Construite pour pallier l’insuffisance de l’eau de la Regideso, cette source aménagée représente aujourd’hui un danger public pour la santé de la population. L’eau est mélangée avec des eaux usées qui proviennent des fosses septiques construites tout autour de la source. La population crie à la trahison.
Située à la périphérie du quartier CNAR (Centre national d’appareillage et de rééducation), cette source aménagée a été construite avec les contributions des habitants de ce quartier. Chaque ménage avait payé 5.000 Fbu. Selon les habitants, les déchets provenant des fosses septiques se mélangent avec cette eau. Ils se plaignent. « Impossible de surveiller les domestiques pour qu’ils n’aillent pas puiser dans cette source. Les plus exposés sont nos enfants qui restent à la maison quand nous allons au travail. Ils pourraient boire cette eau souillée. »
Le chef de quartier Musinzira indique que le problème résulte de l’occupation abusive du quartier. Cette autorité pointe du doigt surtout les services de l’urbanisme qui ont vendu et autorisé la construction des parcelles qui surplombent cette source aménagée. Pour elle, ils ont contribué à la destruction de leur source au lieu de la protéger. « Aujourd’hui, nous sommes devant un fait accompli. Nous ne sommes plus capables de démolir ces maisons qui sont érigées à cet endroit. En plus de cela, nous ne pouvons pas nous passer de ce point d’eau », a expliqué Spés Ntambwiriza. Elle indique en outre que l’idée de se faire construire cette source était motivée par une insuffisance de la quantité de l’eau qui est distribuée dans ce quartier. C’est pourquoi personne n’avait hésité à donner sa contribution.
Et pourtant on la consomme !
Pour les passants ou les autres personnes non avisées, le danger est réel. Cette source n’est ni clôturée ni bouchée pour empêcher tout accès. En plus, elle est tout près de la route, ce qui tente pas mal de personnes d’aller se désaltérer. « Je ne sais pas si c’est propre ou pas mais tout ce que je constate, c’est qu’elle est meilleure par rapport à celle que nous buvons chez nous. Pour ce qui est des maladies, seul Dieu nous protège, je mourrai quand l’heure viendra», s’en moque Jacques tout en continuant d’étancher sa soif.
Quant aux domestiques, ils avouent qu’ils sont obligés de puiser cette eau pour servir à temps la nourriture à leurs patrons.
La Regideso connaît le problème et conseille à la population de ce quartier de ne pas consommer cette eau.
Le chef de service eau affirme qu’il fera tout pour que ce quartier ne manque pas d’eau potable.
On est tous vaccinés dès la conception! Hahahaaaaah!
Mais pourquoi les services d’hygiène ne procéderaient pas à des analyses pour en détecter le danger réel en rendre public les résultats?
Nukuri Vios ntaho abeshea . Abarongozi bategerezwa kumenya ko bajejwe ubuzima bw’abenegihugu. Ubuzima ni katihabwa. Benshi mu nyagighu iyo babonye ko amazi ari umusarara baca bavuga ko ari meza. Abarongozi babibona bakavyirengagiza Imana izobabaza intama zayo mureka zikanywa uburozi murorera.
Abo barongozi biyo quartier bakwiye umudari w’isoni(medaille de honte)
Abo banyagihugu nabo biyumviriye bakazirika uwavubi ngo baronke amazi bakabura indongozi zo kuberekereza ibikwiye barakwiye umudari w’umwakaka.
Iki gihugu carabuze uwocitorera,ubu kigeze aho umwansi ashaka.None nkiryo soko ry’amazi acanze n’amazirantoke ntiboryugara???? Habuze iki ngo chef de quartier afate decision,services za sante ziracabaho?
Pauvre Burundi !!!!