Ce vendredi 23 avril, il s’est observé des glissements de terrain dans la zone Migera en province de Bujumbura dit rural qui ont emporté des maisons et des champs. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer.
20 maisons ont été détruites suites aux glissements de terrain survenus dans la nuit du 23 avril. Et 135 personnes se sont retrouvées sans abris. Des maisons se sont affaissées, celles qui sont restées debout présentent des fissures, des champs ont été emportés.
Les routes ont coupées et pour se déplacer, il faut des contours et des acrobaties. Ce village est méconnaissable, ses habitants broient du noir. En une nuit, ils ont tout perdu.
C’est dans la nuit de vendredi vers 21 heures, que des maisons ont commencé à s’effondrer, des pans de montagnes se sont détachés emportant des arbres, des champs et des maisons.
Les habitants rencontrés n’ont pas trouvé les mots pour décrire ce qui s’est passé. «La nature s’est fâchée, c’est inexplicable, incompréhensible ». La plupart ont quitté leurs maisons précipitamment pour sauver leurs vies. Elles étaient au bord de l’effondrement.
Les plus chanceux ont pu sauver quelques biens : « On a été averti, on nous a dit qu’il fallait quitter nos maisons aussitôt qu’elles présentaient des fissures », a expliqué une des victimes.
Des petites fissures ont commencé à paraître jeudi mais le lendemain la situation s’est aggravée : « Des maisons ont commencé à s’affaisser, des arbres ont défilé littéralement sous nos yeux, dévalant la colline, des pas de champs ont commencé à se détacher, on a cru que c’était la fin du monde. C’est nouveau ici chez nous, nos champs ont été emportés, nos maisons sont détruites, nous ne savons plus quoi faire, il nous faut de l’aide», demande une victime qui a perdu sa maison.
Des ménages qui ont tout perdu demandent à ceux qui ont des maisons intactes de les héberger, même si, rien ne prouve qu’elles vont rester debout: « Pour le moment nous les hébergeons mais d’un moment à l’autre, les nôtres peuvent s’écrouler aussi », fait savoir une habitante interrogéde.
Selon Louis Nahimana, géologue, ce phénomène est naturel et très courant. Il l’explique en donnant des facteurs qui ont contribué à ce glissement de terrain. Comme la topographie à très forte pente, la pluviométrie, fait-il remarquer, l’eau souterraine et la nature des roches rendent le sol argileux. Il demande aux personnes habilitées de toujours faire une étude du terrain avant de laisser la population y construire des maisons.
Bujumbura devient finalement compliqué: Tanganyika cause des dégâts et fait fuir les populations , Bujumbura rural fait de même !! None Leta nkozi izobokemura gute?
Le Burundi n a pas de choix. L explosion démographique fait que des gens cultivent et habitent sur des terrains avec des pentes inouies.
Mais là ou il y a notre responsabilité, la responsabilté de notre gouvernement.
Barahevye ivyo kwimba imikobeko.
C est la seule mesure dufise, yoreshe gukora.
Ababirigi bagiye barabihimirije hose.
Je suis désolé, utembereye mu misozi y i Burundi, barabijhevye. Masis la protection et la conservation des sols est un sujet de survie pour les générations actuelles et futures
» Masis la protection et la conservation des sols est un sujet de survie pour les générations actuelles et futures »
Il semble que bon nombre de personnes de la génération à venir n’auront plus rien à labourer bientôt, et que la vie en ville sera une obligation, afin de rechercher un boulot rémunéré pour pouvoir manger. Il se pourra que les terres soient récupérées par les gens ayant un peu plus de moyens pour les acheter et les exploiter, et les autres personnes seront leurs ouvriers (abacakara babo).
La pression démographique est un sérieux problème.Il faut mettre réactiver les politiques de planning familial avec un suivi rigoureux.Nous devons faire face à nos responsabilités sinon toutes nos collines vont s’écrouler devant nos yeux.Kuvyara benshi batagira aho baba naho barima ntaho turiko turaja!
@Yani
Il me semble que cette solution: » …la vie en ville sera une obligation, afin de rechercher un boulot rémunéré pour pouvoir manger… » N’EXISTE PAS DU TOUT POUR LE BURUNDI.
Normalement pour quitter la campagne et réussir en ville (en travaillant dans les secteurs de l’industrie et des services), il faudra une certaine compétence que le cultivateur burundais lambda n’a pas.
Et puis normalement, plus une société se développe, plus elle s’urbanise (avec de meilleures infrastructures et de meilleurs services que dans le milieu rural). Donc, le Burundi ne peut pas réussir en faisant l’inverse.
Le Burundi étant aujourd’hui classé par le Fonds monétaire international (FMI) comme pays le plus pauvre du monde, si jamais le secteur primaire de l’agriculture échoue, tout simplement le pays n’aura plus de moyens de faire vivre sa population à l’intérieur de son territoire.
CE SERAIT GRAVE, VOIRE MEME CATASTROPHIQUE.
« Sur les 25 pays, 21 sont africains et 4 hors Afrique (Afghanistan, Yemen, Haïti et Tadjikistan). En trio de tête, figurent le Burundi 1er du classement ( pays le plus pauvre au monde), avec un PIB par tête de 267 dollars en 2021 (+1,1% par rapport à 2020)… »
https://www.adiac-congo.com/content/developpement-la-liste-des-pays-les-plus-pauvres-du-monde-en-2021-124298
@Yani
Voyons l’exemple de l’état d’Arizona (situé au sud-ouest des Etats-Unis), qui est désertique et qui a presque toute sa population concentrée en villes.
« D’une surface de 295 260 km2, l’Arizona est peuplé de 6 392 017 habitants (2010)7. L’État est connu pour ses paysages désertiques riches en plantes xérophytes comme le cactus, et son climat qui présente des étés très chauds et des hivers doux….
Avec 21,73 hab./km2 en 2010, l’Arizona était le 33e État le plus dense des États-Unis.
Le taux d’urbains était de 89,8 % et celui de ruraux de 10,2 %… »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arizona
Aujourd’hui des américains continuent de venir vivre en Arizona et y trouvent du travail parce que cet état a su orienter son économie dans les secteurs du tourisme (Grand Canyon a eu 4,3 millions de visiteurs en 2004, plusieurs compagnies y organisent des rencontres au niveau national surtout en hiver quand le nord des Etats-Unis est très froid), industrie minière (la multinationale Freeport-McMoran, Inc (cuivre, or et molybdène a son siège social à Phoenix, capitale d’Arizona) et technologie de pointe (TSMC Arizona, une usine filiale de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company et qui va côuter 12 milliards de dollars americains).
https://www.phonearena.com/news/tsmc-hires-first-batch-of-employees-for-us-fab_id131838
« 295 260 km2, l’Arizona est peuplé de 6 392 017 habitants ».Et le Burundi 24834Km2 avec près de 13million d’habitants,classé pays le plus pauvre du monde.L’origine de nos maux est connue c’est la surpopulation et le manque de terres.Le taux de natalité au Burundi est un cercle vicieux.A bon entendeur.