La police a attrapé, mardi 14 janvier, Georges Ndihokubwayo, suspecté d’escroquerie et se réclamant à la tête de la Coopérative pour la Solidarité des Agriculteurs Burundais (COSABU). Chaque futur membre devait avoir un dossier complet et payer une somme de 208.140Fbu.
« Je n’ai pas de travail depuis trois ans. C’est pourquoi je n’ai pas hésité une seconde quand un ami m’a dit qu’il connaît une personne qui cherche à embaucher », a indiqué Edith Niyongere, rencontrée ce matin au parquet de Gitega. Georges Ndihokubwayo a exercé plusieurs fonctions dans différents services : directeur d’internat au lycée Rugari (1995 à 1997; préfet des études au lycée communal de Gasorwe (1998 à 2000; directeur d’internat au Lycée Kanyinya en 2001. Il a aussi travaillé au Conseil National pour les Réfugiés (CNR), au Catholic Relief Services, et a été point focal du DDR dans le projet Enfant soldat. Devant l’OPJ chargé du dossier, elle déclare : « J’avais déjà payé 50.000 Fbu pour les frais du dossier en attendant de trouver le reste de la somme », raconte-t-elle.
La Coopérative pour la Solidarité des Agriculteurs Burundais (COSABU) avait un petit bureau au quartier Régideso dans la ville de Gitega. En 15 jours, elle avait déjà enregistré plus de 700 membres dans les provinces de Karusi et Gitega, selon Georges Ndihokubwayo, président et représentant légal. Il indique que tout membre devait payer 208.140 Fbu comme frais d’adhésion. Interrogé sur ce que les plaignants et la police lui reprochent, il réfute ces accusations. Il soutient qu’il n’a jamais promis à quiconque de lui chercher du travail. « L’objectif de notre coopérative est la production agricole et la commercialisation des produits agricoles. La coopérative pouvait aussi s’intéresser à toutes les autres affaires de nature à favoriser son plein développement », s’est-il défendu devant l’OPJ en exhibant les statuts de sa coopérative.
Il s’insurge contre la procédure de son arrestation. Selon lui, la coopérative bénéficie d’un statut d’une personnalité morale et est agréée par le ministère de l’Intérieur. La police aurait dû d’abord émettre une convocation et un avocat se serait saisi de ce dossier. « Je comprends mal pourquoi j’ai été arrêté comme un vulgaire malfaiteur alors que je n’ai rien volé. Ils n’ont pas été escroqués, ils ont payé cet argent comme frais d’adhésion à la COSABU. Ils devaient attendre pour toucher les dividendes après investissement. Ce ne sont pas des enfants, car la plupart ont étudié et ont des diplômes, ils savent alors distinguer le bien du mal », s’est-il défendu.
« Les frais d’adhésion ne doivent pas être remboursés ! »
Quant à la restitution de l’argent que ces victimes réclament, Georges Ndihokubwayo persiste et signe : « Tous ces membres avaient eu le temps de lire les statuts de la coopérative. Il est écrit noir sur blanc qu’en cas de désistement, les frais d’adhésion ne doivent pas être remboursés. »
Les personnes qui se plaignent d’avoir été escroquées par cet individu indiquent que la manière de les attirer était la même. « J’ai des connaissances haut placées qui m’avaient demandé de dresser une liste de personnes à placer dans les ONGs implantées dans tout le pays », nous-a-t-il confié.
Pour plus de clarté, nous avons contacté Jeanine Bahati, de la province de Cibitoke, présentée comme la vice- présidente de COSABU, mais elle a nié son implication. Elle indique plutôt qu’elle est la victime de cet homme qu’elle recherche. « Je ne suis ni vice-présidente ni membre fondateur de cette coopérative. Ce document est un faux », a-t-elle assuré. Cette dernière reconnaît qu’il maîtrise l’art de la persuasion : « Avant de disparaître, il m’avait promis un travail pour lequel je toucherais autour de 600.000fbu si je réussissais à lui faire parvenir un dossier complet et une somme de 208.140 Fbu à temps, car les places étaient limitées. »
« Il y avait des informations signalant un individu en train d’escroquer les gens en leur promettant du travail et nous avons réussi à le coincer à temps. C’est notre travail de démasquer ces malfaiteurs qui deviennent malheureusement de plus en plus nombreux dans le pays », a déclaré Lambert Habonimana, commissaire provincial de la police à Gitega.
Iwacu a tenté en vain de contacter les autorités administratives pour savoir si cette coopérative avait eu l’autorisation de travailler à Gitega.
Nta gitangaje reka agire nk’abandi none igihugu ko bacishe aba dd ahubwo baramurenganije, none abo ba dd bo hejuru bo ntibagira gutyo arya ma villa bafise mwibaza ko aramahera babiriye icuya? N’umukuru wigihungu ndetse agira uko nyene ntafise amazu mu ntara zose zigihugu, hatavuzwe amatongo ya ba nyarucari yiyakirira nabo agashibura. Akabi gasa nakandi, ego ntawoshigikira uwo mubandi Georges ariko abo hejuru nabonyene nuko bagira nuko badafatwa. C’est mon avis.
Ce que je peux et que même ces corrupteurs comme Edith Niyongere devraient, eux, être arrêtés par la justice. Mbega kubera iki umuntu atanga igiturire kubera amaronko hanyma yabona mission ikoroye inda ahamagara police.
Mumenye ko umuntu yinjiye ahantu ari uko atanze ruswa arya mahera atanze arayagaruza uko bigenda kwose.
Ces escrocs nabo bahanwe bimwe biboneka atari uko ntaho igihugu kiriko kiraja.
S’uwurya igiturire s’ugitanga bose bahanwe. Mbere burya ugitanga niwe mwangusho gose cane.
Eh, uwo mugabo ryarahiye basi nimundabire namwe ukuntu araba. Twibwe tukiriko
Il suffit qu’il soit du CNDD-FDD ou des imbonerakure. Ejo muzomubona yidegemvya kuko itegeko ryo kumweza rizova « HEJURU ».
Ce gars devrait diriger le departement de l’entreprenariat au Ministere du Commerce et Industries au lieu d’etre au cahot. Ou mieux, il devrait etre nomme conseiller en « strategies et article 15 » a la Presidence de la Republique.
S,il y n,a pas du travail que ce que vous voulez mes chers freres,qu,il meurt de faim alors qu,il a sa tete qui tourne bien,voila les consequences des chomeurs diplomes,les nigeriens en savent plus,Akari inyuma karahinda.Vous multipliez les universites sans multipliez les usines et vous pleurez de l,escroquerie,hahaha
Le Burundi devient comme le zaïre de Mobutu!!!!
Est ce que une coopérative est agréée par le Ministère de l’intérieur ? Ou plutôt par la BRB comme tous lesz établissments de microfinance?