Jeudi 21 novembre 2024

Politique

Gitega : une tentative d’évasion fait deux victimes

14/12/2016 20

Alors qu’il tentait de s’échapper, un détenu, lui-même ancien policer, a abattu un agent pénitencier qui l’accompagnait ce mardi 13 décembre, dans la ville de Gitega. Il a été abattu à son tour par un codétenu sorti de la prison avec eux.

Pour le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye, il est clair que cette évasion avait été préparée à l’ avance
Pour le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye, il est clair que cette évasion avait été préparée à l’ avance

« #Burundi Sécurité Gitega: L’assassin du Lt Gn A. Nshimirimana qui s’était évadé hier en tuant 1 policier a succombé aux tirs d’1 codétenu.» Tel est le tweet posté ce mercredi 14 décembre, vers 6 heures du matin, par le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, lié à un incident survenu hier dans la ville de Gitega.

Interrogé dans la matinée, il a donné plus de détails. Selon lui, ce mardi, vers midi, l’adjoint du directeur de la prison de Gitega a donné à un détenu, Rénovat Nimubona, ancien policier accusé d’être parmi les assassins du Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana, la permission de sortie, sans explication.

Rénovat Nimubona était avec un autre détenu, surnommé «capita général», et un policier. Arrivés à l’hôtel Palaso, sis au quartier Shatanya du centre-ville de Gitega, poursuit Pierre Nkurikiye, Rénovat Nimubona a demandé un moment d’intimité avec sa femme dans une chambre, ce qui lui fut accordé. «Cette dernière est sortie par après, ainsi que le «capita général», laissant dans la maison le détenu et le policier. Rénovat Nimubona est sorti de la chambre avec un pistolet et a tiré sur le policier, mais le coup n’est pas parti. Il s’est alors battu avec lui pour tenter de lui prendre son fusil de type Kalachnikov, et lui a tiré dessus, le tuant sur le coup. Il a alors laissé les deux armes à côté du cadavre et a fui par la vallée divisant les quartiers Shatanya et Mushasha».

D’après le porte-parole de la police, ce capita général est revenu rapidement dans la maison et a tiré sur le détenu qui s’enfuyait, et celui-ci a succombé à ses blessures, plus tard. «Cela démontre des préparatifs pour faire évader ce prisonnier, au vu de la permission de sortie qu’il a reçue et ceux qui l’ont accompagné», a conclu M. Nkurikiye.

Il a indiqué que le pistolet a un numéro d’immatriculation de la police et que les enquêtes sont en cours pour identifier son propriétaire.

Jusqu’à maintenant, a-t-il souligné, seuls le directeur adjoint de la prison et le capita général ont été arrêtés, ainsi que le gérant de l’hôtel Palaso de même qu’un des travailleurs de cet établissement.
Des sources auprès du tribunal de grande instance de Gitega indiquent que la procédure de flagrance a été enclenchée dans ce dossier.

Forum des lecteurs d'Iwacu

20 réactions
  1. Kimaranyi Gloriose

    Je demande aux journalistes d’iwacu de pousser leurs investigations très loin car il me semble qu’avant l’incarcération de Renovat NIMUBONA faisait partie de l’escorte de la première dame et qu’il serait le chauffeur préféré de Mme Bucumi Denise peut être qu’on pourrait comprendre mieux les enjeux de la mort du General Adolphe si oui ou non Renovat était inclus si oui il a travaillé pour qui? J’espère que l’assassinat du General Adolphe peut être tout sauf l’œuvre d’un caporal-chef ? Concernant sa mort il semblerait que les faits dont rapporte ce porte -parole de la police qui doit mériter les deux millions lui accordé par le président lors de sa décollation le 1/7/2016 sont loin d’être la réalité . Renovat aurait été arrêté par la population de Mushasha à laquelle il tentait d’expliquer qu’il cherchait une Eglise pour aller prier . La population aurait remis à la police Renovat sain et sauf la suite tout le monde la connaît . Si on s’en tient sur les propos de Nkurikiye il y a lieu de se poser plusieurs interrogations :
    1 Il dit que Renovat a été tué par balle mais la dépouille ne présente aucune trace de balle ? Bizarre non?
    2 Il dit que le capita general était avec la femme du défunt mais quand il a entendu le coup de feu il est revenu seul pour après abattre Renovat ma question qu’elle genre de femme qui ne s’est pas inquiété de ce qui pouvait arriver à son mari pour n’est pas revenir ne fus ce que par curiosité voir ce qui se passait après avoir entendu une détonation là où elle laissait son mari?
    3) Je connaît Gitega comme ma poche pour y être né et grandis maintenant j’ai une cinquantaine c’est à dire que je connais la distance qui sépare la maison de passage Paraso et la vallée où on a trouvé le corps de Renovat la distance est tellement minime qu’il n’aurait pas fallu autant d’heures pour retrouver le corps vu l’arsenal de policiers qui avait été dépêchés pour la cause.
    4) Au vu du corps de la dépouille il semblerait qu’il avait les bras ligotés derrière le dos ? Quel méchant de capita general qui a tiré sur une personne ligoté ?
    En tout cas la suite nous réserve bien de surprises .

  2. e. ndayisenga

    On peut parier que, si on demandait au porte-parole de la police (P.Nkurikiye) de reprendre (raconter) les meme evénements, lui-meme s’y perdrait!
    Questions:
    1.un détenu obtient une autorisation de sortie (à la banquet! ). C’est la version officielle. D’où sort brusque ment le codètenu …et pour quelle « mission »?
    2.le duo (prisonnier+policier/gardien) s’offrent une « virèe » (escale) dans un bistrot » l’un, pour une rencontre « intime » (magnanimité inouie pour une administration « penitentiaire » trop connue), l’autre (gardien-escorte) pour ètancher (au moins) la soif. Donnant-donnant-donnant, rien de plus normal. Le prisonnier a touché l’argent à la banque, l’accompagnateur a droit à l’attendre » au moins avec une bouteille.
    3.Jusqu’à la tournure des évenements survient, personne n’avait entendu parler d’un co-détenu!
    4.Le (soi-disant) co-détenu « fantome » surgit dans la bagarre (un chef-d’oeuvre ds la simulation??)
    D’où sort-il?
    5.La description de la scène de la bagarre nous dit que ce co-détenu « est revenu dans la maison » (sic) , a trouvé les deux arme …et alors a abattu le prisonnier-meutrier avec la kalachnikov de la victime (policier )
    Pourtant, on nous avait dit que le prisonnier (meutrier) avait fui par la vallèe longeant. …je ne sais quoi encore. Comment le  » fuyard »a-t-il pu etre abattu par un co-détenu returns nta dans la maison de passage alors qu’il avait déja pris la fuite vers la vallée? Quelqu’un peut-il m’aider?
    6. Le « pistolet » qui s’est accidentellement « enraillé » dans les mains du meutrier malchanceux est une arme de la police (confirmation de P. Nkurikiye lui-meme) D’où est sortie cette arme? Qui l’a plantee au « bon endroit » au « bon momemt »?……
    Un remarquable roman policier au sens « propre » du terme! Seul un fan (par profession?) est capable d’une (re)construction aussi osée! Cela étonnerait beaucoup que nous ayons lu la dernière de la série. Bonne lecture, humour mise à part!

  3. kabwa

    Le porte parole de la police est vraiment pitoyable.
    Il est appelé à justifier systématiquement l’impossible, l’illogique, l’absurde, l’inommable.
    Il a fait le petit séminaire de Mugera mais il n’a rien retenu, du pêché de « Kubesha no kubeshera abandi ».
    Il a préféré se ranger du côté de l’oppresseur plutôt que de se soucier la vie éternelle.
    J’aurai aimé le voir dans les années à venir ( il est encore jeune) quand le contexte aura complétement changé. Viendra le moment où il nous dira ce qui se sera réellement passé à la place de ces mensonges et ceux qui l’ont forcé à l’expliquer de cette façon.
    Le futur nous réserve des surprises.

  4. Mabinga

    Bonjour mes compatriotes. ces histoires z aba DD à dormir debout, ils devraient savoir qu il n y a aucune personne qui a la cervelle à la bonne place qui peut les croire. je ne sais pas pourquoi ils perdent leur temps à se ridiculiser davantage. Moi j ai pitié pour ce pauvre Nkurikiye qui se rend ridicule à raconter ces âneries à longueur de journées. ce garçon n est pas chanceux, urazi kuba warize nk abandi hanyuma ugahemberwa gupupagura ibinyoma uko imana yaremye iminsi kandi ufise uburenganzira bw ukukora ibindi? None aho abana biwe abaha impanuro za gute ga mwa bavyeyi mwe. Nkeshimana yarawuciye ati : amagorwa ni menshi mwa bahungu muraho…….

  5. Rurihose

    Je m excuse je voulais dire Uwamahoro

  6. Rurihose

    O My god.
    Est ce que ce porte parole a de l amour propre.
    Peut il regarder ses enfants dans les yeux.
    Le capita a poursuivi le fuyard jusque dans la vallee. Comment a t il su ou se cachait le prsonnier.
    Le journal Iwacu aurait pu ne rien dire comme pour le cas Uwamahoro. On ne sait toujours pourquoi il est emprisonne

  7. Bakari

    @J.Nepo
    Et pourquoi permettez-vous de tirer des conclusions à partir des spéculations?
    Lorsqu’on spécule en se basant sur des spéculations, le résultat peut être prévisible!

    • @Bakari
      Vous n’avez rien compris, mais vous faites partie d’un large groupe.

      • Bakari

        @J.Nepo
        C’est de cette façon que vous essayez de me faire comprendre? Vous le savant!

        • Bakari

          @J.Nepo
          Un homme futé est celui qui est émerveillé par sa propre intelligence (traduction libre d’un proverbe rwandais)!

          • @Bakari
            Okay. Soyez émerveillé par ce que vous avez. Voyez-vous de quoi il s’agit? Pas certain. Bonne journée.

  8. Risible

    L’élimination systématique de témoins gênants. Mais l’astuce d’élimination est cousue de fil blanc.

    • nunu

      Malheureusement :  » Agapfuye kabazwa ivu ».

  9. les q

    Chers amis,
    Je vous prie de lire avec moi et de m’aider à comprendre cette histoire. C’est un seul détenu qui a eu la permission ou c’est deux ? Qui est de capita général qui assiste aux ébats amoureux d’un couple, qui s’éclipse par moment et qui revient ensuite pour tirer sur son co-détenu? Quand il a fini de tuer, qui l’a interpellé à son tour ou s’est -il rendu de lui même???
    Donc nous sommes devant une situation qui démontre à suffisance l’état pitoyable de la police du Burundi. Je soupçonne que cette maison de passe appartient à un de ces généraux
    Triste
    Kibwa

  10. Jereve

    En voilà des prisonniers – détenu et codétenu – qui se promènent avec des flingues. Le détenu s’est débrouillé pour se procurer l’arme du crime ; apparemment le codétenu avait lui aussi une arme mais cette fois-ci fournie par un service officiel. Face au détenu qui pointait son pistolet sur l’agent pénitencier, ce dernier était parfaitement dans son droit de tirer sur le détenu avec sa kalachnikov. En plus, le pistolet du détenu s’est enraillé, donnant suffisamment de temps au policier d’ajuster son tir. Mais il ne l’a pas fait, comme s’il avait reçu l’ordre de ne pas tirer, quoi qu’il arrive. Il a préféré le combat corps à corps et en a perdu la vie. Mais le codétenu, lui, sans autres formes de procès, a tiré sur le détenu. Tout ceci est ahurissant, d’autant plus que le détenu était accusé d’assassinat du Lieutenant général, 2ème pilier de la République.

  11. Mthukuzi

    J’ai parfois mal pour ce gars à qui L’on demande incessamment de raconter des conneries pour justifier crimes et amateurisme de ce régime. Maintenant que le manuscrit et là, cherchez le réalisateur. Votre film a toutes les chances d’être nominé lors du prochain FESTICAB. Ne me demandez pas dans quelle catégorie!

    • M

      Dans la categorie connerie politique

    • nunu

      Dans la categorie des « Films d’horreur »!!!!!

  12. Bazohera nk’ifu yimijira

    • Joe Bali

      pas étonnant venant de toi, nta bgoko buhera,les juifs existent tjrs malgré l’haulocoste, fait un saut au Rwanda malgré le génocide la vie a pris le devant,au Burundi , Pol Pot avait essayé,….ikibi nticigera gistinda,Osez dire ko hari abazohera, aha kwisi twese turi ingenzi ,abo bo bigiriye bishwe n ugwabagabo nayo wewe urabaza ugwatwaye Gahini

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