sort sera la recolonization. Appretez-vous a venir occuper une place de conseiller
Sans vouloir commenter sur l’article initial, mais sur la réplique de Mr Karayenga, je déplore le ton acerbe de cette dernière. L’allusion explicite au retour à la colonie (« au secours, la colonie revient ») est complètement déplacée et prête à l’ensemble de la Belgique des intentions surréalistes et absolument infondées (même absurdes pour reprendre un terme que Mr Karayenga semble affectionner). Si Mr Karayenga est outré de l’article, il est de bon ton de contester les arguments invoqués, et c’est son droit le plus absolu. En revanche, il faudrait éviter d’accuser une nation complète d’intention colonialiste. J’en profite pour rappeler à Mr Karayenga que le Burundi a été sous tutelle Belge après avoir été colonisé par l’Allemagne. Je ne sais donc pas si c’est Bruxelles ou Berlin qui est visée.
Je trouve aussi bizarre que Mr Karayenga (UPRONISTE opposant) traite Filip Reytenjs de « colonialiste Belge » pour le faire taire, imitant ainsi Hon. Gelase (Porte-Parole du CNDDFDD), qui le fait souvent pour essayer de faire taire Louis Michel qu’il traite parfois de « nostalgique colonialiste Belge ».
Les voies médiatrices et modérées seront attaquées: dans cette crise Burundaise, on a même vu l’intervention du « NéoNazi » Luc Michel, un extrémiste en Europe, mais se targuant d’être « panafricaniste » en Afrique : ce « NeoNazi Luc Michel » osait critiquer le médiateur Africain « MZEE HE MKAPA » comme vendu aux Occidentaux dans un piège tendu par eux a ARUSHA !
La voie de la tolérance et de la Justice Indépendante est le seul chemin qui permettra aux Burundais ne plus retomber dans un conflit, insoluble par la justice locale, nécessitant donc l’intervention d’une médiation régionale/étrangère.
A ce stade, tout le monde peut se montrer créatif en proposant des solutions de sortie de la crise: Personnellement, je proposerais la venue de la Police UN/UA pour proteger le retour du MZEE MBONIMPA dans son pays natal: il a tant souffert. Le Médiateur MZEE MKAPA attends des MEMORANDA écrits de la part de tous les Participants pour le prochain round de Dialogue. God bless.
J’ai eu l’occasion de rencontrer Karayenga à différentes occasions et je suis vraiment surpris par les mots et le ton qu’il utilise dans son article. Je suis pas d’accord avec Philip mais je pense que Karayenga devrait montrer un peu de la hauteur. ….quand même. ….
Mr.Karayenga,
Si le conflit actuel lui-même est « ABSURDE », parce qu’il est insoluble sans l’intervention d’une médiation étrangère, donc il est presque impossible de lui appliquer une « correction judiciaire normale nationale classique »: la solution sera « ABSURDE » dans ce sens qu’on s’adaptera a ce que les Leaders Burundais se seront convenus a ARUSHA II: sous la houlette de HE MKAPA.
Pour comprendre et accepter les remèdes « ABSURDEs » des conflits « ABSURDES », regardez ce qui se passe en Soudan du Sud depuis 2013: 20 000 morts et 1 Million de déplacés, suite a un conflit personnel entre Salva (Président) et Riak (Vice-président), et maintenant, apres qu’ils aient détruit leur pays dans une guerre fratricide, les deux Leaders Soudanais se retrouvent entre frères et se serrent la main en 2016 ! dans un Accord de Paix !
Les « deux politiciens criminels » se serrent la main apres les tueries politico-ethniques de civils dont les deux politiciens étaient/sont entièrement/totalement responsables depuis 3 ans ! c’est terrible, même les CVRs, Immunités, CPI, « JUSTICE TRANSITIONNELLES »,etc. sont selon moi, des moyens « créatifs » nouveaux pour rompre les cycles de violence : l’impunité dans les crimes politiques de masse me semble etre un fait de règle dans beaucoup d’ Accords de paix.
En effet, une solution « violente/militaire/victorieuse » d’une des parties en conflit emporte parfois dix fois plus de vies massacres qu’un accord de paix qui arrête les massacres. S’il fallait attendre la victoire militaire de SALVA sur RIAK, ou vice-versa, il faudrait attendre peut-être deux ans et des centaines de milliers d’innocents morts/massacres/génocides. MZEE MKAPA va aider les Burundais a franchir le cap difficile du CONSENSUS pour la PAIX (POLICE INTERNATIONALE + CPI + JUSTICE+ ELECTIONS, etc.): ensuite, il faut une JUSTICE INDEPENDANTE au Burundi pour ne plus jamais retomber dans un conflit insoluble sans l’intervention d’une médiation étrangère. God bless.
Lorsque je vois les commentaires, allant dans des sens divers et parfois formulés de façon moins que constructive et accessoirement courtoise, je mesure les problèmes qui attendent le Burundi. J’espère que les décideurs burundais seront plus à la hauteur de l’enjeu.
En fait c’est votre moyen de tester la réaction des Burundais. Si vous vouliez savoir ce qu’ils pensent des « igniters » comme vous, vous le savez maintenant, vous êtes servis. Le dédain que vous affichez me rappelle la haine à peine voilée que vous affichiez dans les années 1980 lorsque vous chérissiez le pouvoir de Havyarimana tout en détestant celui de Bagaza. Toujours égal à vous-même..
Soit assure et content du soutien des imbonerakures de Nkurunziza. Ils sont nombeux sur ce site pour t’applaudir. Ils accusent Karayenga d’etre extremistes, parce qu’il a ose exprimer son opinion alors que ce droit est a eux seuls. C’est tout.
M.Reyntjens,
Je vais vous envoyer de suite le document à l’adresse que vous avez l’amabilité de m’indiquer. Si les quelques idées que j’ai exposées dans ce projet d’accord entre les négociateurs d’Arusha 2 rencontrent votre assentiment, je ne peux que m’en réjouir. Il y a donc un chemin que nous pourrions faire ensemble.
Je profite de ce message pour vous présenter mes excuses, vraiment sincères, pour le mot « débile » que j’ai eu la malencontreuse idée d’utiliser pour qualifier votre scénario de sortie de crise. J’étais emporté par la colère. Car, il y a de quoi. Mais cette colère ne me dispense pas de rester courtois et de respecter votre honorabilité.
J’exprime de la colère contre les meurtres commis par des membres des services de l’ordre gouvernementaux au quotidien, contre la chasse ouverte à l’homme et en particulier la jeunesse pourchassée comme du gibier sauvage.
J’exprime la colère contre les cahiers que les familles de certains quartiers doivent présenter à la police, comparables au » pass » du régime d’apartheid d’Afrique du Sud, ou à l’étoile jaune imposée aux Juifs par le régime nazi.
J’exprime la colère contre les viols qu’ont subis des femmes et des filles de certains quartiers, contre la misère épouvantable que vivent les réfugiés et les prisonniers, contre le désarroi des albinos qui doivent se protéger, dans un camp de réfugié en Ouganda, du soleil et contre les prédateurs immondes qui les massacrent pour recueillir des talisman.
J’exprime la colère contre le cynisme de la justice burundaise qui a réduit, entre autres, les médias au silence, contre les crimes-spectacles organisés par le pouvoir avec des corps de victimes suppliciés et jetés sur la voie publique ou dans les fausses communes.
J’exprime la colère contre les assassinats gratuits de membres du parti CNDD-FDD et des imbonerakure, en particulier, commis par des groupes armés qui tombent dans le même piège que le pouvoir de Pierre Nkurunziza. Tuer les opposants, de quelque bord que ce soit, donne raison à Pierre Nkurunziza. La bataille pour la démocratie se gagnera avec une lutte exigeante et astucieuse mais non-violente.
J’exprime la colère contre la participation des Interahamwe dans la répression des citoyens hostiles au troisième mandat. J’exprime la colère contre les crimes économiques et la corruption qui ruinent l’économie du Burundi et plongent la population dans une misère et une précarité économique horribles.
Vous l’avez compris, M.Reyntjens, je suis en colère contre toute solution, votre solution, qui vise, en définitive, à couvrir tous ces crimes d’un voile pudique de l’oubli et de l’impunité. Car, proposer de prolonger le mandat de Pierre Nkurunziza dans ces conditions, sans aucun espoir de justice, constitue, à mon avis, une très mauvaise solution pour sortir le Burundi de la crise.
Au contraire, il faut réclamer une justice équitable pour tous et tout de suite, hic et nunc, ici et maintenant. Il faut abolir à jamais l’impunité qui paralyse et empêche le Burundi de sortir du cercle infernal de la violence et de la haine.
Enfin, j’ai le sentiment, en lisant certaines de vos prises de positions antérieures sur le Burundi et en écoutant récemment votre intervention sur RFI, que vous avez un compte à régler avec le Rwanda et en particulier avec le régime de Paul Kagame.
Je vous supplie de ne pas mêler le Burundi dans ce conflit personnel et ancien avec le Rwanda. Vous ne pouvez pas affirmer que la communauté internationale est complaisante avec Paul Kagame et exigeante avec Pierre Nkurunziza. Paul Kagame est comptable devant son propre peuple. Pierre Nkurunziza est comptable devant son propre peuple. Nous les Burundais, nous savons que Pierre Nkurunziza a trahi son serment. Il avait juré sur la constitution, issue de l’accord d’Arusha, qui limite impérativement le nombre des mandats présidentiels à deux.
Paul Kagame n’a pas juré devant le peuple burundais sur la constitution du Burundi qu’il protègerait nos institutions. Merci de ne pas nous embrouiller les esprits avec des comparaisons inappropriées.
Pour finir, mille excuses encore pour le mot débile que j’ai utilisé pour qualifier votre proposition. Je vous envoie de suite le texte du projet d’accord que vous pourrez éventuellement amender et améliorer. Puisque vous dites que vous partagez certaines des idées qui j’ai évoquées dans ma contribution précédente.
Je prie Antoine Kaburahe de m’excuser aussi pour avoir mis son journal dans l’embarras avec le mot débile.
Mais pour le reste, le débat continue grâce à votre scénario « politiquement incorrect ». Certains lecteurs apprécient votre proposition. D’autres la désapprouvent. Certains lecteurs me vilipendent parce qu’ils trouvent mes propos extrémistes et violents. Certains approuvent mes propos et me félicitent. Que dire ? Je me réjouis vraiment que ce débat essentiel soit porté par le journal Iwacu sur la place publique. Et ce débat a commencé grâce à vous. Je ne doute donc pas que du choc des idées jaillira la lumière.
Mille mercis au journal Iwacu donc d’avoir permis cette confrontation vigoureuse et nécessaire.
Athanase Karayenga
Lire la réaction du journaliste m’a fait froid dans le dos. On comprend que l’extremisme existe encore à travers certains propos sans oublier le rejet de toute solution incluant un des vrais problèmes à savoir le président Nkurunziza. Mais après visite des commentaires , voir que seul 39% des contributeurs étaient favorables aux positions du journaliste et que 56% ont condamné cette diatribe, j’ose croire qu’il y a encore de l’éspoir
Vous parlez de 56% d’Interahamwe qui ont exprimé leur opinion(rien d’autre qu’une leçon apprise de leur maître à penser qui vient de se dévoiler, Filip, IDC et consors)? Vous avez raison, ils sont nombreux à polluer la toile en ce moment et il y a de l’espoir comme vous le dites, qu’un autre génocide contre les tutsis et les hutus modérés va se commettre à grande échelle; un début d’exécution est là sous nos yeux! Que Sieur Filip s’apprête déjà à voler au secours de génocidaires, comme il loue déjà le pouvoir nazi du sinistre rejeton de Mwumba et ses acolytes! Désolé pour le ton dur, mais le désaveu des propos de Filip doit être à la hauteur de l’insulte à la mémoire de nos illustres disparus, fauchés par des sanguinaires préoccupés à garder le pouvoir, même si toute la population burundaise doit y passer!
Reyntjens n’a apparemment rien appris de son cuisant échec au Rwanda. Mais ne nous désolons pas de tout, sa sortie malheureuse a fait tomber ses masques et a montré à tout le mode quel type de chercheur et soi-disant spécialiste de la région des Grands Lacs qu’il est….Pathétique!
[Ndlr: Le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’est déplacé et s’est rendu deux fois à Bujumbura pour essayer de le convaincre pour qu’il renonce à son troisième mandat.], Karayenga vient de nous mentir! Quand es-ce que le Conseil de Sécurité des Nations Unis aurait essayé de convaincre Nkurunziza à renoncer à son troisième mandat? Le Conseil de sécurité a toujours dit qu’il s’agit d’une affaire interne!
Je suis également étonné du fait que Mr Karayenga critique la proposition du Prof Reyntjens mais il propose pas la sienne! Pour vous Cher Karayenga que serait la solution! Il y a eu diabolisation engagée dans certains médias locaux et internationaux, manifestations violentes, putsch, jets des grenades, tires nocturnes, rebellions, assassinats ciblés, … mais aucune solution n’a été trouvée! Je pense que la seule solution qui nous reste c’est un « DIALOGUE FRENCH ET FRATERNEL » en nous burundais! N’oublions pas que nous passerons et que le Burundi restera!
Je suis très étonné que la rédaction d’Iwacu ait pu laisser passer un article aussi truffé d’insultes que celui-ci : absurde, offensant, intellectuellement fragile pour ne pas dire débile, lamentable,…
Et tout cela dans un même article!
Je ne suis pas sur que le droit d’expression s’étende jusque là. Mais ce dont je suis sur, c’est que qu’on est souvent censuré pour beaucoup moins que çasur ce site !
Note de la rédaction
Oui, vous avez raison. Le mot « débile » utilisé par M. Karayenga est en effet déplacé. Toutes nos excuses au Professeur Reyntjens.
Mea-culpa et M. Karayenga devrait faire de même je pense.
A. Kaburahe
Cher Monsieur Kaburahe,
Il n y a pas que des mots « absurde, offensant, intellectuellement fragile, débile etc… », c’est aussi le ton, l’arrogance, la volonté d’humilier l’autre. Il y a enfin le contenu, l’argumentation et les contre arguments avec ce ton moqueur qui à mon avis, frise la condescendance…Bref pour dire que Iwacu doit très sérieusement s’autoriser à censurer ce genre d’article surtout à la « une » et par un Karayenga, ancien fonctionnaire international, si je ne me trompe!
Meilleures salutations.
La réaction de sieur Karayenga est vraiment inacceptable. Je ne connais pas l’age de ce Monsieur, ou son background mais il y a mille façon de dire les choses sans insulter les gens. Les mots qu’il a utiliser donne une idée sur le personnage. Il devrais présenter ses excuses au professeur Reyntjens au cas où il lui resterait un peu de jugeote
Je suis trésor outré en lisant un tel article. Même si vous avez besoin de communiquer cher iwacu éviter de tels articles!
Il y a plus d’émotions et de visées de parti pris que de vérité à éclairer et à transmettre!
Antoine tu restes un grand homme.
Mr Kaburahe,
Puis-je savoir pourquoi Iwacu ne peut pas publier ma réponse à Professeur Reyntjens?
Mushingantahe Lead
Le mot « débile » est convenable. Karayenga ne doit pas faire de mea-culpa, c’est Reyntjens qui doit s’excuser d’avoir lancé des débilités provocatrices! Il remue le couteau dans la plaie.
Karayenga nyakugira imana, ndakwibarize: mbega umuntu ashoboye kwiyubakira akazu kiwe akakaryohora kagasa neza ukaravye (naho imbere mu vyumba hoba hakiri ibikorwa bitarahera), ubwo yibutse inguvu yakoresheje kugirango ashike kuri iyo ntambwe yokubahuka akemera ko bamwe « kandi bake cane » mu babanyi b’iwe bakamusohoramwo? Karayenga we, nivyo ntivyoroshe kumva, ariko umuntu afise igihagararo nk’ico ufise yotegerejwe kumva!!
@Murundi,
Mbega MURUNDI, uwo uvuga yubatse akazu akaryohora neza yoba arinde?? Si vous parlez du parti au pouvoir, je voudrais simplement vous informer, si vous n’étiez pas encore au courant, que selon les dernières statistiques de 2015 en provenance des institutions internationales habilitées, le Burundi est le pays le plus pauvre du monde avec un PIB de 315$/tête d’habitant. http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1164746-pays-pauvres/
Ivyo CNDD-FDD rero yubatse ku Burundi ntavyo tubona, ntavyo tuzi..! Nimba uvuga amazu y’abatwara biyubakiye ico nico turavyemeye baragerageje kwikenura cane.. ! Ivyo guteza imbere igihugu kuri uwo mugambwe uri ku butegetsi biracari kure nk’ukwezi.. ! Avec un score si déshonorant, Président Fondateur devrait se précipiter vers la sortie au lieu de s’accrocher au pouvoir par la tricherie, le mensonge et la manipulation des institutions. Tout le monde, en effet, sait comment il a procede pour que le pays en soit la..ie au bord de la falaise..!
Quand est-ce que les Burundais vont commencer à évoluer? Je n’ai jamais rencontré de près ou de loin un politicien burundais qui revonnaît son échec et ses torts.
Et pourtant, il y’en a qui échouent lamentablement. Et au lieu de faire amende honorable et se corriger, ils persistent dans leurs idées fixes et oublient que les mêmes actions produisent les mêmes résultat.
S’en prendre à quelqu’un qui ose exprimer une opinion différentes de la vôtre ou vous montrer votre tort, constitue un parfait exemple démontrant ce défaut « Made in Burundi ».
Alors, pour faire différent, prenez toutes les idées qu’il a proposées, et une à une, démontrez-nous comment et pourquoi elles ne sont pas acceptables. Ensuite, sans oublier de nous préciser également en quoi elles sont meilleures, proposez-nous les vôtres.
En terminant, on sent une telle colère dans ce texte que je suis personnellement obligé de refuser de le qualifier d’une deuxième observation… Appelons cela tout simplement une réaction primaire!
Et ce type de réaction n’est certainement pas une opinion, mais une livraison d’un état d’âme, d’une émotion. Et quand des émotions sont impliquées dans une discussion, cela s’appelle un parti-pris. Ou du sensationalisme!
Aux lecteurs ou aux concernés de choisir!
M. Karayenga, votre réaction n’est ni plus ni moins qu’une manifestation de votre extrémisme. Vous vous adressez à un professeur qui, à mon avis à de la hauteur dans ses analyses et comme bassesse de votre part en guise de réaction, vous insultez, vous calomniez, vous mentez….
Pour le reste, je ne pense pas que le site IWACU doit donner un espace pour exprimer ce genre de choses ¨!
Cher Ayubu, vous attaquez Karayenga, le traitant de menteur pour proteger le plus menteur dans ce debat, le fameux professeur d’Anvers,qui dans sa vie ne s’est que mise a transferrer la rancoeur flamande contre les wallons sur la relation Hutu Tutsi au Rwanda et Burundi. Shame to him.
Monsieur Karayenga a un extrémisme extreme jusqu’à la moille épinière
Merci Athanase. Cette proposition bancale d’amnistie miraculeuse ne saurait s’envisager qu’au Burundi. Laisser cette législature aux mains de ceux qui ont violé la Constitution serait synonyme de jeter cette dernière aux orties.
C’est dommage qu’il ait des avocats d’un diable. L’article de ce Pr. Reyntjens est une insulte a la memoire des
victimes du 3eme mandat de mort et de leurs familles qui attendent la justice des leurs. Merci a Mr Karayenga.
Au secours! Ce vieux Prof veut reécrire notre Constitution à l’image de celle de Habyarimana Juvenal! Il faut tout simplement ignorer ces sollicitations qui ne peuvent qu’aboutir à ce qui s’est passé Rwanda en 94!!
En 2000, l’Uprona a refusé les Accords d’Arusha. En 2005, le même Uprona a refusé de voter la Constitution. En 2015, c’est l’Uprona qui crie partout qu’il faut respecter les Accords et la Constitution qu’il a combattu de toutes ses forces. La politique n’est pas une affaire d’extrémistes, car la raison d’un extrémiste ne fonctionne pas normalement. L’extrémiste ne voit jamais la réalité et la vérité le trouble .
« Ainsi, pour Filip Reyntjens, aucune suite judiciaire ne devrait être engagée pour juger et punir les présumés coupables des crimes les plus odieux commis dans le cadre de ce troisième mandat ? Ainsi, les jeunes arrêtés et assassinés quotidiennement, les familles brisées par les violences commises par le pouvoir et l’opposition, les réfugiés traumatisés et éparpillés dans les pays voisins, les prisonniers entassés dans des mouroirs infectes, les médias détruits cyniquement, personne n’aurait-il jamais droit à une justice équitable ? Affligeant et stupéfiant ! »
Bien que je sois de votre avis sur la multiplication, je trouve ca biaise quand tu parle de tout ces attrocites tout en balayant le vecu d un grand nombre de burundais qui ont vecu les mêmes attrocites en 65, 68, 72, 88, 91 et même 93 comme si seul ceux qui souffrent sous le 3 eme mandat comptent! Est ce une astuce de punir et banir l elite Hutu afin que personne ne demande justice apres cet evenement. Pourquoi cette volunte de vouloir releguer a la place arriere les evenements qui marquent la presente situation. Malgre mon opposition au 3 eme mandat, j ai juste pas confiance a cette approche qui tend a elever certains crimes au dessus des autres juste parce qu ils eliminent un certain groupe
Au moins toi Karibuhwe, tu crache la vérité sur la cause des crimes de ce troisième mandat: une revanche des victimes des atrocités des dirigeants du Burundais en 65, 68,72, 88, 91 et même 93. Mais tu dois savoir que contrairement à ce qui s’est passé ces années là, la machines Troisième Mandat de Nkuru broie même ceux-là mêmes qu’elle devrait venger. Si Musaga, Nyakabiga, Mugamba, Jenda et consorts souffrent le plus des affres de ce mandat illégal, cela ne devrait pas occulter les morts des quartiers Mutakura, Buyenzi, Kanyosha, etc. teintés autrement en termes de composantes éthnique. Si ce n’est pas à cause de mes faibles capacités en français, je n’est pas lu de négationnisme des crimes des années 65, 68,72, 88, 91 et 93 dans les lignes ci-haut de Monsieur Karayenga. Le régime CNDD-FDD vient de passer tranquilement 10 ans au pouvoir légitime et constitutionnellement incontestable. Pourquoi n’avoir pas rendu justice aux victimes des événements des années que tu énumère? Pourqoui la Commission Vérité Réconciliation n’a pas de composante justice? Avons-nous besoin de la justice? De quelle justice avons-nous besoin? Celle du Vainqueur ou de la Juste Justice ? Si c’est ce dernier, je vous demanderais de me soutenir pour obtenir deux choses:
1° Que la CVR comporte une composante justice et réparation de dommages
2° Que la CVR comporte des experts onuniens pour plus de neutralité, en vue de rassurer , autant que faire se peut, les faibles et les forts du moments.
A voir ton niveau de français, tu dois avoir été à l’école. Essaie donc de voir mieux dans les événements émaillant l’histoire de ton pays natal.
Le jour et la nuit alternent, de façon que, par effet de renversement de la vapeur, la partie faible actuellement puisse dominer la partie dans les jours à venir. On a donc intérêt à être plus justes les uns envers les autres. Sinon, « Ihorihori ihonya… « .
@Webmaster d’Iwacu. J’attends de voir ma réplique a Prof. Reyntjens postée. La voici de nouveau. J’ose pas croire, un seul instant, qu’Iwacu puisse la censurer!!!!
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1. Dans une entrevue accordée il y a quelques mois a une chaine de television européenne (France 24 si bonne mémoire, ça importe peu), notre cher Professeur déclarait publiquement que le contentieux électoral restait entier et que la decision de la Cour Constitutionnelle ne tient pas debout, juridiquement parlant.
2. Tout en respectant son avis, j’ai été plutôt surpris en lisant son scenario de sortie de crise. Il n’est PAS seulement “politiquement incorrect”, il est SURTOUT “un dangereux precedent”, JURIDIQUEMENT parlant. Une pure LEGITIMATION des coup de force très a la mode en Afrique.
3. Kofi Annan disait récemment que quand on sacrifie la JUSTICE au motif de rechercher la PAIX, on finit par n’avoir ni la paix ni la justice. Ceci m’amène a une alternative sur laquelle j’aimerais entendre le point de vue des lecteurs d,Iwacu.
4. D’abord une remarque personnelle sur cette distraction qu’on appelle pudiquement “dialogue” pour certains et “négociation” pour d’autres. Je suis personnellement CONTRE les négations ET le dialogue car il n’y a rien à négocier ou sur quoi dialoguer.
N.B. On ne recourt à un dialogue politique qu’en cas de VIDE JURIDIQUE. Or le contentieux burundais ne souffre d’aucun vide juridique et n’a donc rien de politique; c’est une question de DROIT et doit être traitée comme telle, par des canaux juridiques et non des compromis(sions) politiques. J’ai un dégoût quand j’entends tout ce bruit autour de la saga Arusha. Les Burundais avons perdu le SENS de l’HONNEUR, la DIGNITE, cher à notre TRADITION.
5. Ma PROPOSITION: Au lieu de gaspiller des millions d’euros dans des discussions sur le sexe des anges, une solution SIMPLE, IMMEDIATE et moins COUTEUSE est a notre portée: referrer le cas devant une COMMISSION JURIDIQUE d’ARBITRAGE comprenant 2 juges de la Cour EAC, 2 juges de la Commission Africaine des droits des peuples, 2 de l’ONU, avec siege a Addis Abeba/ UA.
6. La QUESTION devant cette COMMISSION AD HOC serait formulée simplement ainsi: L’Election de Pierre Nkurunziza est-elle conforme à la Constitution BURUNDAISE?
Les avocats des deux parties en conflict y présenteraient leurs moyens de défense et la Commission trancherait endéans 2 semaines.
N.B. Les deux parties en conflict s’engageraient à respecter la decision juridique qui en sortirait.
Si la Commission donne RAISON a Pierre Nkurunziza, celui-ci continuera son mandat en toute quietude, et sans aucune faveur politique envers l’opposition.
7. Si la Commission donne RAISON a ceux qui s’opposent au 3eme mandat, les deux parties se mettront sur pied une COMMISSION ELECTORALE CONSENSUELLE chargée de preparer les elections SOUS LA SUPERVISION et le FINANCEMENT INTERNATIONAL.
Je n’ai pas parlé de gouvernement de transition, svp. C’est un FAUX DEBAT.
8. Ceux que s’opposeront a ce plan de sortie de crise vont invoquer DEUX arguments qui (on le verra) ne tiennent pas la route: (i) le principe de souveraineté et (ii) la decision de la Cour Constitutionnelle qui, me dira-t-on, n’est susceptible d’aucun RECOURS. Or, c’est FAUX et ARCHI-FAUX. Je le demontre.
9. Dans le Traité EAC qui lie le Burundi, un jugement rendu par la plus haute cour de justice d,un Etat membre peut être attaqué et renversé si le requérant peut démontrer que le dit jugement a violé la Constitution de l,Etat en question.
9. Ainsi, dans l’affaire Katabazi et consorts (Ouganda) qui opposait ce dernier a l’Etat Ougandais (voir jugements de la Cour EAC de 2007), la Cour EAC a statué sur la recevabilité de cette plainte précisément par ce que l’avocat du plaignant (Katabazi et consorts) avait démontré que la decision de la COUR CONSTITUTIONNELLE Ougandaise avait violé la CONSTITUTION Ougandaise. Et il a gagné le procès contre l’Etat Ougandais.
10. Donc, le principe de NON-CASSATION d’un jugement rendu par la Cour d’un Etat membre ne peut être evoqué que si ce jugement était conforme a la Constitution de l’Etat en question. Ce principe s’applique à tous les traités internationaux desquels le Burundi est signataire.
11. Or la decision de la Cour CONSTITUTIONNELLE BURUNDAISE est une VIOLATION de la CONSTITUTION Burundaise (je n,ai pas dit de l,Accord d,Arusha).
12. Nous voulons donc demontrer que la Constitution Burundaise dans sa LETTRE (je n,ai pas dit son esprit) ne présente aucune ambiguïté sur l’ineligibilité de P. Nkurunziza a un 3eme mandat.
En d’autres termes, on n,a pas besoin de l’Accord d’Arusha (supposons d’ailleurs qu’il n’existait pas d’Accord d’Arusha!) pour prouver que la Constitution burundaise interdit un 3eme mandat a Nkurunziza et ne présente aucune ambiguité de forme ou de fonds.
13. Donc, nous sommes devant un LITIGE JURIDIQUE qui n’a rien de POLITIQUE.
Et si nous perdons ce procès devant une COMMISSION JURIDIQUE NEUTRE, nous nous inclinerons et laisserons Pierre Nkurunziza terminer son mandat légalement mérité.
14. Si les partis politiques opposés au 3eme mandat ne sont pas capables d’articuler une si simple demande juridique, qu’ils rentrent dans le giron DD et se taisent, en attendant 2020.
N.B. Je dois rappeler a ceux qui s’opposeront a ma proposition en brandissant la decision de Juin de la Cour EAC que celle-ci n,a jamais été saisie sur la violation de la Constitution par la Cour Constitutionnelle burundaise. Elle a été saisie pour un REPORT des elections (donc sur la forme), et non sur le fonds du litige en question.
15. Je remercie (et attends la reaction de) P Reyntjens pour avoir reouvert ce debat que nous attendions depuis longtemps. C‘est peut-être de ce debat désinteressé (merci a Iwacu) que viendra la solution a cette crise dont on aurait dû se passer.
Lorsque je lis l’article écrit par Karayenga ici : http://burundinews.free.fr/actualites/CNDDFDDLRmicrocephalie.pdf
je n’éprouve plus aucune envie de lire une seule ligne de ses écrits. Cet article montre bien son vrai visage et ses convictions; impossible de modérer ses émotions après tant d’années de métier!
Et pourtant je n’aime pas non plus les gens qui s’éternisent au pouvoir, mais alors sans faire d’exception!
Mille mercis M. Karayenga: aux propos insultants et absurdes de l’auteur vous opposez magistralement intelligence et, je dois le dire, un humour délicieux.
Votre papier est une pépite!!! un régal. Encore merci.
Immense admiration.
Je remercie Iwacu de favoriser un debat reellement contradictoire.
Ci-dessous mon opinion soumise plus tôt a l’article de Prof Reyntjens avant même la reaction de mon vieil ami Karayenga. Comme Prof Reyntjens demande justement a Karayenga sa solution, voici la mienne, en attendant celle de Karayange et d’autres lecteurs d’Iwacu.
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1. Dans une entrevue accordée il y a quelques mois a une chaine de television européenne (France 24 si bonne mémoire, ca importe peu), notre cher Professeur déclarait publiquement que le contentieux electoral reste entier et que la decision de la Cour Constitutionnelle ne tient pas debout, juridiquement parlant.
2. Tout en respectant son avis, j’ai été plutôt surpris en lisant son scenario de sortie de crise. Il n’est PAS seulement “politiquement incorrect”, il est SURTOUT “un dangereux precedent”, JURIDIQUEMENT parlant. Une pure LEGITIMATION des coup de force très a la mode en Afrique.
3. Kofi Annan disait récemment que quand on sacrifie la JUSTICE au motif de rechercher la PAIX, on finit par n’avoir ni la paix ni la justice. Ceci m’amène a une alternative sur laquelle j’aimerais entendre le point de vue des lecteurs d,Iwacu.
4. D’abord une remarque personnelle sur cette distraction qu’on appelle pudiquement “dialogue” pour certains et “négociation” pour d’autres. Je suis personnellement CONTRE les négations ET le dialogue car il n’y a rien à négocier ou sur quoi dialoguer.
N.B. On ne recourt à un dialogue politique qu’en cas de VIDE JURIDIQUE. Or le contentieux burundais ne souffre d’aucun vide juridique et n’a donc rien de politique; c’est une question de DROIT et doit être traitée comme telle, par des canaux juridiques et non des compromis(sions) politiques. J’ai un dégoût quand j’entends tout ce bruit autour de la saga Arusha. Les Burundais avons perdu le SENS de l’HONNEUR, la DIGNITE, cher à notre TRADITION.
5. Ma PROPOSITION: Au lieu de gaspiller des millions d’euros dans des discussions sur le sexe des anges, une solution SIMPLE, IMMEDIATE et moins COUTEUSE est a notre portée: referrer le cas devant une COMMISSION JURIDIQUE d’ARBITRAGE comprenant 2 juges de la Cour EAC, 2 juges de la Commission Africaine des droits des peuples, 2 de l’ONU, avec siege a Addis Abeba/ UA.
6. La QUESTION devant cette COMMISSION AD HOC serait formulée simplement ainsi: L’Election de Pierre Nkurunziza est-elle conforme à la Constitution BURUNDAISE?
Les avocats des deux parties en conflict y présenteraient leurs moyens de défense et la Commission trancherait endéans 2 semaines.
N.B. Les deux parties en conflict s’engageraient à respecter la decision juridique qui en sortirait.
Si la Commission donne RAISON a Pierre Nkurunziza, celui-ci continuera son mandat en toute quietude, et sans aucune faveur politique envers l’opposition.
7. Si la Commission donne RAISON a ceux qui s’opposent au 3eme mandat, les deux parties se mettront sur pied une COMMISSION ELECTORALE CONSENSUELLE chargée de preparer les elections SOUS LA SUPERVISION et le FINANCEMENT INTERNATIONAL.
Je n’ai pas parlé de gouvernement de transition, svp. C’est un FAUX DEBAT.
8. Ceux que s’opposeront a ce plan de sortie de crise vont invoquer DEUX arguments qui (on le verra) ne tiennent pas la route: (i) le principe de souveraineté et (ii) la decision de la Cour Constitutionnelle qui, me dira-t-on, n’est susceptible d’aucun RECOURS. Or, c’est FAUX et ARCHI-FAUX. Je le demontre.
9. Dans le Traité EAC qui lie le Burundi, un jugement rendu par la plus haute cour de justice d,un Etat membre peut être attaqué et renversé si le requérant peut démontrer que le dit jugement a violé la Constitution de l,Etat en question.
9. Ainsi, dans l’affaire Katabazi et consorts (Ouganda) qui opposait ce dernier a l’Etat Ougandais (voir jugements de la Cour EAC de 2007), la Cour EAC a statué sur la recevabilité de cette plainte précisément par ce que l’avocat du plaignant (Katabazi et consorts) avait démontré que la decision de la COUR CONSTITUTIONNELLE Ougandaise avait violé la CONSTITUTION Ougandaise. Et il a gagné le procès contre l’Etat Ougandais.
10. Donc, le principe de NON-CASSATION d’un jugement rendu par la Cour d’un Etat membre ne peut être evoqué que si ce jugement était conforme a la Constitution de l’Etat en question. Ce principe s’applique à tous les traités internationaux desquels le Burundi est signataire.
11. Or la decision de la Cour CONSTITUTIONNELLE BURUNDAISE est une VIOLATION de la CONSTITUTION Burundaise (je n,ai pas dit de l,Accord d,Arusha).
12. Nous voulons donc demontrer que la Constitution Burundaise dans sa LETTRE (je n,ai pas dit son esprit) ne présente aucune ambiguïté sur l’ineligibilité de P. Nkurunziza a un 3eme mandat.
En d’autres termes, on n,a pas besoin de l’Accord d’Arusha (supposons d’ailleurs qu’il n’existait pas d’Accord d’Arusha!) pour prouver que la Constitution burundaise interdit un 3eme mandat a Nkurunziza et ne présente aucune ambiguité de forme ou de fonds.
13. Donc, nous sommes devant un LITIGE JURIDIQUE qui n’a rien de POLITIQUE.
Et si nous perdons ce procès devant une COMMISSION JURIDIQUE NEUTRE, nous nous inclinerons et laisserons Pierre Nkurunziza terminer son mandat légalement mérité.
14. Si les partis politiques opposés au 3eme mandat ne sont pas capables d’articuler une si simple demande juridique, qu’ils rentrent dans le giron DD et se taisent, en attendant 2020.
N.B. Je dois rappeler a ceux qui s’opposeront a ma proposition en brandissant la decision de Juin de la Cour EAC que celle-ci n,a jamais été saisie sur la violation de la Constitution par la Cour Constitutionnelle burundaise. Elle a été saisie pour un REPORT des elections (donc sur la forme), et non sur le fonds du litige en question.
15. Je remercie (et attends la reaction de) P Reyntjens pour avoir reouvert ce debat que nous attendions depuis longtemps. C‘est peut-être de ce debat désinteressé (merci a Iwacu) que viendra la solution a cette crise dont on aurait se passer.
Quand je lis le post de Monsieur Karayenga , je me de demande pourquoi il s’en prend à l’homme Reyntjens et non à ses écrits. Pourquoi il l’insulte pratiquement ? On dirait qu’il est tellement surpris par la simplicité des propositions du Prof et effrayé par l’éventualité que le médiateur puisse s’en inspirer pour proposer une voie de sortie qu’ il en perd son latin et toute rationalité. Apparemment, aujourd’hui , un blanc et belge de surcroît ne peut plus proposer une voie de sortie à la crise sans être traité de colon !! Ce serait un americain, il aurait certainement parlé de néocolonialisme. Ça aurait été un.chinois, Dieu seul sait…. Rappelons que le Professeur Reyntjens n’ a fait que donner des propositions, et que nul part dans le post de Mr Karayenga on ne voit de contre proposition. Pour qui roule Mr Karayenga? En quoi les propositions du Professeur nuisent ils aux intérêts de Mr Karayenga et de ses amis au point de crier haro sur le baudet avec une hargne voire une haine à laquelle ce spécialiste de la communication ne nous avait pas habitué? Plus que surpris je suis interloqué!! Je pense que les propositions du Professeur sont à analyser et pour moi, elles constituent à ce jour l’ ébauche d’une voie de sortie de la crise la plus réaliste. Mr Mkapa, please get it translated and maybe, you’ll be inspired.
il nya aucune explication qui peut me convaicre de comprende kagame de continuer 35ans de reigne ou sassou gwesso ou museveni.. mais nkurunziza lui est absolument refuser de faire le reste de 3ans et demi?
soit vous etez extremist et c’est pas facile de le croire mais c’est tjrs clair dans vos ecrits.
Dieu est au control et juste .La preuve vous la verrait.Mais soyez heureux que c’est pas l’homme qui controlle burundi mais plutot Le Dieu tout puissant en Jesus Christ
iwacu vous pouvez mettre mon comentaire ou pas mais Dieu seul connait que ils sont injuste contre nkurunziza et IL vous le prouvera plus.Time will show.People have suffered a lot.
The same God who heard kagame crying in rwanda in 1994 is the very same God who heard nkurunziza
Si Dieu est pour Nkurunziza,pourquoi un très bon Dieu que nous lisons dans la Bible,un Dieu de bonté,d’Amour,lent dans sa colère,qui écoûte nos prières et les exaucent laisse les citoyers burundais mourrir alors que le Burundi est dirrigé par son élu(Nkuru).Est ce que c’est Dieu qui a échoué où son envoyé (Nkuru),en tout cas c’est un parmi les deux.Or Dieu ne peut pas échoué,s’il ne peut pas échoué cela veut dire que (Nkuru ) a échoué,alors eric dans son commentaire dit que Dieu est et soutient Nkuru et de là nous en déduisons que c’est Dieu qui avalisent les tueries au Burundi.Surprenant qu’un Dieu d’Amour,fidèle avalise et approuve les tueries.En tout cas que ce soit toi eric ou que ce soit(Nkuru)je vous rappelle qu’il nya qu’un seul Dieu ,le père de notre seigneur Jésus christ.Et,c’est Jésus christ qui nous révèle son père(notre père)or c’est ce même Jésus christ que vous associez dans votre commentaire qui a dit : NE TUE POINT.Alors ceux qui tuent au burundi obeissent aux ordres de qui?Qui les défends?Qui a la capacité d’arrêter ces crimes quotidiennes?Quand à moi je dit à haute voix que ce dieu que tu parle n’est le Dieu de la sainte Bible ,le Dieu d’Abraham,Isaac et Jacob mais un dieu vulgaire que tu t’ai taillé je ne sais pas en quoi.Comment Jésus qui a proclammé :NE TU POINT peut se contredire et proclammer de tuer en masse.Au contraire il a avertit que ceux qui tuent par l’épéé perira par l’épéé.Il ya ceux qui,voulant satisfaire leurs besoins abominables se créent un dieu pour défier le Dieu tout puissant et commettent l’irréparable au nom de ce dieu et c’est dommage qu’ils emportent des millions de personnes dans cette désobéissance et salles tâches
La réaction de M. Karayenga est très utile. Le but de mon papier était de stimuler la discussion. On l’a. Deux observations cependant. 1. Que propose-t-il pour sortir de l’impasse? Il dit que je ne suis pas réaliste, et j’en conviens, mais j’aurais bien aimé voir une alternative. 2. Je plaide nullement pour l’impunité. Je parle même explicitement des droits des victimes et du rôle que pourrait jouer la CPI.
Merci Filip !!! C’est bien que tu as lance un debat , mais j’ ai peur que des reactions (des commentaires) a ton papier n’ apporteront aucune lueur ou approche positive !!! Tout ce que tu verras ne serait que critiques acerbes , toujours des critiques mais jamais pas d’alternatives de solutions a ce conflit !!!! Je t’ assure que les quelques apports a ton analyse ne se resumeront qu’a des critiques tendancieuses extremistes gauchistes (pendaison de NKURUNZIZA et officiels du Gouvernement CNDD-FDD) ou droitistes ( eradication ou emprisonnement des opposants radicaux /putchistes) !!! In fine, que veulent reellement les Burundais ???? La paix ou la guerre ???? Pas de solution de compromis ???? Si ce sont les negotiations qui s’ imposent, les deux cotes en conflits doivent savoir ce que cela signifie : la perte et la victoire en meme temps et de chaque cote; et cela s’ appelle « compromis » !!!! , sinon , continuez a vous entretuer !!!!!!
Voici des réponses Mr Filip Reyntjens: Par Alain Mabanckou : « La durée de vie d’une dictature dépend de l’ampleur de notre silence » et : » Les derniers dictateurs d’Afrique vivent souvent de la nourriture de l’ancienne puissance coloniale ».Cfr ALAIN MABANCKOU.Pour moi Idris Minani,pour completer Alain M et que les derniers dictateurs d’Afrique vivent souvent de la nourriture des puissances mondiales tout court non pas nécessairement par de la nourriture de l’ancienne puissance coloniale.
M.Reyntjens,
Votre papier ne stimule pas la discussion du tout. Il prend position en faveur d’une solution de sortie de crise absolument choquante et indigne d’un grand intellectuel comme vous. Votre papier blesse les Burundais qui rêvent d’un pays où la démocratie est régulée par des élections transparentes et libres, où les droits humains sont scrupuleusement respectés, où les libertés fondamentales comme la liberté d’expression sont protégées par les pouvoirs publics, où l’impunité des crimes est proscrite et où la corruption est combattue sans relâche.
Votre scénario de sortie de crise constitue une négation de tous ces droits fondamentaux pour les Burundais que vous invitez à courber l’échine, dans la soumission et la résignation jusqu’en 2020, devant une dictature imposée par la terreur.
Il existe une solution alternative que j’ai développée sous forme d’un projet d’accord, en 26 articles. Elle pourrait servir de base aux négociations d’Arusha 2. Je ne prétends pas qu’il s’agit d’un projet d’accord parfait. Y en a-t-il jamais ?
Mais en gros, je propose la solution d’un gouvernement de transition, de large coalition et d’unité nationale. Si ce projet d’accord vous intéresse, vous pouvez le retrouver sur le site internet http://www.bujanews.wordpress.com dans la livraison du 20 mai 2016. Si vous ne retrouvez pas le texte de ce projet d’accord sur le site de bujanews, je pourrais vous l’envoyer à une adresse courriel que vous aurez l’amabilité de m’indiquer.
Le projet d’accord est introduit par une note préliminaire, sous forme de dérision, élaboré par le personnage emblématique de Samandari (Power) qui représente l’esprit caustique traditionnel des Burundais. Mais c’est du sérieux.
Une solution alternative crédible suppose donc la constitution d’un gouvernement de transition, de large coalition et d’unité nationale comprenant à parité égale des ministres issus des partis politiques qui ont soutenu le troisième mandat et des ministres issus de partis qui ont combattu le troisième mandat. Ce gouvernement serait également équilibré avec une stricte égalité entre les femmes et les hommes. Il pourrait gérer le pays soit pendant une période de deux ans maximum, le temps de remettre de l’ordre dans le pays et d’organiser les élections, soit pendant une période de quatre ans afin de continuer et achever le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Il va sans dire que dans le cadre de cette solution alternative, M. Pierre Nkurunziza pourrait juste faire valoir son droit à devenir sénateur à vie et en aucun cas assurer les fonctions de chef de l’Etat.
Dans ce projet d’accord après Arusha 2, vous trouverez également la mise sur pied d’un Tribunal Pénal Spécial pour le Burundi, initialement prévu par l’Accord de Paix et de Réconciliation d’Arusha 1 de l’an 2000. Ce Tribunal aurait pour mission prioritaire de juger, dans un premier temps, les crimes commis entre 2005 et 2016 et ensuite les crimes commis entre 1961 et 2005.
En résumé, après Arusha 2, un accord devrait déboucher sur la constitution d’un gouvernement de large coalition et d’unité nationale, de partage équitable du pouvoir entre les formations politiques majeures de toutes tendances, un gouvernement de partage équitable du pouvoir entre les femmes et les hommes, de relance du processus électoral avec des élections libres et transparentes, de mise sur pied d’un Tribunal Pénal Spécial pour le Burundi pour éradiquer l’impunité des crimes commis par les forces gouvernementales ou les rébellions de résistance armée et, enfin, de relance de l’économie.
Voilà, à mon sens, un débat digne que les Burundais méritent. Merci de rejoindre les rangs des intellectuels burundais ou étrangers qui proposent des scénarios raisonnables et non des scénarios de provocation et de blessure.
Athanase Karayenga
Merci Athanase pour cette excellente contribution qui a le mérite de suggérer des solutions de sortie de crise dignes de ce nom en lieu et place de pseudo « raisonnements » de certains intellectuels étrangers qui n’ont d’intellectuel que le nom compte tenu de la médiocrité de leur pensée.
Mr Athanase,
Avec un tel extremisme de part et d’autre vehicule par les deux parties au conflit ( ceux ayant soutenu et ceux contre le 3e mandat ), les pourparlers interBurundais sont voues a l’echec !!! Ta solution de sortie de cette crise pronant un gouvernement de transition et l’ejection pure et simple du President Pierre Nkurunziza et de son CNDD-FDD n’est qu’une simple utopie pour le moment. Que tu le veuilles ou pas , il est reconnu sur l’echiquier politique mondial comme Chef d’ Etat de la Republique du Burundi jusqu’ a preuve du contraire. Il en est de meme pour les Institutions recemment mises en place par le Peuple Souverain Burundais a travers les elections contestees ou pas.
Ainsi donc, le bras de fer entre les 2 parties au conflit ne resolvera rien et il est dans l’ interet de tous les Burundais de s’ asseoir , dialoguer et trouver une solution de compromis a ce conflit dangereux. Les va-t-en guerre dont tu fais partie n’ ont pas de place avec un tel extremisme de tout bord; a moins que tu ne disposes pas d’une armee et pret a combattre les FDN et a PNB afin d’ installer ton Gouvernement de transition , de large coalition et d’ union nationale sans Pierre NKURUNZIZA , le CNDD-FDD et tous ses allies , y compris le Peuple Burundais qui a elu les Institutions actuellement en place !!!! Tout ce dont je peux te souhaiter n’est que Bonne chance dans cette lutte armee si telles sont tes aspirations profondes pour assouvir et mettre en place ton Gouvernement de transition qui sera dirigee peut-etre par toi-meme !!!!
Cher Athanase,
Ta réponse au Prof Reyntjens me sert de tremplin pour (i) vous informer (a vous deux) et (ii) rappeler au Webmaster d’Iwacu que j’ai soumis une solution complémentaire a la tienne qui tarde a être postée, par décalage horaire j’espère. AK doit s’assurer que la moderation respecte les règles de l’art sur un dossier aussi délicat. J’attends, avec espoir.
Pourquoi juger prioritairement les crimes commis entre 2005 et 2016 et ensuite ceux commis entre 1965 et 2005 et non l’ inverse ? Surtout que ceux coupables des crimes d’ avant 2005 meurent les uns après les autres avant que justice ne soit rendu ? (BIKOMAGU, BAGAZA, BAYAGANAKANDI, ADOLPHE, ETC) . L’age des bourreaux de 65, 69, 72, 88, 91, 93 , etc, milite par commencer par ces anciens crimes ou du moins ne pas privilégier un crime sur un autre, car un mort de 1980 vaut un mort un mort de 2010. À moins que vous aviez un intérêt particulier à protéger les meurtriers d’ avant 2005 !!!
Mr Karayenga,
Vous aurez difficilement ce gouvernement de transition. C’est un astuce connu de tous ceux qui ont peur des élections pour exercer un pouvoir que le peuple ne peut pas leur accorder. Il y a aussi parmi eux ceux qui se nourrissent des ambitions démesurées aux hautes fonctions électives de l’Etat. Je ne sais pas de quel camp des deux vous faites partie, Mr Karayenga. Préparez-vous plutôt pour les élections de 2020 et dialoguer pour mettre en place un cadre permettant les conditions indispensables en vue de réussir un scrutin démocratique en 2020.
C’est ça le débat qui peut nous faire avancer.
Cher M. Karayenga,
Je n’ai pas trouvé votre texte. Pourriez-vous me l’envoyer à [email protected]? D’après ce que je vois dans votre commentaire, vous retournez, en partie du moins, à une revendication de l’opposition après les élections municipales de 2010. Vous évoquez « un pays où la démocratie est régulée par des élections transparentes et libres, où les droits humains sont scrupuleusement respectés, où les libertés fondamentales comme la liberté d’expression sont protégées par les pouvoirs publics, où l’impunité des crimes est proscrite et où la corruption est combattue sans relâche ». C’est exactement ce que je propose de mettre en place, non pas en 2020 mais bien avant, et demain si possible.
Cher Mr. Reyntjens, d’habitude au Burundi ces types de gens comme Mr. Karayenga ne sont pas nombreux heureusement d´ailleurs, c´est pour cela même qu´on s´excuse en tant que Burundais de cette maladresse.
Mr Athanase Karayenga, je trouve la proposition du Prof. Filip Reyntjens pertinente pour que le Burundi aille vers l´avant, par contre on sent dans tes écrits beaucoup d´amertume et d´extrémisme et ce n´est pas ca non plus que le peuple Burundais a besoin pour le moment.
Mon conseil est que: Mr Karayenga, il faut que tu apprenne à laisser les autres estimer tes idées au lieu de le faire toi même et à mon avis tu n´es même pas un démocrate donc pas de lecon à donner aux autres.
Monsieur Karayenga,
De Kaburahe aux différents hommes et femmes qui ont apporté leurs commentaires sur votre article, vous aurez remarqué qu’il y a une désapprobation totale de vos propos. La première chose aurait été de présenter à M. Reyntjens, vos excuses. Ne pas le faire équivaut à inscrire le dénis de l’autre comme étant une norme de conduite collectivement admise par les vôtres. C’est votre choix mais il me semble que cela devait aller de soi dans la mesure où la majorité des commentaires va dans ce sens. Il en va aussi de la démocratie que vous voulez défendre.. .
Monsieur Karayenga, le problème de mon pays se résume en ces quelques points: pauvreté, pauvreté et pauvreté. Lorsque un peuple n’arrive pas à satisfaire les besoins de base, il devient fragile et manipulable. Ensuite, seule la fonction publique embauche. Dans ce contexte, à moins d’un miracle, c’est le clientélisme qui s’érige en mode de gouvernance. Or, cher Monsieur, aucun pouvoir, depuis l’indépendance, ne s’est jamais soucieux du peuple ( les sols étaient encore fertiles!). Le pouvoir actuel n’a hérité que de la misère, des problèmes et des arnaques dont le principal est l’accord d’Arusha, qui au lieu de résoudre un problème, a arrangé les gens, les hommes politiques qui je le dis et le répète, n’avait aucun mandat du peuple et du reste, ce fameux accord leur est inconnu. ( petit anectode en passant, au Burundi, il semble que les tutsi represene 14 % de la population, les Hutu, 85% et les Twa, 1%). Dans un contexte pareil, le rapport dans la représentativité aurait été de 1/6 , un sur six autrement 1 tutsi sur 6 hutu. Les Twa, on en parle pas! Mais alors, sur quel base a-t-on decidé les 40/60? De l’arnaque! Passons).
La suite des problèmes que nous connaissons relèvent plus de la mauvaise foi qu’une violation quelconque des accords d’Arusha et de la constitution. Ce sont ces fameux articles 96 et 302. Dans tous les cas, l’auteur de cette dernière article est coupable d’avoir induit un piège dans notre constitution. Seule la gouvernance de M. Nkurunziza plaidait pour une non reconduction aux affaires. Il y a eu de la mauvaise foi. En revanche, l’interprétation de cette art. 302 le légitime.
Chez les autres, la société civile et autres, ils ont posé un faux problème, qui du reste, n’a pas empêché la roue CNDD-FDD de tourner. 4 ou 5 quartiers de Bujumbura se sont insurgé. Ce n’est pas l’ensemble du pays qui s’est levé pour dire non. Donc, l’illégitimité dont vous faites allusion est à relativiser eu égard à ce que précède. A partir de là, le propos de M. Reyntjens a son importance. Penser 2020 avec les balises nécessaires. Après tout cher Monsieur, vous aurez remarqué que très peu dans l’opinion ose s’aventurer à prédire le départ de Nkurunziza avant 2020! Le reste des 40 ans que vous avancez n’est que racontar dans les bistrots.
Gouvernement de transition, parité, homme et femme (? et pourqoui pas parité hutu/tutsi, ganwa non ganwa, etc…) ne serait que deni, encore une fois de la volonté du peuple comme ce fut le cas en 1993 et par conséquent légitimer l’illégalité comme mode d’accession au pouvoir…
Mais, un peu d’eau dans le vin, pour dire qu’en cas de cris institutionnelle, ce n’est que par consensus que la solution doit être trouvée. C’est une autre chanson.
Voilà cher Monsieur et vous aurez remarqué que je ne vous ais pas lancé d’insultes.
Allez,excusez-vous auprès de M. Reyntjens
et les machettes et fusils donnés aux imbonerakures (tueurs civils militarisés par le CNDD FDD) allaient avoir du travail comme l’a dit REVERIEN NDIKURIYO du sénat illégal et illégitime. Ce n’est pas parce que ailleurs dans les montagnes que la population n’a pas manifesté pour affirmer qu’elle soutient NKURUNZIZA .
Le problème avec Karayenga est qu’il vient de réagir passionnément, juste comme quelqu’un qui n’a pas mis les pieds à l’école.
Il lui manque tout simplement du réalisme sinon si Mr Karayenga croit une seconde que Nkurunziza peut accepter de renoncer à une partie de son mandat qui expire en 2020, on peut le laisser rêver. Quant à dire qu’il ne partirait pas en 2020, c’est lui prêter des intentions hostiles à sa personnalité. Il ne faut pas passer oublier que Nkurunziza a été élu en 2015. Le fait que certains partis aient boycotté le scrutin n’enlève rien sur sa légitimité.
Les burundais étaient enthousiastes à aller voter malgré les menaces et intimidations de l’opposition de ne pas y participer. J’ai moi même participé en juillet à un meeting de la campagne présidentielle à Kabarore où il venait de se passer une attaque armée en provenance du Rwanda. Les rebelles qui avaient attaqué là-bas venaient d’être totalement anéantis par les forces de sécurité. J’éprouvais alors un sentiment patriotique difficile à décrire.
Mr Reytjens, content de te voir reagir a l’article de Karabayenga? Mais un mensonge: tu ne veux pas susciter le debat, mais plutot pour des raisons mercantiles, tu veux montrer ta presence. Quelque chose comme pour dire: eh!!!!! n’oubliez pas que je suis le specialiste des Grands Lacs et en particulier du Rwanda et …..accessoirement du Burundi. Ainsi, le president Mkapa va t’envoyer une invitation comme « expert » et tes poches seront bien garnies.
Mais une question: depuis que le Rwanda t’a refuse l’entree sur son territoire, du fait de ton accointance avec le regime criminel que tu as servi avec enthousiasme et dont tu a elabore la constitution,renforcant le MNRD comme parti unique, tu ne cesses de t’en prendre a ce pays, notamment ici par ton affirmation que le Rwanda soutient la rebellion burundaise, soutien dont personne n’a jamais demontre des preuves. Pourquoi cherches tu a toujours metre l’huile sur le feu?
@John
Notre niveau de politesse ou de courtoisie envers autrui montre la politesse que nous méritons.
Non Professeur, a lire votre article, on a froid dans le dos. Et ceci pour deux raisons. La premiere est que vous preconisez de laisser le 3eme mandat a Nkurunziza jusqu’a 2020. Non seulement vous savez que ce maudit mandat est illegal, mais aussi vous etes temoins des exactions sans nom a savoir des jeunes d’une meme ethnie qui sont enleves, disparus, tortures par les forces de l’ordre de ce Nkurunziza et ceci au vu au su de tout le monde. Sans parler des femmes qui sont violees par ces memes forces de l’ordre et ceci dans l’impunite totale. La 2me raison est qu’on dirait que vous ne connaissez pas ce Nkurunziza. Comme l’a bien A. Karayenga, vous devriez savoir qu’il a use de tous les moyens possibles, legaux ou illegaux pour se maintenir au pouvoir mais sans succes. Maintenant ce que vous devriez savoir, c’est qu’il a trouve un autre argument pour se maintenir au pouvoir, que je trouve meme plus dangeurex, a savoir que c’est par la volonte de Dieu qui qu’il est au pouvoir. Tout cela pour vous dire que c’est pas en 2020 ou apres que Nkurunziza quittera le pouvoir, mais a jamais tant qu’il en a la force. Par ailleurs, c’est qui me revolte le plus, c’est que vous ne vous mettez jamais a la place des victimes pour bien comprendre la fragilite de votre solution. Autre question que je me demande, est-ce que si ces malheurs que le peuple burundais est entrain de vivre se passaient en Belgique, vous preconiseriez la meme solution? Je termine en precisant que c’est facile de dire que Karayenga n’a pas donne de solution contrairement a vous, mais vous devriez savoir qu’il l’a fait dans ses articles anterieurs et je suppose qu’il peut le faire encore et ceci is UP TO HIM.
Grand merci.
Merci Monsieur Karayenga de mettre le prétendu professeur dans sa propre chaise, celle des humains sans esprit , celle des hommes avec beacoup de phrases faites de mot mais pas de parole.
Uburundi bugeze kure, harya iyigeze kure ntayitayigera ihembe. Voilà le résultat de la trahison suprême d’un commandant suprême d’une nation.
@Filip Reyntjens! »Je plaide nullement pour l’impunité ». Soutenir et proposer que Nkurunziza et sa clique soient maintenus au pouvoir alors qu’il reconnaît qu’ils sont en grande partie responsables du malheur burundais n’est rien d’autre qu’opter pour l’impunité.
@Meurlsaut, le malheur des burundais ne commence pas aujourd’hui. Il a commencé avec la bande de Micombero (Hima) qui avaient tué notre roi et tous peuple murundi qui était pour la royauté. Même Karayenga ne dirais pas le contraire.
@Umurundi
Il n’y a rien dans mon propos qui nie le malheur burundais dans le passé.Et puis qu’est-ce que tu veux dire? Que les crimes du passé excusent les crimes d’aujourd’hui? Que les prétendus opprimés d’hier peuvent devenir oppresseurs aujourd’hui en toute impunité? Qui vous a empêché d’enquêter et de juger les crimes de Micombero et sa bande? Il ya dix ans que les dd sont au pouvoir! Pourquoi ne l’ont-ils pas fait? Mais toujours la même chanson: il y a eu crimes,il y a eu vols dans le passé.Ces crimes et ces vols dans le passé n’innocentent pas les crimes et les vols d’aujourd’hui.
Je ne partage pas non plus ta globalisation illogique qui veut que les crimes de Micombero et sa bande soient imputables à tous les hima.Un hutu qui a tué hier ou qui commet un crime aujourd’hui est responsable son crime et non tous les hutu.
Umurundi,
@Meurisaut,
Est-ce que tous ce que tu viens d’étayer « Et puis qu’est-ce que tu veux dire? Que les crimes du passé excusent les crimes d’aujourd’hui? Que les prétendus opprimés d’hier peuvent devenir oppresseurs aujourd’hui en toute impunité? Qui vous a empêché d’enquêter et de juger les crimes de Micombero et sa bande? Il ya dix ans que les dd sont au pouvoir! Pourquoi ne l’ont-ils pas fait? Mais toujours la même chanson: il y a eu crimes,il y a eu vols dans le passé.Ces crimes et ces vols dans le passé n’innocentent pas les crimes et les vols d’aujourd’hui.
Je ne partage pas non plus ta globalisation illogique qui veut que les crimes de Micombero et sa bande soient imputables à tous les hima.Un hutu qui a tué hier ou qui commet un crime aujourd’hui est responsable son crime et non tous les hutu. », ils sont où dans mes écrits? Avant d’écrire n’importe quoi, renseigne-toi d’abord sur le passé du Burundi et son histoire.
@Umurundi!
»Me renseigner sur le passé du Burundi et son histoire »? Soit! Mais pour quelle conclusion? A lire entre les lignes dans la suggestion actuelle de ce Mr comme celle précédente,la référence au passé malheureux du Burundi et son histoire doit nous boucher les yeux pour ne pas voir ni rien dire sur le malheur et les crimes que subissent aujourd’hui une bonne partie du peuple burundais.
Umurundi, ton débat est court,puéril et plus que du n’importe quoi!